jeudi 30 septembre 2021

Pneus neige durant la période hivernale au Bitchterland di 1er novembre au 31 mars


 





 "Heureusement qu'à Rohrbach-lès-Biche, c'est plat pour aller  à Sarreguemines et à Bining" nous explique dee Rohrbacher Mann




mercredi 29 septembre 2021

Le message du Père François

 Évangile de Jésus Christ selon St Marc 10 2–16

« En ce temps-là, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »

En écoutant cet évangile chacun de nous peut penser à des situations douloureuses : un homme et une femme qui se présentent devant le juge. C’est là que le sort de leur foyer va se jouer. Le mari a reconnu ses torts. Mais elle s’obstine à demander le divorce, car elle n’en peut plus de supporter la violence et les humiliations. Dans ce domaine les exemples ne manquent pas. On compte actuellement un foyer sur deux qui divorcent ou simplement se séparent.
La question des pharisiens à Jésus, rejoint une question très sensible dans la société d’aujourd’hui. « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Reconnaissons que ce passage d’évangile est à la fois rude et beau. Il nous amène à aborder un sujet extrêmement sensible, qui suscite en nous autant d’émerveillement que de souffrance, devant la beauté et les blessures. On ne peut pas ignorer tous les débats qui entraînent souvent plus de confusion que de clarté.
Il y a deux façons d’entendre cette parole de Jésus. Soit en fonction de la loi, soit en fonction de l’amour. Or, les chrétiens et les non-chrétiens ne voient dans l’institution Eglise, qu’un organisme impersonnel qui édicte des lois et prononce des interdits. Or le rôle de l’Eglise, c’est d’annoncer une Bonne Nouvelle. Jésus cloue le bec à tous ceux qui se positionnent comme légalistes, pour leur répondre en termes de service et d’amour.

Photo DR

La vie de chaque être humain est prise entre la beauté des projets et les difficultés de sa mise en œuvre. De tous temps, l’engagement pour la vie dans le mariage exigeait une décision forte des personnes concernées. Reconnaissons que dans l’histoire, le mariage comportait aussi des échecs, des incompréhensions et des souffrances. Déjà au temps de Moïse, la question de la séparation était d’actualité.
Aujourd’hui, les jeunes sont hésitants à se lancer dans un engagement durable. Devant la multiplicité des divorces, nos jeunes sont plus marqués par la peur de l’échec que par la confiance et la plupart optent pour le PACS. Il leur faut un temps beaucoup plus long pour s’engager définitivement. Et pourtant, ils aspirent à aimer et à être aimés. Mais les conditions sont toujours plus contraignantes. La longueur des études, les difficultés d’emplois et de logement, les dépendances financières rendent l’avenir incertain pour la majorité de nos jeunes. Face à ces difficultés, il importe de les soutenir, de les encourager, de les rassurer pour qu’ils découvrent l’enjeu et la beauté de l’amour conjugal dans leur vie.
Jésus n’est pas insensible à toutes les difficultés qui se présentent aujourd’hui encore. En rappelant l’autorisation de Moïse, Jésus remet en valeur le projet du créateur : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs que Moïse a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront qu’une seule chair ». C’est vers cet idéal que chacun est appelé. Et dans ce projet, Jésus ne condamne personne, parce qu’il connaît nos limites et nos fragilités.
En effet dans sa réponse aux pharisiens, Jésus rappelle deux choses :
- Nous sommes sur terre pour être heureux. Tel est le projet de Dieu.
- Il n’y a pas de bonheur vrai, pas d’harmonie, pas de vie, s’il n’y a pas d’alliance. Il suffit de regarder aujourd’hui l’herbe de nos jardins : « tant que la pluie ne fait pas alliance avec la terre, la sécheresse persiste et rien ne grandit. »
Il nous dit aussi que, si on contemplait un peu plus souvent le projet d’amour et d’alliance que Dieu a sur l’humanité et sur chacun d’entre nous, ça irait tellement mieux dans le monde. C’est important de rendre grâces et de dire merci à Dieu pour tous ceux et celles qui vivent dans la fidélité quotidienne, leur alliance dans le mariage, tout en sachant que ce n’est pas toujours facile. On n’est jamais à l’abri de grandes difficultés, mais Jésus nous propose de prendre le chemin de la confiance.
Un divorce, vous le savez bien, ouvre chaque fois un chemin de culpabilité plus ou moins profond. Et alors, on cherche à expliquer le pourquoi et le comment, ou bien on attribue la faute à l’autre. La culpabilité, ça vous ronge l’intérieur et ça vous dévore. Or, jamais Dieu ne culpabilise l’Homme, tellement il en est amoureux. Pour lui, une brèche qui déchire, une alliance devient une porte, il s’y engouffre pour y faire sa demeure. Son désir d’être avec nous en toutes circonstances, est si intense qu’il nous dit, au moment de la communion : « Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous. » Et si cette rupture d’alliance était une nouvelle porte d’entrée, une nouvelle rencontre avec ce Dieu, amoureux de l’humanité blessée ? Et si c’était pour nous, une occasion de découvrir un aspect inconnu de ce Dieu d’Amour et de Miséricorde ?
Bonne fête à toutes et à tous les Michel – Michèle – Gabriel – Gabrielle et Raphaël – Raphaëlle !

François, prêtre retraité

Commande d'arbres fruitiers

PHOTO DR


 Le syndicat des arboriculteurs du Moulin d’Eschviller va démarrer les commandes d’arbres fruitiers pour les membres et non membres. Contacter   le président René Scheid avant le 20 octobre au 06 07 19 03 16   (laisser un message sur répondeur) ou scheire84@gmail.com.

J.A.S.

mardi 28 septembre 2021

Hommage aux harkis à Bitche et à Sarreguemines

 

Stèle de Sarreguemines

La journée nationale d’hommage aux harkis a été célébrée à Bitche et à Sarreguemines. Dans la cité fortifiée, de nombreux officiels, sociétés civiles et patriotiques en présence d’un piquet d’honneur du 16° Bataillon de chasseurs à pied ont participé à cet hommage.   La cérémonie s’est déroulée sous la présidence de Benoît Kieffer, maire de Bitche en présence de nombreux harkis couverts de décorations et d’anciens combattants. Il faut rappeler que les  harkis qui faisaient partie des   différents régiments en Algérie  étaient   aptes à fournir des renseignements sur les caches et à participer au maintien de l'ordre dans un pays qu'ils connaissaient aussi bien que les rebelles. Après le cessez-le feu du 19 mars 1962, beaucoup ont été licenciés. Certains ont pu regagné la France, alors d’autres ont été massacrés lors des exactions commises  par certaines forces locales. 


JAS


Quand faut-il boire de l'eau ?

 Certains disent qu'ils ne veulent pas boire avant d'aller se coucher pour ne pas être obligés de se lever la nuit pour aller aux toilettes


J'ai demandé à mon cardiologue pourquoi les gens (surtout les vieux) urinent tant la nuit.



Sa réponse fut : Quand vous êtes debout ou assis, la force de gravité retient l'eau dans la partie inférieure de votre corps.

C'est la raison pourquoi les jambes peuvent enfler.

Quand vous êtes couché, la partie inférieure de votre corps cherche un équilibre avec les reins.

Alors les reins éliminent l'eau ensemble avec les déchets parce qu'à ce moment-là c'est plus facile.

L'eau est essentielle pour éliminer les déchets de votre corps.

J'ai demandé au cardiologue, quel moment est le plus favorable pour boire de l'eau. Il m'a répondu :

Boire de l'eau à des moments bien définis en maximalise l'efficacité dans le corps.

- 2 verres d'eau juste après le réveil active les organes internes.

- 1 verre d'eau 30 minutes avant chaque repas améliore la digestion.

- 1 verre d'eau avant de prendre un bain (ou douche) diminue la tension artérielle.

- 1 verre d'eau avant de vous coucher, évite un accident vasculaire cérébral ou cardiaque.

Boire de l'eau avant de vous coucher, évite d'avoir des crampes dans les jambes pendant la nuit.

Vos muscles des jambes, quand il y a des crampes, sont notamment en recherche d'eau et d'humidité.

1. Si vous prenez une aspirine tous les jours, le mieux c'est de la prendre le soir.

- La raison : l'aspirine a une "mi-durée" de vie de 24 heures.



Donc : si la plupart des crises cardiaques se passent au petit matin, l'aspirine dans votre corps sera alors au plus fort.

2. Les Aspirines peuvent se garder pendant de longues années dans votre petite pharmacie,

mais pas trop car en vieillissant elles ont l'odeur du vinaigre.

Pourquoi garder des aspirines sur votre table de chevet ?

En dehors de douleurs dans le bras gauche, il y a encore d 'autres symptômes signalant une crise cardiaque :

des douleurs intenses dans le menton (et la maxillaire), la nausée et une forte transpiration…

Mais ces symptômes se présentent moins souvent.

Notez : lors d'une crise cardiaque il est possible que vous n'ayez AUCUNE douleur dans la poitrine.

Si jamais vous vous réveillez à cause de douleurs intenses dans la poitrine, avalez immédiatement deux aspirines avec un peu d'eau.

Dites au téléphone : "crise cardiaque"! et également que vous avez pris 2 aspirines.

Asseyez-vous sur une chaise près de la porte d'entrée et attendez les secours.

SURTOUT !!! NE VOUS COUCHEZ PAS !

Sylvie M

dimanche 26 septembre 2021

Stage de sapeur-pompier ambulancier

 En ce moment, un stage équipier sapeur-pompier se déroule  à l'unité opérationnelle de Volmunster sous la direction du caporal-chef Pierre Ettighoffer. Les 10 pompiers sont originaires du secteur de Volmunster et de Sarreguemines et se retrouvent pendant plusieurs week end.



Les sapeurs-pompiers équipiers sont très souvent sollicités.


Formation  indispensable pour un sapeur-pompier


La formation est composée d’unité de valeurs comportant des enseignements théoriques et des exercices de mise en application pratique.

 Ce stage leur permet de mettre en oeuvre les mesures conservatoires en qualité d’équipier. La formation est composée d’unité de valeurs comportant des enseignements théoriques et des exercices de mise en application pratique. C’est ainsi qu’ils apprennent  à assurer la sécurité immédiate, adaptée et permanente de la victime, des intervenants et des autres personnes en utilisant les moyens mis à leur    disposition. De même  ils sauront  appliquer les techniques de premier secours sur une victime ne présentant pas de détresse vitale en référence aux protocoles existants…

 A l'issue de la formation, les stagiaires seront  aptes à partir en intervention avec l'ambulance des sapeurs-pompiers.


JAS

Un atelier nature apprécié par les enfants à Schweyen

La commune de Schweyen a organisé un atelier nature dans l’ancien jardin du curé pour les enfants. Il était animé par Sébastien Mangin de la Grange aux paysages de Lorenzen avec le partenariat  du Parc Régional des Vosges du Nord. Il a été accueilli par la maire Cathia Heim. Grâce à cette animation pédagogique les enfants ont fait connaissance des oiseaux qui vivent dans nos villages comme les mésanges, les hirondelles, les moineaux etc. Il leur a  également   appris  à reconnaître les oiseaux d’après leur chant. Puis, en faisant le tour du jardin, c’était une reconnaissance des différentes plantes qui y poussent. Pour terminer, l’animateur les a initiés aux deux techniques d’aquarelle, la sèche et l’humide.  Puis tous les enfants ont  réalisé eux-mêmes  des aquarelles. Cette belle après-midi ensoleillée, s’est terminée par un goûter offert par la mairie. Cette initiative est indispensable pour apprendre à mieux connaître la flore et la faune  de nos villages.

PHOTO JAS


Cet atelier nature a permis aux enfants de reconnaître le milieu rural  naturel dans lequel ils vivent.


Joseph Antoine Sprunck

samedi 25 septembre 2021

« L’arbre de l’oubli » un roman qui interpelle

 En écoutant cette lecture d’extraits de « l’Arbre qui oublie » où les villes changent et les dates,  les auditeurs ont eu un peu de mal à suivre. Heureusement, après la lecture l’auteur Nancy Huston explique qu’il s’agit de l’histoire trois personnages.

C’est l’histoire de Sahyna, née de père juif, de Joël, d'une mère biologique afro-américaine, et élevée également par sa « presque-mère » Lili Rose, blanche A l’adolescence,  Shayna essaye de chercher sa vraie identité. Qui est sa mère ? Quels sont ses ancêtres ? Quelle est sa religion ? Comment se construire avec toutes ces identités qui s'entrechoquent.
Comment réussir à aimer, alors que ses parents ont donné de l'argent à une femme pour qu'elle puisse naître ? Shayna, se pose  bien des questions.  


Trois générations sont décrites dans ce roman  

Dans ce roman, on découvre les changements qui sont intervenus entre les générations, la montée du féminisme, l'émancipation des femmes, la GPA, le racisme, l'esclavage, la religion? Ce sont des thèmes qui interpellent. 

  Photo JAS

La cinquantaine d’auditeurs ont aimé la lecture et le débat qui a suivi, malgré la fraîcheur du lieu. Certains  venus pour la première fois  à  la chapelle  Saint -Joseph ont apprécié la  beauté du site et son magnifique point de vue.

Joseph Antoine Sprunck

Les annonces des Ctés Sts Pirmin et J-M Vianney


 

Le message du ¨Père François

 Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc : 9 38–43, 45, 47–48

« En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. « Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe là. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. »
Une fois de plus, la parole de Jésus rejoint bien notre actualité. Dans l’évangile d’aujourd’hui, St Jean nous relate un cas de fanatisme, d’intolérance, d’extrémisme. Essayons de comprendre, car la question du fanatisme nous concerne tous. Lors de son voyage au Liban il y a trois ans, le Pape François a mis en garde et a invité à dénoncer tous les fanatismes d’où qu’ils viennent. Il ne faut, en aucun cas, céder à la facilité de prétendre que le fanatisme n’anime que les autres. Personne n’est à l’abri.
Alors, de quoi s’agit-il ?
Les apôtres rencontrent, chemin faisant, quelqu’un qui chasse les esprits mauvais. Il vient de réaliser une action de bien. Il l’a fait même au nom du Christ. Pour eux, c’est scandaleux, car il ne fait pas partie de leur groupe. Donc il faut s’en méfier, c’est un concurrent. Aujourd’hui ça continue avec le foulard islamique, la kippa et tous les signes d’appartenance politique, sportive et religieuse. Décidément le sectarisme n’est pas mort. Et je peux témoigner de toutes les horreurs qui me sont adressées par internet. Là on ne fait pas dans la dentelle, pourvu qu’on puisse dénigrer, salir, rire et se moquer de ceux qu’on n’aime pas. Sommes-nous conscients que nous vivons dans le même monde et que nous pouvons être manipulés par ces courants de haine destructeurs ? C’est le contraire de l’Evangile.



Nous sommes à un tournant où les chrétiens, Catholiques et Protestants, Juifs et Musulmans, mais aussi tous les autres croyants et incroyants ont intérêt à se mobiliser et à se rassembler autour des grands projets et des besoins de la vie en société. Il y a des objectifs à atteindre qui sont les mêmes pour tous : l’avenir de la planète, l’éducation des enfants, le travail, la santé, les gens en fin de vie, l’accueil des étrangers….. Au lieu de se donner des coups bas, il y a un bien commun à soigner, à respecter et à mettre en valeur. Attelons-nous à cette noble tâche et à cette belle ambition. Pour cela, il est nécessaire de se respecter mutuellement.
Aux apôtres, qui voulaient avoir le monopole, Jésus répond : « Ne l’empêchez pas ». Par-là, il rappelle que chaque homme, chaque femme, avec son origine, doit être respecté. Je dois être capable d’accueillir ce qu’il dit et fait de bien, et de vrai.
L’Evangile nous invite à faire la vérité avec nous-mêmes. Quel esprit nous habite ? Quelles sont nos réactions à l’égard de tous ceux qui ne sont pas de notre bord : politique ou religieux, ceux qui ne pensent pas comme nous ? Sommes-nous capables de nous réjouir du bien qu’ils peuvent faire ; des réussites humaines et sociales qu’ils réalisent ? N’y a-t-il pas dans le monde actuel, quelque chose de pervers, de contradictoire, de tordu ? Tout le monde se déclare tolérant, y compris en Eglise – tout le monde parle comme si la fraternité était à portée de main. En réalité, tout est figé. Il y a un grand vide entre le dire et le faire ! Un grand fossé entre nos idées généreuses et ce que nous faisons réellement. C’est un péché d’orgueil que de prétendre être les meilleurs. Faire le bien, c’est la première tâche que Jésus nous demande. Lui-même s’est déclaré et s’est engagé comme serviteur. Jésus invite chacun à être un bon serviteur du bien commun.
Dans un monde de violence et d’impatience, la tolérance est d’autant plus précieuse. Si la tolérance est nécessaire, elle ne suffit pas. Il ne suffit pas de tolérer l’existence d’un voisin, l’existence d’une opinion différente de la mienne, encore faut-il que j’entre en contact avec l’autre. Il faut rechercher à travers un dialogue constant et assidu, des réponses aux défis de notre temps.
La rencontre entre cultures, forces et mouvements divers, fait grandir le respect et la compréhension. Alors l’Esprit de Dieu peut habiter en nous ! C’est un Esprit grand, large, intelligent aussi vaste que le monde. Cet Esprit souffle d’un bout du monde à l’autre. Il fait craquer notre esprit de chapelle et de clan.
Seigneur, donne-nous de devenir de vrais catholiques, c'est à dire des gens ouverts et accueillants à l’ensemble de l’humanité.

François, prêtre retraité

Fauchage de la vallée de la Schwalb à Volmunster

 Actuellement les agents communaux fauchent les hautes herbes poussant sur les abords de la Schwalb entre le garage Peugeot et le moulin de Weiskirch pour éviter les inondations en cas de crue de la rivière.  A Weiskirch, comme dans la vallée entre Volmunster et le moulin d’Eschviller ce sont des Highlands Cattle, mis à disposition par le Parc naturel régional des Vosges du Nord qui entretiennent le lit supérieur de la Schwalb.




Maurice Markowski et Freddy Muller sont en train le couper la végétation à la débroussailleuse autour des arbres, puis ils passent avec le tracteur  muni d’une barre de coupe faucheuse.



Il y a 30 ans


Le 15 octobre 1981, sont tombés 87 litres d’eau en 24 h dans le bassin de la Schwalb. Dans la rue de Sarreguemines  il y avait un mètre d’eau.

Depuis cette date dans plusieurs villages du Bitcherland les mairies veillent à l’entretien du lit mineur qui traverse leur village. Son entretien   revient actuellement à la communauté des communes du Pays de Bitche. Par contre  celui  du lit supérieur  revient aux propriétaires. Il faut rappeler que. ce n’est pas seulement à cause des embâcles dans le lit mineur que des maisons ont été inondées, mais aussi parce qu’en aval des villages, le lit supérieur  était recouvert de broussailles et de plantes les plus diverses que l’eau ne pouvait pas s’écouler. Ce lit supérieur formé de prés humides, est une zone d’inondation, en cas de crues, était abandonné depuis la venue des tracteurs en 1960. Depuis 1981, les maisons de Weiskirch et de Volmunster n’ont plus été inondées.


Joseph Antoine Sprunck

 



  


vendredi 24 septembre 2021

PLANNING des MESSES DOMINICALES du 2 octobre au. 2 janvier 2022

 


Le Cochonnet prône l'amitié franco-allemande

Jadis, notre ami Patrice Caniffi résidant à Meisenthal, était pétanqueur » licencié sarrois et jouait dans divers clubs de haut niveau. Depuis peu, il partage sa science de la boule en tant que « tireur d’élite » avec ses nouveaux partenaires de l’association Le Cochonnet à Nousseviller-lès-Bitche.

Il vient aussi d’allumer une flamme bien amicale entre Le Cochonnet et son dernier club allemand, le Boule-KG de Sitterswald.








Déplacement en Sarre


Dans cet esprit, une délégation du Cochonnet emmenée par son président Dominique Glad a honoré l’invitation du président du club sarrois Peter Bopp. Sur de magnifiques installations en lisière de forêt, de belles parties d’où seule l’Amitié sortait vainqueur, se sont succédées durant toute une après-midi. Il a été décidé que ce ne seront pas les dernières rencontres.

Le formidable accueil réservé par nos amis allemands appelle à bien d’autres rencontres dans un proche avenir, des deux côtés de la frontière.


JAS



jeudi 23 septembre 2021

Un ballon passe à très basse altitude au-dessus de Volmunster

Photo JAS

Jeudi soir, les habitants   de la rue des Romains à Volmunster ont été surpris par le passage d’un ballon à très basse altitude  au-dessus de leurs maisons et de la ligne à haute tension qui alimente le village.  Tous croyaient qu’il allait atterrir, mais le ballon a réussi à remonter  et à prendre la direction de Nousseviller-lès Bitche. Par beau temps, très souvent des ballons venant de la Sarre passent au-dessus de Volmunster, mais à très  haute altitude.


JAS

mercredi 22 septembre 2021

Annulation de la fête de la pomme

Photo JAS
 

Durant tout l’été les Amis du Moulin  du moulin  d’Eschviller et la apiculteurs ont assuré les visites guidées du moulin,  de la scierie et du sentier nature et patrimoine ont assuré. Par contre la fête de la pomme lancée en 1998 devait avoir lieu le dimanche 10 octobre. Elle est à nouveau annulée en raison de la crise sanitaire. C’est avec beaucoup de regret que cette décision a été prise. La dernière visite guidée du moulin et de la scierie  se fera le  samedi 9 octobre pour les individuels. Par contre les groupes  continueront à être pris en charge par  les Amis du Moulin pour les visites guidées. Les réservations se font à l’accueil tél 03 87 96 76 40.

JAS

Les arboriculteurs préparent leur marché d'automne

Photo Fabrice Pauly

Comme les années précédentes,  une trentaine de bénévoles sont venus sur le site du moulin pour le dénoyautage des fruits et la cuisson du Schlaeggel.    Après 500 kg de mirabelles fin août, c’est autour des quetsches que les arborivulteurs du Moulin d’Eschviller s’activent  pour deux bonnes semaines.

2000 pots. de Schlaeggel

 « Nous avons 1 500 kg de fruits à transformer pour une finalité de quelques 2 000 pots du précieux produit. Les amateurs pourront retrouver la production 2021  au  moulin d’Eschviller comme celui de Volmunster et lors du prochain marché d’automne 24 octobre sur le site du Moulin d’Eschviller. » nous annonce le président René Scheid. Renseignements au 06 07 19 03 16.

Histoire du Schlaeggel

 « Comme dans notre région, les quetschiers étaient nombreux, on a remarqué que si on les cuisait longtemps la marmelade se conservait également. Ainsi on a continué  après guerre, car le  sucre était de plus  limité. » nous a expliqué un paysan à la retraite. « De plus les paysans aimaient   vivre en autarcie. Ceux qui avaient des quetschiers, une partie des quetsches était réservée pour la distillation, et l’autre pour le Schlaeggel. Comme on n’avait pas de sucre on cuisait durant 24 h les quetsches pour obtenir du Schlaeggel. » a -t-précisé. C’est le fructose des quetsches qui permet d’obtenir et de conserver ce fameux Schlaeggel que les Aînés d’Ormersviller ont été les premiers à   produire pour le revendre. Actuellement, comme le sucre n’est pas cher, certains en ajoutent   pour réduire le temps de cuisson.



Joseph Antoine Sprunck

vendredi 17 septembre 2021

Un solitaire de 133 kg abattu parJeannot Stauder

 

Jeannot  est fier de son trophée, un solitaire de 133 kg.


Lors d’une battue sur le ban de Lengelsheim; Jeannot Stauder, originaire de Volmunster, invité de Roger Oliger, a croisé un solitaire qu’il a  réussi à tuer. Ce sanglier mâle pesait  133 kg alors que  le poids normal est entre 80 et 100 kg. Une seule balle a suffi pour le mettre à terre. Pour Jeannot, chasseur passionné comme l’a été son père, c’est son plus beau trophée.


 Augmentation du grand gibier


Quand les agriculteurs et les chasseurs des villages expulsés sont revenus en 1946, ils ont pu constater que les sangliers

 et les chevreuils étaient rares, alors que les lièvres étaient en surnombre. Actuellement, c’est l’inverse, les sangliers comme les chevreuils entrent dans les villages. Alors que les sangliers labourent les espaces verts ou les stades,   les chevreuils  viennent dans les potagers    déguster  les feuilles  des fraisiers, et le coeur des salades. Ils aiment également  manger les haricots  verts et les feuilles des betteraves rouges. En repartant, les chevreuils n’oublient pas de manger les feuilles des rosiers.


Les dégâts des sangliers


En rase campagne, les sangliers labourent souvent les parcs à bestiaux. Ils raffolent aussi  du maïs, pour eux  c’est l’hôtel et le restaurant. De plus en plus, les exploitants agricoles entourent leurs champs  maïs avec une clôture électrique. Hélas quand une harde de sangliers a faim, les bêtes passent en force.  Le sanglier est une espèce qui s'est remarquablement adaptée au réchauffement climatique avec des hivers peu rigoureux, une nourriture abondante, une mortalité des jeunes très basse.   Son groin lui permet de creuser dans le sol, pour trouver des plantes, de petits animaux et des insectes. Le sanglier mange à la fois des plantes et des animaux, il est omnivore, tout comme l’être humain.


Joseph Antoine Sprunck

Cuisson du Quetscheschlaeggel, mais pas de fête à Ormersviller

En raison de la crise sanitaire, l’Association des Aînés d’Ormersviller, présidée par Patrick Vergnaud, n’organisera pas de Quetscheschlaeggelfescht 2022. Par contre, les  Aînés ont cuit du Quetscheschlaeggel. Ils étaient plus de trente à   travailler  durant deux jours à dénoyauter à la  salle socioculturelle et à cuire le Schlaeggel à l’extérieur sous une tente. 

Photo J.A.S.

Le dénoyautage des quetsches se fait en commun 


Du renfort pour la cuisson du Schlaeggel


Ce qui est extraordinaire, c’est que cette année des personnes supplémentaires sont venues d’Alsace, de la  Sarre, de Bitche et de villages environnants pour aider. Elles sont venues, suite à l’appel lancé l’an dernier par le président.

 Grâce à l’acquisition d’un nouveau chaudron en cuivre, ils cuisent depuis   avec  deux chaudrons. Ainsi  la durée de travail est réduite de  deux jours. La cuisson est moins longue,  mais plus intense pour ceux qui dénoyautent les quetsches. Dès que la cuisson  d’un chaudron est terminée, le Schlaeggel est aussitôt versé dans les bocaux, et l’on a recommencé une nouvelle cuisson. Les amateurs de cette délicieuse marmelade qui ont commandé du Quetscheschlaeggel ont pu  le retirer  chez les personnes où ils l’ont commandé.


Joseph Antoine Sprunck

Troisième dose pour les plus de 65 ans