samedi 30 juillet 2016

Rénovation de l'abri-bus



À l’instigation d’Arnaud Mourer, président de l’Association d’Eschviller Plus, les membres du comité et plusieurs bénévoles ont réalisé bénévolement des travaux d’entretien sur les structures de l’aire de jeux et la remise en peinture  de l’abri-bus,  construit en 1991 par Eschviller Plus.

J.A.S.

vendredi 29 juillet 2016

La belle fête foraine du Colimaçon


Photos Joseph Antoine Sprunck
Le centre aéré du Colimaçon qui a duré  trois semaines s’est terminé par une belle fête foraine à la salle Émile Gentil. Elle devait se passer à l’extérieur, mais en raison d’une météo incertaine, 

le président du Colimaçon Pierrot Schaff et la directrice Fleur Montag ont préféré l’organiser à la salle Émile Gentil qui s’y prêtait à merveille.

De nombreux bénévoles

Le centre aéré de juillet  a accueilli  120 enfants encadrés par 8 animateurs. « Ce centre aéré a été un vrai succès grâce à une équipe agréable et dynamique d’animateurs créatifs. Les enfants ont pris plaisir à préparer cette fête foraine. L'idée une fois lancée, ils ont préparé dix stands dont certains étaient très originaux comme celui  de la course d’escargots. Nous avions la chance d’avoir une bonne cuisinière qui a su gâter les enfants avec ses petits plats savoureux et gouteux. Nous avions droit à une inspection  de la jeunesse et des sports. Tout s’est bien passé » nous rapporte la directrice.  Pour assurer la tenue des stands, des animateurs,  des membres du club ado  et des parents ont donné un coup de main. Benjamin Klein a su très bien assuré la musique d’ambiance.

C’était la  vraie fête



En arrivant dans la salle Émile Gentil, les parents  invités pour le repas  ont été étonnés de la belle décoration des tables, de la salle et ses nombreux stands.




















 « C’est vraiment une ambiance de fête foraine ou de village. Je n’ai jamais vu une si belle décoration. Les enfants s’amusent aux différents jeux, les parents discutent ensemble boivent, l’apéritif et apprécient  les mises en bouche préparées par la cuisinière. C’est vraiment convivial. C’est vraiment génial d’avoir organisé cette fête foraine » nous confie  une maman. Vers 21 h, un repas festif a été servi à une centaine de parents et à 80 enfants.

Camp de vacances

« Du 30 juillet au 9 août 16 jeunes ados dont trois venant du Cap Horn partiront en camp de vacances à Blieux (Alpes Maritimes).   Le village est situé à 950 m d’altitude  dans la vallée de l’Asse de Blieux (Alpes Maritimes)  dans le Massif du Montdenier à 950 m d’altitude.  Le groupe sera hébergé dans un gîte situé à 100 km de la mer. Ils s’adonneront à des activités diverses et nautiques sur place et dans les gorges du Verdon. Après ce camp, les activités du Colimaçon  s’arrêteront, et reprendront au début mois d’octobre.  Du 24 au 28 octobre fonctionnera le centre aéré d’automne. » nous informe la directrice.

 Joseph Antoine Sprunck

Le sentier nature intéresse beaucoup le public

Une fois par mois, deux membres des Amis du Moulin d’Eschviller assurent une visite guidée et commentée du sentier nature et patrimoine  au Moulin d’Eschviller. Jeudi après-midi Clément Behr faisait le commentaire du sentier à un groupe de personnes qui l'ont écouté avec beaucoup d'intérêt.

Photo J.A.S.
Il a commencé par le saule têtard  qui joue non seulement un rôle important dans l’assèchement des prés et la production de fagots, mais servait de bois pour la fabrication des sabots. L’écorce, avec sa salicine, servait à guérir les migraine et la feuille à faire disparaitre les cors au pied.. Le pétasite officinal, qui fleurit fin mars, a joué un très grand rôle dans la médecine de famille, les feuilles servaient à guérir les plaies et à envelopper le beurre, et les racines étaient utilisées contre la peste et les fortes fièvres. Actuellement ses extraits servent pour les allergies provoquée par le pollen.  Les feuilles du rumex sont comestibles, rafraîchissantes, antiseptiques, antiscorbutiques et diurétiques. Au Walbrunnen, la belle source d’eau potable, grâce à sa température constante à 11° fait déjà pousser le cresson de fontaine que l’on peut manger en salade. Il leur expliqua la méthode naturelle pour   savoir si l’eau d’une source est potable. Il n’a pas manqué d’expliquer  la présence des calvaires, l’ancienne voie de chemin de fer et le rôle important  du système vannage dans le fonctionnement du moulin à grains.

Efficacité du plantain

Il leur expliqua également l’efficacité du plantain. Appliqué sur la peau en cas de piqûre d’insectes  ou d’ortie, le plantain est une plante très efficace qui soulage rapidement En usage externe, on s'en est servi contre les conjonctivites, l'inflammation des paupières, les plaies, coupures, ulcères de jambe, gingivites, dartres, dermatoses croûteuses, pertes blanches.  C'est contre les piqûres d'insectes qu'on l'apprécie tout particulièrement chez nous. Piqûres d'abeilles, de guêpes, et, par temps orageux, de mouches domestiques ou de taons. Pour soigner toutes ces petites blessures, il suffit de froisser quelques feuilles et de les appliquer directement sur la partie touchée. Le soulagement est quasi instantané. En raison  d’une forte averse, il a dû interrompre la visite guidée. Le
La prochaine visite guidée du jeudi 11 août à 16 h    sera assurée par Joseph Sprunck.
J.A.S


jeudi 28 juillet 2016

Bon anniversaire, Jean!


PHOTO J.A.S.

Jean Meyer fête ses 90 ans ce jeudi. Le jubilaire est né le 28 juillet 1926 à Moyeuvre-Grande. Après  avoir été au Service du Travail Obligatoire, il sera enrôlé de force dans l’armée allemande. Après avoir accompli ses classes en Pologne, il sera affecté dans les unités occupant la Norvège. Fait prisonnier par les Alliés en mai 1945, il ne sera libéré que fin septembre 1945.   Après avoir appris son métier de forgeron, il sera engagé comme ajusteur dans les houillères de Petite-Rosselle durant 23 ans, puis autant d’années  au Syndicat des eaux de Volmunster  en tant que fontainier.  Il épousera le 15 novembre 1954 Madeleine Seibert. De cette union naîtront deux fils Patrick, Technicien en mesures physiques et Jean-Luc, professeur en génie mécanique.  Il a la joie d’être entouré de quatre petits-enfants et de deux arrière-petits-enfants:  Malik et Joée. Le maire Daniel Schaff, accompagné de Christian Seibert, adjoint, a présenté les voeux au nom de la municipalité et lui a remis   de bonnes bouteilles. Toutes nos félicitations
J.A.S.

Un été musical" les 28 et 29 juillet 2016



La 3e édition du Festival International de guitare associera cette année, les 28 et 29  juillet prochains, la guitare, la flûte et le violoncelle.
Des programmes originaux seront présentés au public :
sur les thèmes « Couleurs d’Argentine du  Brésil et d’Espagne » le jeudi 28 juillet
et « Musiques à travers les siècles » le vendredi 29 juillet.

Des artistes tels que :
- Le Duo de guitares Cantiga (Anastasia Maximkina-Philippe Villa),
- la flûtiste Krystina Landova (République Tchèque),
- la violoncelliste Ekaterina Gorynina (Russie)
- et le quatuor de guitares "Alliance"(Simon Sillas-Simon Barbanneau-Benoit Tudo-Ronan Vinet),
se produiront sur scène pour mettre à l’honneur les grands classiques de la musique.

Homélie du cardinal André Vingt-Trois – Messe pour les victimes de Saint-Étienne du Rouvray

DR

Mercredi 27 juillet 2016 – Cathédrale Notre-Dame de Paris

Mesdames et Messieurs,
Frères et Sœurs,
1. Seigneur, nous as-tu abandonnés ?
« Serais-tu pour moi un mirage, comme une eau incertaine ? »En ce moment terrible que nous vivons, comment ne ferions-nous pas nôtre ce cri vers Dieu du prophète Jérémie au milieu des attaques dont il était l’objet ? Comment ne pas nous tourner vers Dieu et comment ne pas Lui demander des comptes ? Ce n’est pas manquer à la foi que de crier vers Dieu. C’est, au contraire, continuer de lui parler et de l’invoquer au moment même où les événements semblent remettre en cause sa puissance et son amour. C’est continuer d’affirmer notre foi en Lui, notre confiance dans le visage d’amour et de miséricorde qu’il a manifesté en son Fils Jésus-Christ.
Ceux qui se drapent dans les atours de la religion pour masquer leur projet mortifère, ceux qui veulent nous annoncer un Dieu de la mort, un moloch qui se réjouirait de la mort de l’homme et qui promettrait le paradis à ceux qui tuent en l’invoquant, ceux-là ne peuvent pas espérer que l’humanité cède à leur mirage. L’espérance inscrite par Dieu au cœur de l’homme a un nom, elle se nomme la vie. L’espérance a un visage, le visage du Christ livrant sa vie en sacrifice pour que les hommes aient la vie en abondance. L’espérance a un projet, le projet de rassembler l’humanité en un seul peuple, non par l’extermination mais par la conviction et l’appel à la liberté. C’est cette espérance au cœur de l’épreuve qui barre à jamais pour nous le chemin du désespoir, de la vengeance et de la mort.
C’est cette espérance qui animait le ministère du P. Jacques Hamel quand il célébrait l’Eucharistie au cours de laquelle il a été sauvagement exécuté. C’est cette espérance qui soutient les chrétiens d’Orient quand ils doivent fuir devant la persécution et qu’ils choisissent de tout quitter plutôt que de renoncer à leur foi. C’est cette espérance qui habite le cœur des centaines de milliers de jeunes rassemblés autour du Pape François à Cracovie. C’est cette espérance qui nous permet de ne pas succomber à la haine quand nous sommes pris dans la tourmente.
Cette conviction que l’existence humaine n’est pas un simple aléa de l’évolution voué à la destruction inéluctable et à la mort habite le cœur des hommes quelles que soient leurs croyances et leurs religions. C’est cette conviction qui a été blessée sauvagement à Saint-Étienne du Rouvray et c’est grâce à cette conviction que nous pouvons résister à la tentation du nihilisme et au goût de la mort. C’est grâce à cette conviction que nous refusons d’entrer dans le délire du complotisme et de laisser gangréner notre société par le virus du soupçon.
On ne construit pas l’union de l’humanité en chassant les boucs-émissaires. On ne contribue pas à la cohésion de la société et à la vitalité du lien social en développant un univers virtuel de polémiques et de violences verbales. Insensiblement, mais réellement cette violence virtuelle finit toujours par devenir une haine réelle et par promouvoir la destruction comme moyen de progrès. Le combat des mots finit trop souvent par la banalisation de l’agression comme mode de relation. Une société de confiance ne peut progresser que par le dialogue dans lequel les divergences s’écoutent et se respectent.
2. La peur de tout perdre
La crise que traverse actuellement notre société nous confronte inexorablement à une évaluation renouvelée de ce que nous considérons comme les biens les plus précieux pour nous. On invoque souvent les valeurs, comme une sorte de talisman pour lequel nous devrions résister coûte que coûte. Mais on est moins prolixe sur le contenu de ces valeurs, et c’est bien dommage. Pour une bonne part, la défiance à l’égard de notre société, – et sa dégradation en haine et en violence – s’alimente du soupçon selon lequel les valeurs dont nous nous réclamons sont très discutables et peuvent être discutées. Pour reprendre les termes de l’évangile que nous venons d’entendre : quel trésor est caché dans le champ de notre histoire humaine, quelle perle de grande valeur nous a été léguée ? Pour quelles valeurs sommes-nous prêts à vendre tout ce que nous possédons pour les acquérir ou les garder ? Peut-être, finalement, nos agresseurs nous rendent-ils attentifs à identifier l’objet de notre résistance ?
Quand une société est démunie d’un projet collectif, à la fois digne de mobiliser les énergies communes et capable de motiver des renoncements particuliers pour servir une cause et arracher chacun à ses intérêts propres, elle se réduit à un consortium d’intérêts dans lequel chaque faction vient faire prévaloir ses appétits et ses ambitions. Alors, malheur à ceux qui sont sans pouvoir, sans coterie, sans moyens de pression ! Faute de moyens de nuire, ils n’ont rien à gagner car ils ne peuvent jamais faire entendre leur misère. L’avidité et la peur se joignent pour défendre et accroître les privilèges et les sécurités, à quelque prix que ce soit.
Est-il bien nécessaire aujourd’hui d’évoquer la liste de nos peurs collectives ? Si nous ne pouvons pas nous en affranchir, en nommer quelques-unes nous donne du moins quelque lucidité sur le temps que nous vivons. Jamais sans doute au cours de l’histoire de l’humanité, nous n’avons connu globalement plus de prospérité, plus de commodités de vie, plus de sécurité, qu’aujourd’hui en France. Les plus anciens n’ont pas besoin de remonter loin en arrière pour évoquer le souvenir des misères de la vie, une génération suffit. Tant de biens produits et partagés, même si le partage n’est pas équitable, tant de facilités à vivre ne nous empêchent pas d’être rongés par l’angoisse. Est-ce parce que nous avons beaucoup à perdre que nous avons tant de peurs ?
L’atome, la couche d’ozone, le réchauffement climatique, les aliments pollués, le cancer, le sida, l’incertitude sur les retraites à venir, l’accompagnement de nos anciens dans leurs dernières années, l’économie soumise aux jeux financiers, le risque du chômage, l’instabilité des familles, l’angoisse du bébé non-conforme, ou l’angoisse de l’enfant à naître tout court, l’anxiété de ne pas réussir à intégrer notre jeunesse, l’extension de l’usage des drogues, la montée de la violence sociale qui détruit, brûle, saccage et violente, les meurtriers aveugles de la conduite automobile… Je m’arrête car vous pouvez très bien compléter cet inventaire en y ajoutant vos peurs particulières. Comment des hommes et des femmes normalement constitués pourraient-ils résister sans faiblir à ce matraquage ? Matraquage de la réalité dont les faits divers nous donnent chaque jour notre dose. Matraquage médiatique qui relaie la réalité par de véritables campagnes à côté desquelles les peurs de l’enfer des prédicateurs des siècles passés font figure de contes pour enfants très anodins.
Comment s’étonner que notre temps ait vu se développer le syndrome de l’abri ? L’abri antiatomique pour les plus fortunés, abri de sa haie de thuyas pour le moins riche, abri de ses verrous, de ses assurances, appel à la sécurité publique à tout prix, chasse aux responsables des moindres dysfonctionnements, bref nous mettons en place tous les moyens de fermeture. Nous sommes persuadés que là où les villes fortifiées et les châteaux-forts ont échoué, nous réussirons. Nous empêcherons la convoitise et les vols, nous empêcherons les pauvres de prendre nos biens, nous empêcherons les peuples de la terre de venir chez nous. Protection des murs, protection des frontières, protection du silence. Surtout ne pas énerver les autres, ne pas déclencher de conflits, de l’agressivité, voire des violences, par des propos inconsidérés ou simplement l’expression d’une opinion qui ne suit pas l’image que l’on veut nous donner de la pensée unique.
Silence des parents devant leurs enfants et panne de la transmission des valeurs communes. Silence des élites devant les déviances des mœurs et légalisation des déviances. Silence des votes par l’abstention. Silence au travail, silence à la maison, silence dans la cité ! A quoi bon parler ? Les peurs multiples construisent la peur collective, et la peur enferme. Elle pousse à se cacher et à cacher.
C’est sur cette inquiétude latente que l’horreur des attentats aveugles vient ajouter ses menaces. Où trouverons-nous la force de faire face aux périls si nous ne pouvons pas nous appuyer sur l’espérance ? Et, pour nous qui croyons au Dieu de Jésus-Christ, l’espérance c’est la confiance en la parole de Dieu telle que le prophète l’a reçue et transmise : « Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer. Je te délivrerai de la main des méchants, je t’affranchirai de la poigne des puissants. »
« Mon rempart, c’est Dieu, le Dieu de mon amour. »
Amen !
Cardinal André VINGT-TROIS
Archevêque de Paris.

mercredi 27 juillet 2016

Le message du Père François



Rassemblés pour célébrer le Prince de la Paix, nous sommes sidérés par cet assassinat barbare de Jacques Hamel prêtre, âgé de 86 ans, égorgé en pleine messe. La réaction instinctive d’un chacun, c’est de frapper encore plus fort, parce que c’est injuste et intolérable. Mais, n’oublions pas la raison de notre présence ici : c’est que Jésus a quelque chose à nous proposer dans les pires situations. Lui-même, affronté à la violence et à la haine, Jésus demande à Pierre de remettre son épée dans le fourreau. Jésus refuse de rajouter de la haine et de la violence qui ne peut déboucher que sur des règlements de compte, et cela n’est pas la justice. Par contre, il interpelle celui qui l’a frappé : « Pourquoi me frappes-tu ? » Il fait appel à la conscience.

Devant ces drames qui se multiplient, il faut d’autant plus de recul et de discernement, pour mettre nos pas dans les pas de Jésus. « Soyez miséricordieux comme votre Père céleste est miséricordieux. »
                                  ooOOOoo

« En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »
                                 
                                                       oooOOooo




La vie d’un homme, fût-il dans l’abondance, ne dépend pas de ses richesses… Pourtant, dans notre société de consommation, il n’est pas facile, de résister à cette invincible attirance vers les biens matériels qui procurent le confort et l’illusion d’une vie réussie.
De plus, on nous dit qu’il est indispensable de consommer, afin que la machine économique tourne bien. Pour que le chômage puisse régresser, il faut que la production augmente ! Comment pourrions-nous refuser un programme si alléchant et nous conduire en mauvais citoyens ? Comment refuser de soutenir une machine si bien huilée ? Or, ce n’est pas le cas. Tout est fait pour mobiliser notre affection et notre intelligence pour les mettre au pied d’un nouveau dieu, qu’on appelle le grand marché mondial incontournable, qui est un marché de dupe. Or, à la COP 21, en décembre dernier, les représentants de tous les pays du monde ont pris des engagements pour sauvegarder la planète. Le  réchauffement climatique est particulièrement lié aux façons habituelles de produire et de consommer. Cela exige des nouvelles façons de nous conduire.
De plus, notre patrimoine et tous nos biens, acquis à la force du travail et à la sueur de nos fronts, nous tenons à les assurer contre tous les risques, comme s’il s’agissait d’en garantir la possession éternelle. Et pourtant, nous le savons tous, nous quitterons ce monde nus comme nous y sommes venus.
D’ailleurs, en avançant en âge, nous réalisons combien est fragile et précaire tout ce que nous essayons de construire à chaque instant de notre vie. Tout peut être remis en question à chaque instant. Notre attention ne doit donc pas cibler l’accumulation des choses matérielles. Au contraire avec nos fragilités, nous devons surtout prendre soin de nos liens avec les autres et avec Dieu. Pour chaque être humain, la vraie richesse : c’est la qualité de nos relations humaines. N’est-ce pas la raison de notre rassemblement aujourd’hui ? Il s’agit du vrai trésor de nos liens avec Dieu et avec les Hommes.
            Dans l’évangile de ce jour, un homme fait appel à Jésus pour garantir son héritage. Jésus, quant à lui, situe bien le problème : c’est à chacun de gérer ses affaires. Par la parabole de l’homme riche, Jésus lui rappelle sa fragilité, au point de le traiter de « fou ». « Tu amasses pour toi-même au lieu d’être riche aux yeux de Dieu. » Jésus nous traite également de « fou » quand nous sommes tellement pris par l’âpreté  au gain au détriment des services à rendre, des engagements dans la vie sociale, on n’a plus de temps pour se détendre, de s’informer, de lire, de prier.
La première lecture de l’Ecclésiaste confirme ce jugement : « Que reste-t-il à l’homme de toute la peine et de tous les calculs pour lesquels il se fatigue sous le soleil ? »
Nous voilà donc projetés, par la force des choses, bien au-delà de nos petits calculs mesquins et nos petits intérêts personnels ou familiaux à sauvegarder. Face à tous les problèmes qui émergent et que nous ne pouvons ignorer : réchauffement de la planète, génétique et clonage, éthique, santé pour tous, développement harmonieux de l’ensemble de l’humanité, partage des biens, croissance, l’avenir des jeunes… notre responsabilité de citoyens du monde et de chrétiens est en jeu. Ce qui nous est demandé c’est de gérer le bien de toute l’humanité et non de nous enrichir personnellement. Car l’enrichissement des uns se fait toujours au détriment des autres. L’accaparement  des uns affame les autres, la pollution des uns empeste les autres… Ne nous déchargeons pas trop vite sur les “politiques” car, dans ce réseau d’interdépendance, chacun de nous, si petit soit-il, à son rôle à jouer.
Tous les ans, le CCFD-Terre Solidaire invite à la réflexion et à l’action dans le sens de la planète et le respect du développement de toute l’humanité.
Cela suppose évidemment une certaine vision du monde, un regard de foi sur  notre destinée, et cela exige que nous ne limitions pas notre horizon aux seules choses de la terre. Actuellement, ce dimanche à Cracovie, le Pape interpelle les jeunes pour qu’ils prennent toute la place qui leur revient pour s’engager dans les communautés humaines et spirituelles.


Rude chemin pour un croyant dans un monde qui pousse à la facilité relative, qui nous pousse à la consommation avec un lendemain qui déchante bien souvent.
Que le Seigneur nous donne lucidité et sagesse – sans elles, les chrétiens ne pourront témoigner de rien au milieu du monde.

François, prêtre retraité


C'est la fête à la Table Paysanne, le dimanche 31 juillet



mercredi 27 juillet 2016


La Table Paysanne fête dimanche son dixième anniversaire



Sandra Runstadler secondée par sa mère Christine a ouvert le restaurant
 La Table paysanne il y a dix ans. L’ancien café est devenu le bar et la salle de danse, transformée après guerre en écurie et porcherie, redevenue une belle salle de restaurant. Les fins gourmets et amateurs de restauration paysanne ont apprécié ses spécialités préparées avec les produits de la ferme de Weiskirch, gérée par son père Noël et son fils David.  On a pu  déguster le jambon fumé, le fromage de tête, le pâté de campagne, les terrines, etc... 


Lors de l’inauguration officielle Sandra  a affirmé dans son allocution que“ la vocation de cette table paysanne est d’offrir aux clients des produits de la ferme   et du terroir du Bitcherland dans un cadre à l’ancienne qui sera la vitrine d’une belle région, trop méconnue pourtant, le Bitcherland et sa population qui a su garder son identité.” Elle a tenu parole et grâce à son équipe bien rodée et ses cuisiniers, La table Paysanne a su satisfaire de nombreux clients qui apprécient tous la convivialité et la bonne cuisine paysanne du Bitcherland préparée avec soin et amour par toute l’équipe sous la direction de son   chef cuisinier Ludovic Stauter




DR
Dimanche, 31 juillet La Table paysanne fête sont dixième anniversaire et inaugurera  l’aire de jeux attenant au restaurant.
J.A.S

La Table Paysanne fête dimanche son dixième anniversaire



Sandra Runstadler secondée par sa mère Christine a ouvert le restaurant La Table paysanne il y a dix ans. L’ancien café est devenu le bar et la salle de danse, transformée après guerre en écurie et porcherie, redevenue une belle salle de restaurant. Les fins gourmets et amateurs de restauration paysanne ont apprécié ses spécialités préparées avec les produits de la ferme de Weiskirch, gérée par son père Noël et son fils David.  On a pu  déguster le jambon fumé, le fromage de tête, le pâté de campagne, les terrines, etc... 


Lors de l’inauguration officielle Sandra  a affirmé dans son allocution que“ la vocation de cette table paysanne est d’offrir aux clients des produits de la ferme   et du terroir du Bitcherland dans un cadre à l’ancienne qui sera la vitrine d’une belle région, trop méconnue pourtant, le Bitcherland et sa population qui a su garder son identité.” Elle a tenu parole et grâce à son équipe bien rodée et ses cuisiniers, La table Paysanne a su satisfaire de nombreux clients qui apprécient tous la convivialité et la bonne cuisine paysanne du Bitcherland préparée avec soin et amour par toute l’équipe sous la direction de son   chef cuisinier Ludovic Stauter




DR
Dimanche, 31 juillet La Table paysanne fête sont dixième anniversaire et inaugurera  l’aire de jeux attenant au restaurant.
J.A.S


Communiqué de presse de l'archevêuqe de Rouen



"De Cracovie, j’apprends la tuerie advenue ce matin à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Elle fait trois victimes : le prêtre, le Père Jacques Hamel, 84 ans, et les auteurs de l’assassinat. Trois autres personnes sont blessées dont une très grièvement. Je crie vers Dieu, avec tous les hommes de bonne volonté. J’ose inviter les non-croyants à s’unir à ce 
cri ! Avec les jeunes des JMJ, nous prions comme nous avons prié autour de la tombe du Père Popielusko à Varsovie, assassiné sous le régime communiste. Le vicaire général, le Père Philippe Maheut, est sur place depuis les premiers moments. Je serai dès ce soir dans mon diocèse auprès des familles et de la communauté paroissiale très choquée. L’Eglise catholique ne peut prendre d’autres armes que la prière et la fraternité entre les hommes. Je laisse ici des centaines de jeunes qui sont l’avenir de l’humanité, la vraie. Je leur demande de ne pas baisser les bras devant les violences et de devenir des apôtres de la civilisation de l’amour."

mardi 26 juillet 2016

Solidarité chrétienne et sonnerie du glas simultanée





Alors que la nouvelle du drame abominable qui s'est déroulé ce matin en l'église catholique de Saint Étienne du Rouvray nous laisse sans voix, l'Union des Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine demande à ses paroisses de s'associer au glas que la Cathédrale de Strasbourg va faire résonner ce mardi 26 juillet à 19h. Sonner les cloches de nos églises en même temps sera un signe fort de sympathie et de solidarité chrétiennes que nous voulons manifester.

Les brèves de Sarreguemines Confluence


Woustviller

Soirée rétro

Photos DR

Deux orchestres emblématiques se produiront à la salle W à Woustviller le samedi 10 septembre 2016. Ce sera Gérardo avec sa chanteuse de groupe Sissy ainsi que le célèbre orchestre Marley Brown. Ils nous feront revivre les bals d’antan. Les billets d’entrée à 15 € seront en vente au tabac presse Calis à Woustviller, à la Boîte à musique à Sarreguemines  et à la maison de presse George au Super de Rohrbach-lès-Bitche. 
Renseignements au 06 81 37 11 96.






Sarreguemines

Fermeture de l’Isfec

L’Institut supérieur de formation esthétique et coiffure de Sarreguemines ferme ses portes à la fin de l’année scolaire, faute d’effectifs suffisants après quatre ans d’existence. Elle n’a que 55 élèves en 2016, alors qu’il en faudrait 100 pour ne pas avoir de déficit. Pour la directrice Nathalie Chéry, économiquement, la situation n’était plus viable. 

58 nouveaux infirmiers

Le taux de réussite de l’institut en soins infirmiers de Sarreguemines, dirigée par Nathalie Bouring a été de 93,5% en 2016. 49 femmes et 9 hommes ont réussi leur examen. Angélique Gilson Rimlinger est la major de promotion avec 15,75 /20. Sept nouveaux infirmiers vont rejoindre l’hôpital Robert-Pax et 12 le Centre hospitalier spécialisé de Sarreguemines.

Nouveaux parcmètres

Actuellement, la ville de Sarreguemines change les 37 parcmètres. Les nouveaux accepteront aussi les cartes bancaires et  d’ici la fin de l’année, on devrait pouvoir régler son stationnement avec une application de son smartphone. Par contre, chaque conducteur devra y  entrer le numéro de la plaque d’immatriculation de son véhicule. Avec cette information supplémentaire les policiers municipaux  pourront vérifier si c’est le bon véhicule  qui a été enregistré à l’horodateur.

Grosbliederstroff

Travaux sur la zone

Ce ne sera qu’en octobre que débuteront les travaux de réaménagement de l’Avenue marchande de Grosbliederstroff. Grâce à ces travaux, les élus comptent redonner un peu de vitalité à cette zone bâtie autour du supermarché Record. La communauté d’agglomération finance ces travaux évalués à 1,7 M€.

Welferding

Nouveau président

Manquant de disponibilité Patrice Dann, tout en restant au comité cède la présidence à Jean-Paul Allard. Le club de football fêtera le 70 ème anniversaire du 10 au 14 août. Un tournoi sera organisé avec six équipes et un match de gala opposant Sarreguemines à Saint-Avold le samedi de 13 h à 16 h 30. De plus une marche populaire sera organisée  le samedi 3 décembre avec départ au gymnase du Rowing-club. La randonnée du 1er mai sera reconduite en 2017 avec un repas  à la maison du quartier.

Wiesviller

Du renouveau

Au club de football Wies-Woelf 93, Denis Mehlinger passe  le relais à Jordan Heil qui est non seulement le nouveau président du club, mais aussi le capitaine de l’équipe première. De plus, Jordan Heil est le nouvel entraîneur pour qui cette nouvelle saison doit être celle du renouveau. L’objectif à atteindre pour la nouvelle saison: la montée de l’équipe première.

Metzing

L’Écrin

Les conseillers ont donné un nom à la nouvelle salle communale de l’étang qui s’appellera : L’Écrin. De plus, de l’enrobé sera posé sur le sentier reliant le village à L’Écrin.  Ces travaux  sont évalués à 15 750 € H.T.

Grundviller

Brocante de nuit

L’Association Sainte-Anne  organise sa brocante de nuit le samedi 30 juillet aux abords de la salle polyvalente. A partir de 17 h, les percussionnistes de l’association Kalan feront une démonstration de djembé. Un bal populaire animera la soirée. Une partie des bénéfices  sera reversée  aux associations Agir ensemble et Kalan.

J.A.S.




Nature et patrimoine au Moulin d'Eschviller

Photo JAS
Découvrez l’écosystème d’un fond de vallée par un sentier qui franchit la rivière et le canal alimentant le moulin grâce à un système de vannage. Clément Behr vous fera découvrir non seulement les vertus des plantes médicinales qui poussent dans la vallée bucolique de la Schwalb, mais aussi le patrimoine particulier  qu'on trouve autour du moulin d'Eschviller.
De 16h à 18h - Devant le moulin d'Eschviller à VOLMUNSTER
Animateurs : Clément Behr,  
Gratuit - Chaussures de marche - Rens. : 03 87 96 76 40