jeudi 30 juin 2022

Sur mon chemin...

 

Photo C.K.

Que se passe-t-il sur les hauteurs d'Eschviller quand plusieurs lièvres se donnent rendez-vous?

J.A.S.

mercredi 29 juin 2022

Sur mon chemin...

 

Photo JAS


Actuellement, les  biches entrent dans les villages  régulièrement et vont dans les potagers où, elles  dégustent le coeur des salades,  les feuilles des fraisiers, des haricots et des betteraves rouges. 


J.A.S.

L'Ecole de Musique du Pays de Bitche en démonstration dans les écoles

 C'est dans le cadre du plan de relance "Instruments à vents"  que des professeurs de l'Ecole de Musique du Pays de Bitche se sont déplacés au mois de juin dans les écoles élémentaires volontaires du secteur afin de faire découvrir aux enfants quelques instruments de la famille des vents. 



Relancer les instruments à vent

Il s’agit surtout de relancer des instruments à vents, qui ont perdu beaucoup d'élèves sur ces instruments pendant cette crise du Covid, malgré un effectif relativement stable.  Il s’agit surtout d'avoir de nouvelles inscriptions de ces instruments. Les instruments présentés étaient: la flûte, la flûte traversière, la clarinette, la trompette, le tuba et le trombone.   Ce projet a été subventionné à raison de 7600€ par le Conseil départemental, 800€ de la Comcom et 326.50€ de la ville de Bitche.

Présentation dans les écoles

 C’est ainsi que les professeurs de musique sont passés au mois de juin dans ls écoles de Lemberg, Goetzenbruck, Volmunster, Reyersviller, Lambach, Siersthal, Rimling, Baerenthal et Philippsbourg. Ainsi, Mathieu Fassel, directeur de l’Ecole de musique du Pays de Bitche  fait écouter aux élèves le son doux et envoutant du tuba et celui du trombone. Le son éclatant de la trompette est présenté par Marie-Florentine  Schilling. Doris Arbogast présente la mélodieuse flûte traversière. Enfin, Léa Castello a pour mission de faire découvrir le son chaleureux de la clarinette.






Concert et portes ouvertes


Un concert éducatif avec le quintette de cuivre Tagada Brass  de Strasbourg  sera donné le jeudi 30 juin à l'Espace Cassin où l'ensemble des élèves sont invités en 2 groupes(plus de 600 inscrits), et les portes ouvertes ce samedi 2 juillet où les élèves concernés pourront essayer les instruments et éventuellement déjà s’inscrire.

 


JAS

Fête des saveurs et de la moisson à l’ancienne

Le dimanche 10 juillet à partir de 10 h, les Amis du Moulin d’Eschviller organisent la fête des saveurs créée en 1997.    


Spécialités culinaires


Les “meuniers” et les “meunières” se mettront en quatre pour  accueillir de 10 h à 21 h   tous ceux qui apprécient ces plats culinaires traditionnels  du Bitcherland. C’est ainsi qu’on pourra se régaler au déjeuner avec de l’estomac de porc farci à la sarriette,    des galettes de pomme de terre ou aux pommes confectionnées et cuites sur place, des Dampfnudle     des tartes aux fruits faites maison, etc… Le soir, ou pourra déguster des pizzas,  des tartes flambées à l’ancienne ou  des tartes aux pommes flambées, Chaque meunière présentera sa spécialité.





Marché paysan et battage à l’ancienne



Le meunier et les meunières  proposent de la farine, des pâtes, mais aussi des Dampfnudle


Les producteurs du terroir du Bitcherland seront là pour proposer les confitures du terroir, le miel, le fromage fermier, le foie gras, les saucissons campagnards, le jambon du Pays, la farine artisanale, les pâtes de chez nous, le lait de jument...  A 15 heures intervention de la ferme Affable au moulin (le terroir raconte son jardin – approche ludique de la pédologie, topographie et du monde minéral en lien avec le jardin)


La moisson à la faucheuse

 On pourra également assister à 14 h 30 et à 16 h à la moisson et le battage à l’ancienne et bien sûr l’accès à la fête et au marché est gratuite. Pour la visite du rucher et de la scierie l’entrée est fixée à 2 € Renseignements au 03 87 96 76 40


Joseph Antoine Sprunck



Le message du Père François

   Evangile de Jésus-Christ selon St Luc 10, 1-12, 17-20

 

« En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” Fin de la lecture brève « Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. » Les 72 disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »




 

« La Moisson est abondante, les ouvriers peu nombreux. » C’est une belle image que Jésus utilise pour nous parler du bonheur que Dieu nous promet. Une parole d'actualité, dans un monde qui est toujours "un grand champ à moissonner, une vigne à vendanger". Cette phrase nous interpelle devant les églises qui se vident, la diminution des prêtres, on ne sait plus très bien pourquoi se marier à l’église, alors qu’il y a tant de divorces, pourquoi baptiser les enfants, ou encore faire la première communion ? N’est-ce pas le résultat des repères qui disparaissent. Comme on dit en Allemand : « Kein Gott und Kein Gebot » ! Même constat dans la vie en société !

 

Qu’est-ce que nous mettons derrière cette belle image de « la moisson abondante » ? N’est-ce pas réussir ce qu’on a espéré et entrepris ? Remplir nos greniers, réussir nos examens pour assurer un bon emploi, assurer la paix pour vivre en harmonie et peut-être aussi, avoir les moyens de soutenir tous ceux qui peinent ?  Mais Jésus ne veut pas qu’on s’arrête à ce qui nous réjouit dans l’immédiat. La mission qu’il donne à ses 72 disciples, c’est d’apporter la paix à tous ceux qu’ils rencontrent. C’est le contraire de la comptabilité de celui qui ne cherche que son intérêt personnel. Par contre, Jésus nous demande de tout mettre en œuvre pour construire la paix. C’est ça, la moisson qu’il faut réussir et qui procure la vraie joie. Et cette joie peut être partagée par tous ceux qui dépassent leur égoïsme et leur individualisme. 

 

Ce matin, Dieu nous adresse un appel vibrant à nous mettre en route dans le contexte d’aujourd’hui. Le temps est révolu où c’est le pape, les évêques, les prêtres qui commandent ce que nous avons à faire. Là je tiens à souligner le courage et l’audace du pape François qui a demandé à tous les chrétiens, dans une démarche synodale, de mettre à plat leur pratique religieuse, pour entrevoir comment devenir chrétien en faisant connaître le Christ qui nous fait devenir chrétien, 

Revenons à la démarche de Jésus qui invite ses disciples à porter la paix, « à guérir les malades qui s’y trouvent et dites-leur que le Règne de Dieu s’est approché de vous. » Le résultat de cette invitation est surprenant : « les 72 disciples revinrent tout joyeux. » Dieu a besoin de nous. Dieu cherche des ouvriers. Dieu embauche! Pourquoi Dieu embauche ? Certainement pas pour remplir à nouveau nos églises. Mais Dieu a besoin des hommes, des femmes, des jeunes qui vivent l’évangile au quotidien. La mission qu’il leur confie, c’est de mettre de l’Amour dans tout ce qu’ils font.  Il s’agit de donner une nouvelle chance et l’envie à d’autres de découvrir un Dieu présent dans notre vie.

 

Pourtant, dans ce monde matérialisé, le besoin de spirituel et le besoin de sens refont surface. On dirait que le vide occupe la place. On ne fait plus le lien entre les événements qui bousculent notre existence et le bonheur que Dieu nous propose. Autrement dit, la moisson est mûre, mais va‑t‑on la laisser sur pied? Va‑t‑on pécher par omission? "J'avais soif de Dieu, et tu ne m'as pas transmis l'eau qui nous donne sa vie".

 

Comme les 72 disciples de l'Évangile, tous les chrétiens sont invités à retrousser leur manche pour la moisson. Mais Jésus ne veut ni des mercenaires, ni des réquisitionnés. Il fait appel à la liberté : "Si tu veux". Pourquoi St Luc évoque le chiffre de 72 ? Au temps de Jésus on connaissait 72 nations, comme les trois rois mages représentaient les trois continents connus à cette époque.

 

Le Christ désire des apôtres : "allégés", "leight", qui ne s'encombrent pas de tous les gadgets de notre époque. Il veut des apôtres qui travaillent en équipe, qui ne restent jamais seuls, car comme Dieu, ils ont besoin des autres pour accomplir cette mission. Ces apôtres mobiles se portent là où souffle l'Esprit, Ils sont pressés d’annoncer la Bonne Nouvelle à ceux qui sont en recherche. Ces apôtres sont porteurs de paix, par la joie et le goût de Dieu qui les animent. 

Ainsi, ils connaîtront un jour les joies éternelles de la moisson engrangée : « Réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »

 

Avec vous tous, je rends grâce à Dieu pour mes 56 années de prêtrise, jour anniversaire ce 29 juin 1966 !


François, prêtre retraité

Sur mon chemin...

 

Photo JAS

Les sept jeunes Highlands Cattle imitent les marcheurs du 8 h  et empruntent également le sentier des moulins avant de rejoindre gentiment leur mère dans le parc.


JAS

Une journée des moulins exceptionnelle sur le site d’Eschviller

Pour la journée les moulins, les élus et les bénévoles ont visité le chantier du moulin d’Eschviller et découvert le film « Etre et renaître »


Jean-Marc Wagner expliquant les transformations


La Fédération des Moulins de France,  avec le parrainage des ministères de la Culture et de la Transition écologique, a organisé le week-end dernier les  Journées Européennes des Moulins et du Patrimoine Meulier. Le thème a été « être et renaître ». C’est le cas pour le moulin d’Eschviller. Il a été fondé en 1731, détruit en 1939/1945, reconstruit en 1979, agrandi et rendu plus fonctionnel en 2022

Mieux connaître les moulins d’antan

L’objectif de ces journées a été d’offrir au grand public l’occasion de mieux connaître le moulin, patrimoine industriel, à travers  , l’histoire, l’environnement, ses techniques, ses différentes énergies, ses différentes utilisations d’hier et d’aujourd’hui, ses composantes, les paysages qu’il a pu façonner depuis des centaines d’années,   C’est également un hommage aux nombreux bénévoles qui oeuvrent pour redonner vie aux moulins d’une façon durable.

Visite du chantier et du moulin

 La cage d'ascenseur


  Les combles seront aménagées en chambres hôtelières.









Voilà comment sera le futur moulin. 


Pour cette journée, David Suck, président de la communauté des communes a invité les élus et les amis du Moulin d’Eschviller qui l’animent bénévolement depuis 1987. C’est Jean-Marc Wagner, vice-président chargé du suivi des constructions, qui a fait visiter le chantier de transformation et a répondu aux questions des élus. A la fin de la visite, les invités ont eu droit à une visite commentée du moulin à grains par Fernand Kanzler.

Projection d’un film

Au grenier du moulin, la projection film « Être et renaître »  retraçant  l’histoire du moulin et son fonctionnement, réalisé par David Horès de Mosaïk cristal, a été très apprécié. Alors que Joseph Sprunck y évoque les faits historiques et anecdotiques,  André Arnet, meunier, explique le fonctionnement du moulin à grains du 15 ème siècle.

Le site du moulin est évolutif

David Suck et Jean Marc Wagner

Pour David Suck « le Parc Régional Naturel des Vosges du Nord  et la Chambre d’Agriculture ont été les promoteurs pour transformer le moulin en  Centre des techniques rurales qui  depuis sa création joue ce rôle. Et ceci grâce aux bénévoles de trois associations, d’abord les Amis du Moulin pour  la scierie et le moulin, puis  les arboriculteurs pour le verger de démonstration et de conservation, enfin  les apiculteurs. Ces bénévoles interviennent non seulement pour les adultes, mais aussi pour les scolaires. Leur engagement  bénévole  et leur collaboration avec les permanents est essentiel »


Joseph Antoine Sprunck

mardi 28 juin 2022

Sur mon chemin...

 











Photos J.A.S

Le lundi 27 juin Suzanne est venue avec ses  trois joyeux lurons au Moulin d'Eschviller pour des fous rires et des moments culturels inédits avec le maire Jean-Michel Heckel et Joseph Sprunck,  guide de l'Association des Amis du Moulin d'Eschviller.

L'émission sera diffusée le vendredi 1er juillet 2022

J.A.S.



Fête des saveurs et de la moisson au Moulin d'Eschviller

 


Sur mon chemin...

 

Photo J.A.S.

La borne du 28 juin 1918 qui se trouve sur la frontière allemande près du Moulin de Schweyen nous rappelle que ce jour les Alsaciens et les Mosellans  ont pu redevenir Français à condition de se faire inscrire en mairie  sur le registre de réintégration. Jusqu'en 1998, un Alsacien ou un Lorrain souhaitant devenir fonctionnaire devait fournir une copie du registre où figurait son père.

Par contre, pour être mobilisé pour la  guerre de 1939/45 ou la guerre d'Algérie, elle n'était pas exigée. Quelle contradiction !!!  


J.A.S.

lundi 27 juin 2022

Sur mon chemin...

 

Photo JAS


Découvrir le Bitcherland en tandem   permet de discuter et de partager les émotions des beaux paysages au même moment.   L’effort est  partagé entre les deux cyclistes.  Sur un tandem, le cycliste avant endosse la responsabilité du pilotage et celui à l’arrière agit comme le second moteur du vélo. Il se retrouve plus libre et cela permet de se répartir les tâches en roulant : l’un qui conduit, l’autre lit les cartes et qui indique le chemin à suivre.

J.A.S.


    dimanche 26 juin 2022

    Sur mon chemin...

     


    Devinez ce que fait notre cheval blanc? Il  déguste les belles cerises  toutes noires. 

    samedi 25 juin 2022

    Les annonces des Ctés Sts Pirmin et J-M Vianney


     

    Sur mon chemin...

    Photo JAS

     Souvent les marcheurs de 8 h sont accueillis par les bovins de Philippe dans le ravin de la Marmite où ils viennent s'abreuver dans le ruisselet qui   y prend sa source.  

    JAS 

    vendredi 24 juin 2022

    Le message du Père François

     Évangile de Jésus Christ selon St Luc 9 51–62

     

    « Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »


    Photo DR

     

    L’évangile que nous venons d’entendre, nous dit que « Jésus prit résolument le chemin de Jérusalem ». Ce n’est pas un chemin touristique, ni un chemin d’évasion. Jésus prend le chemin qui va rendre manifeste, qu’il est bien l’envoyé du Père. Ce chemin passera par l’arrestation, la souffrance, la mort sur la croix et sa RESURRECTION au matin de Pâques.

     

    Jésus sent que l’étau se resserre de plus en plus autour de lui et que l’autorité Juive en veut à sa vie. C’est bien avec courage qu’il opte pour aller jusqu’au bout de sa mission. Pour éviter les mauvaises surprises, les pièges de ceux qui lui en veulent, Jésus envoie ses disciples pour préparer son passage vers Jérusalem. Les Samaritains, ennemis héréditaires des Juifs, en restent à leurs rancunes historiques et refusent le passage vers Jérusalem. Les apôtres eux-mêmes sont pris au piège de la vengeance. Ils proposent d’utiliser tous les moyens pour forcer le passage, quitte à les réduire en cendres. Jésus la victime de la violence, refuse d’entrer dans ce cercle vicieux de la violence. 

     

    L’évangile de ce jour, nous présente trois situations différentes qui doivent nous interpeller. Il s’agit de trois personnes qui veulent bien suivre Jésus, mais qui posent leurs conditions. Elles sont dans des situations particulières, comme nous le sommes tous. Pour ne pas se laisser enfermer dans ces situations, Jésus les invite à dépasser ces contingences pour les rendre plus libres. Au nom de son Père, Jésus propose à chacun, une démarche libre et responsable. Et cette démarche comporte des exigences : de pauvreté, de disponibilité et de persévérance. 

    Répondre à l’appel du Christ, nécessite inévitablement un changement de vie pour être plus disponible à l’idéal proposé dans l’évangile. Ce que Jésus propose est hors des chemins battus. Il nous veut des hommes de l’espérance, tournés vers l’avenir, confiants dans la réalisation de sa promesse. Pour ce faire, il nous faut toujours quitter quelque chose, pour un bien supérieur, pour le service du peuple de Dieu.

     

    Où en sommes-nous au début de ce XXI° siècle dans cette belle aventure?

    Nos communautés chrétiennes ne sont-elles pas encore trop attachées à leurs positions, à leurs clochers, à leurs avoirs, tentées de structurer plutôt que d’inventer ?

    Que de liturgies déconnectées du réel, que de retours en arrière en matière de catéchèse ou de morale. Et en attendant, nos Eglises se vident. Une des raisons, c’est que les réalités concrètes de notre existence ne sont plus assez animées par le Sel de l’Evangile. On se contente de paraphraser l’Evangile, en oubliant qu’il est fait pour révéler et transformer une dimension cachée de notre existence.

     

    Soyons concret, nous arrivons au temps des vacances, temps de rencontres, de partages et de repos. Même si on reste à la maison ou si on ne va pas loin, Jésus nous invite à faire du neuf et à nous laisser interpeller par l’actualité. C’est dans notre vie réelle et concrète que doit grandir le Royaume de Dieu : « Il est déjà au milieu de vous ». 

     

    Suivre Jésus, exige de nos Eglises, qu’elles acceptent contradictions, conflits, dépouillement. Si nous voulons une Eglise vivante, ouverte, accueillante, il nous faut consentir à partir, à nous arracher, à bouger et à rejoindre sur la route notre Dieu, celui que nous révèle Jésus-Christ. Un Dieu qui n’en finit pas de prendre nos chemins au point de s’identifier aux plus fragiles d’entre nous : « Ce que vous avez fait aux plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait. » 

     

    Dans cet esprit, le Pape François ne cesse de rappeler aux uns et aux autres: « qu’ils soient des pasteurs, proches des gens. Qu’ils soient aussi frères, doux, patients et miséricordieux. Qu’ils aiment la pauvreté intérieure comme extérieure…qu’ils n’aient pas une psychologie de princes. »

     

    Aujourd’hui, où un certain nombre de futurs prêtres seront ordonnés, nous pouvons formuler des souhaits. Qu’ils aient le courage et l’audace de quitter quelque chose de leur sécurité, de leur « autorité » pour se mettre au service de l’annonce d’un Dieu accueillant, compréhensif, miséricordieux. Qu’ils soient des ambassadeurs d’un Dieu qui ne désespère jamais de l’homme et qui l’invite à le suivre sur le chemin de l’exigence évangélique. 


    François prêtre retraité

    Sur mon chemin...

     


    Pendant de Freddy Muller débroussaille  le long de la clôture du parc des Highlands Cattle et des sentiers  au Moulin d'Eschviller,

    Photos JAS

    Maurice Markowsky taille les arbres d'ornementation au village. Tous ces travaux sont réalisés pour que le village et les alentours soient accueillants.


    J.A.S.



    Le livre des familles de Lengelsheim a été édité


     







     

    Le livre des familles de Lengelsheim vient d’être présenté à la mairie et mis en vente. Pour le réaliser, Marie-Louise Jakobs, généalogiste   de Hottviller à numérisé tous les  registres déposés en mairie ainsi que ceux de Schorbach et de Volmunster avant la Révolution française. Comme les habitants de Lengelsheim ont beaucoup  bougé. Ainsi elle en a également trouvés à Bitche, Nousseviller-lès-Bitche, Ormersviller, Breidenbach, Rolbing… En somme dans toutes les communes du Bitcherland. Certaine familles ont émigré  aux USA pendant l’annexion à l’Allemagne, puis elles sont revenues à Lengelsheim ou à Bitche. Parfois, la génération suivante  est   repartie en Amérique.   « Dans le livre de Lengelsheim, on retrouve toutes les communes de la région » indique l’auteure. Grâce  ce nouveau livre des familles, certains habitants dont la famille est originaire de Lengelsheim, pourront maintenant  réaliser leur arbre généalogique avec beaucoup de facilités. On peut se le procurer au domicile de l’auteur, 45, rue de Volmunster, tél 03 87 96 25 76


    J.A.S.

    jeudi 23 juin 2022

    Quelle belle ambiance à la fête du périscolaire de Volmunster!

     Lors de la fête  de fin d’année, les quarante élèves du périscolaire, les petits comme les grands ont enchanté les parents.



    Bon encadrement

    Les animatrices et les enfants du périscolaire de Volmunster, géré par l'OPAL pour la commune, avaient convié parents, familles et élus à venir partager un moment convivial. Pendant plusieurs semaines, 40 enfants du périscolaire ont préparé un spectacle qui mêlait théâtre chants et danses. Les plus grands ont eux-mêmes écrit les textes et choisi leurs chansons. 



    Un  beau spectacle 

    Au programme, Les enfants du monde et Et demain ? de la Green Teem, Le pouvoir des fleurs et Tout le bonheur du monde version Kids united ainsi qu’une chorégraphie sur Mood de 24kGoldn. Ce spectacle était plein d’optimisme et a permis également de présenter aux nombreux parents les mascottes « Ecopéri » et « Ecofuzz » qui accompagnent les enfants dans différents projets comme  le nettoyage de printemps, le tri des déchets, la  création d’un petit espace jardin,  afin de créer un périscolaire plus écoresponsable.



    Ecolabel

    Depuis novembre 2021, l’OPAL a permis à plusieurs de ses structures d’entrer dans une démarche afin d’obtenir un écolabel qui sera gage d’un accueil dont le fonctionnement et les activités seront tournés vers la nature et le développement durable « LABELVIE ». Après le spectacle, un goûter a été proposé avec des gâteaux confectionnés par les familles.


    Photos  Adeline Hentzen


    Inscriptions pour la rentrée prochaine

    L’accueil périscolaire est ouvert les jours d’école de 7h à 8h30, de 12h à 13h30 et de 16h à 19 h. Renseignements et inscriptions auprès de la directrice Adeline Hentzen   au 03 72 29 29 16 ou par mail : periscolaire.volmunster@opal57.org


    J.A.S.

    Un livret en Platt comme aide aux enfants malades

    Unser Platt hat kenn Grenze

     

    Pour redonner quelques couleurs au Platt, ce dialecte local hérité de ses ancêtres, Dominique Glad de Nousseviller-lès-Bitche et originaire de Goetzenbruck, douanier retraité, vient de publier un livret intitulé : « Unser Platt hat kenn Grenze », soit  « notre Platt n'a pas de frontière ». Toutes les pages y sont traduites en français.






    Pourquoi avez-vous écrit ce livret ?


    J'ai toujours aimé écrire des poèmes et de petits textes humoristiques dans le cadre familial. Lors du second confinement « Covid », j'ai trouvé un sujet associant le récit en Platt  de la vie d'un « Bitscherläner » lambda, à une action utile de soutien à des enfants malades, à travers l'association Laura les couleurs de la vie.


    Pourquoi ce titre ? 


    Ma carrière de douanier très en lien avec la frontière n'est pas étrangère à ce titre. C'est en hommage à mes ancêtres verriers du Pays du verre et du cristal, dont mon grand-père, qui ont fait de moi un Bitcherlandais qui parle sa langue maternelle, le Platt. De plus, grâce au Platt, je peux m'exprimer avec tous mes amis européens, qu'ils soient allemands, autrichiens, suisse ou italiens. J'ai constaté que le Platt des verriers est bien différent de celui de Nousseviller-lès-Bitche.


    Pourquoi cette différence au sein d'un même secteur ?


    Au 18 ème siècle, l'industrie verrière et du cristal s'est fortement développée à Saint Louis-lès-Bitche et les environs    qui constituent aujourd'hui le Pays du verre et du cristal. De nombreux verriers sont venus   de Hesse, Souabe, et Palatinat, alors que les ouvriers du nord du Bitcherland  venaient surtout du centre-ouest de l'Allemagne.


    Quel est l'avantage de parler Platt ? 


    Le fait d'avoir été « élevé au Platt » m'a beaucoup aidé pour apprendre l'allemand officiel à l'école par la suite. La construction de la phrase et même le vocabulaire s'y approchent énormément. Quant à l'orthographe, on l'adapte suivant les prononciations de chaque Platt, car il en existe plusieurs. Le Platt du Bitcherland et de l'Est de la Moselle s'appelle le Francique rhénan. 

    Un professeur m'a rapidement convaincu qu'  « être bilingue au cœur de l'Europe est une richesse énorme ».

    De 1871 à 1946 les habitants du Bitcherland ont changé cinq fois de nationalité, mais ils ont continué à parler le Platt. Il n'empêche que l'avenir du Platt est loin d'être garanti...


    Comme vous parlez le Platt et le Français, êtes-vous européen ou français ?


    Je suis fier de ma région lorraine, de ma nationalité française et de ma fibre européenne, et ce malgré mon « petit » accent germanique.


    Où peut-on acheter ce livret ?


    Ce livret de 77 pages est gratuit. Il sera d'abord consultable sur internet avec le lien suivant :   Une vidéo de présentation sera diffusée sur les réseaux sociaux. On pourra se procurer la version papier contre un don libre pour l'association « Laura les couleurs de la vie » dans les mairies du pays du verre et du cristal principalement, et dans de nombreux commerces du Bitcherland.  Une simple « Promesse de don » sera à remplir.