vendredi 26 février 2021

La dernière classe du 11 mai 1871 en Alsace Moselle, en juin 1940, cela s'est reproduit


Aujourd’hui, un ami m’a transmis ce très beau texte, toujours plein de sens à une époque où, par notre complicité résignée, nous sommes en train de trahir tous ceux qui se sont battus, autrefois, pour une certaine FRANCE 🇫🇷 
 
PS

Pour nos enfants,  petits-enfants et arrière-petits-enfants.. 
Alphonse Daudet  est né à Bezouce ( Gard ) entre Remoulins et Nîmes !

 


 Ce matin-là j'étais très en retard pour aller à l'école, et j'avais grand
peur d'être grondé, d'autant que M. Hamel nous avait dit qu'il nous
interrogerait sur les participes, et je n'en savais pas le premier mot.
Un moment l'idée me vint de manquer la classe et de prendre ma
course à travers champs.

Le temps était si chaud, si clair.

On entendait les merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré Rippert
derrière la scierie, les Prussiens faisaient l'exercice. 
Tout cela me tentait bien plus que la règle des participes; mais j'eus la
force de résister, 
et je courus bien vite vers l'école.

En passant devant la mairie, je vis qu'il y avait du monde arrêté près du
petit grillage aux affiches.

C'est de là que nous sont venues toutes les mauvaises nouvelles,
les batailles perdues, les réquisitions, les ordres de   kommandantur.

Et je pensai sans m'arrêter: « Qu'est-ce qu'il y a encore ? »


Alors, comme je traversais la place en courant, le forgeron Wachter,
qui était là avec son apprenti en train de lire l'affiche, me cria:

« Ne te dépêche pas tant, petit; tu y arriveras toujours assez tôt à ton école ! »

Je crus qu'il se moquait de moi, et j'entrai tout essoufflé dans la petite
cour de M. Hamel.

         D'ordinaire, au commencement de la classe, il se faisait un grand tapage qu'on
         entendait jusque dans la rue, les    pupitres ouverts, fermés, les leçons qu'on
         répétait très haut tous ensemble en se bouchant les oreilles pour mieux apprendre,
         et la grosse règle du maître qui tapait sur les tables:

  « Un peu de silence ! »

Je comptais sur tout ce train pour gagner mon banc sans être vu; mais
justement ce jour-là tout était tranquille, comme un matin de dimanche.

Par la fenêtre ouverte, je voyais mes camarades déjà rangés à leurs places,
et M. Hamel, qui passait et repassait avec la terrible règle en fer sous le bras.

Il fallut ouvrir la porte et entrer au milieu de ce grand calme.

Vous pensez, si j'étais rouge et si j'avais peur!

Eh bien, non. M. Hamel me regarda sans colère et me dit très doucement:

Va vite à ta place, mon petit Frantz; nous allions commencer sans toi. »

J'enjambai le banc et je m'assis tout de suite à mon pupitre.

Alors seulement, un peu remis de ma frayeur, je remarquai que notre maître avait
sa belle redingote verte, son jabot plissé fin et la calotte de soie noire brodée qu'il
ne mettait que les jours d'inspection ou de distribution de prix.

Du reste, toute la classe avait quelque chose d'extraordinaire et de solennel.

Mais ce qui me surprit le plus, ce fut de voir au fond de la salle, sur les bancs qui
restaient vides d'habitude, des gens du village assis et silencieux comme nous,
le vieux Hauser avec son tricorne, l'ancien maire, l'ancien facteur, et puis d'autres
personnes encore.

Tout ce monde-là paraissait triste; et Hauser avait apporté un vieil abécédaire
mangé aux bords qu'il tenait grand ouvert sur ses genoux, avec ses grosses lunettes
posées en travers des pages.

Pendant que je m'étonnais de tout cela, M. Hamel était monté dans sa chaire,
et de la même voix douce et grave dont il m'avait reçu, il nous dit:

« Mes enfants, c'est la dernière fois que je vous fais la classe.
L'ordre est venu de Berlin de ne plus enseigner que l'allemand dans les écoles de l'Alsace
et de la Lorraine... Le nouveau maître arrive demain.
Aujourd'hui c'est votre dernière leçon de français. Je vous prie d'être bien attentifs.»

Ces quelques paroles me bouleversèrent. Ah ! les misérables, voilà ce qu'ils
avaient affiché à la mairie.

Ma dernière leçon de français !...

Et moi qui savais à peine écrire ! Je n'apprendrais donc jamais !

Il faudrait donc en rester là !... Comme je m'en voulais maintenant du temps perdu,
des classes manquées à courir les nids ou à faire des glissades sur la Saar !

Mes livres que tout à l'heure encore je trouvais si ennuyeux, si lourds à porter, ma
grammaire, mon histoire sainte me semblaient à présent de vieux amis qui me feraient
beaucoup de peine à quitter.

C'est comme M. Hamel. L'idée qu'il allait partir, que je ne le verrais plus me faisait
oublier les punitions et les coups de règle.

Pauvre homme !

C'est en l'honneur de cette dernière classe qu'il avait mis ses beaux habits
du dimanche, et maintenant je comprenais pourquoi ces vieux du village
étaient venus s'asseoir au bout de la salle.

Cela semblait dire qu'ils regrettaient de ne pas y être venus plus souvent, à cette école.
C'était aussi comme une façon de remercier notre maître de ses quarante ans de
bons services, et de rendre leurs devoirs à la patrie qui s'en allait...

J'en étais là de mes réflexions, quand j'entendis appeler mon nom.

C'était mon tour de réciter.

Que n'aurais-je pas donné pour pouvoir dire tout au long cette fameuse règle des
participes, bien haut, bien clair, sans une faute; mais je m'embrouillai aux premiers mots,
et je restai debout à me balancer dans mon banc, le cœur gros, sans oser lever la tête.

J'entendais M. Hamel qui me parlait:

«Je ne te gronderai pas, mon petit Frantz, tu dois être assez puni... voilà ce que c'est.

Tous les jours on se dit: Bah ! j'ai bien le temps. J'apprendrai demain.

Et puis tu vois ce qui arrive... Ah! ç'a été le grand malheur de notre Alsace de toujours
remettre son instruction à demain.

Maintenant ces gens-là sont en droit de nous dire: Comment !

Vous prétendiez être Français, et vous ne savez ni parler ni écrire votre langue !...

Dans tout ça, mon pauvre Frantz, ce n'est pas encore toi le plus coupable.

Nous avons tous notre bonne part de reproches à nous faire.

« Vos parents n'ont pas assez tenu à vous voir instruits.
Ils aimaient mieux vous envoyer travailler à la terre ou aux filatures pour
avoir quelques sous de plus.

Moi-même n'ai-je rien à me reprocher?

Est-ce que je ne vous ai pas souvent fait arroser mon jardin au lieu de travailler?

Et quand je voulais aller pêcher des truites, est-ce que je me gênais pour
vous donner congé ?... »

Alors d'une chose à l'autre, M. Hamel se mit à nous parler de la langue
française, disant que c'était la plus belle langue du monde, la plus claire,
la plus solide: qu'il fallait la garder entre nous et ne jamais l'oublier, parce
que, quand un peuple tombe esclave, tant qu'il tient sa langue, c'est
comme s'il tenait la clef de sa prison...

Puis il prit une grammaire et nous lut notre leçon.

J'étais étonné de voir comme je comprenais.

Tout ce qu'il disait me semblait facile, facile.

Je crois aussi que je n'avais jamais si bien écouté, et que lui non plus n'avait
jamais mis autant de patience à ses explications.

On aurait dit qu'avant de s'en aller le pauvre homme voulait nous donner
tout son savoir, nous le faire entrer dans la tête d'un seul coup.

La leçon finie, on passa à l'écriture. Pour ce jour-là, M. Hamel nous avait
préparé des exemples tout neufs, sur lesquels était écrit en belle ronde :
France, Alsace, France, Alsace. Cela faisait comme des petits drapeaux
qui flottaient tout autour de la classe pendu à la tringle de nos pupitres.

Il fallait voir comme chacun s'appliquait, et quel silence !

On n'entendait rien que le grincement des plumes sur le papier.

Un moment des hannetons entrèrent; mais personne n'y fit attention, pas même
les tout petits qui s'appliquaient à tracer leurs bâtons, avec un cœur, une conscience,
comme si cela encore était du français... Sur la toiture de l'école, des pigeons
roucoulaient bas, et je me disais en les écoutant:

        « Est-ce qu'on ne va pas les obliger à chanter en allemand, eux aussi ? »

De temps en temps, quand je levais les yeux de dessus ma page, je voyais M. Hamel
immobile dans sa chaire et fixant les objets autour de lui comme s'il avait voulu
emporter dans son regard toute sa petite maison d'école... Pensez !

Depuis quarante ans, il était là à la même place, avec sa cour en face de lui et sa
classe toute pareille.

Seulement les bancs, les pupitres s'étaient polis, frottés par l'usage; les noyers de
la cour avaient grandi, et le houblon qu'il avait planté lui-même enguirlandait
maintenant les fenêtres jusqu'au toit.

Quel crève-cœur ça devait être pour ce pauvre homme de quitter toutes ces
choses, et d'entendre sa sœur qui allait, venait, dans la chambre au-dessus,
en train de fermer leurs malles ! car ils devaient partir le lendemain, s'en aller
du pays pour toujours.

Tout de même il eut le courage de nous faire la classe jusqu'au bout.

Après l'écriture, nous eûmes la leçon d'histoire; ensuite les petits chantèrent
tous ensemble le BA BE BI BO BU.

Là-bas au fond de la salle, le vieux Hauser avait mis ses lunettes, et, tenant
son abécédaire à deux mains, il épelait les lettres avec eux.

On voyait qu'il s'appliquait lui aussi; sa voix tremblait d'émotion, et c'était si
drôle de l'entendre, que nous avions tous envie de rire et de pleurer.

Ah ! je m'en souviendrai de cette dernière classe...

Tout à coup l'horloge de l'église sonna midi, puis l’angélus.
Au même moment, les trompettes des Prussiens qui revenaient de
l'exercice éclatèrent sous nos fenêtres...
M. Hamel se leva, tout pâle, dans sa chaire. Jamais il ne m'avait paru si grand.

« Mes amis, dit-il, mes amis, je... je... »

  Mais quelque chose l'étouffait. Il ne pouvait pas achever sa phrase.

Alors il se tourna vers le tableau, prit un morceau de craie, et, en appuyant
de toutes ses forces, il écrivit aussi gros qu'il put:

  « VIVE LA FRANCE ! »

 

Puis il resta là, la tête appuyée au mur, et, sans parler, avec sa main
il nous faisait signe:

« C'est fini... allez-vous-en. »

 

              Ce conte d'Alphonse Daudet est tiré des " Contes du lundi " .

 

 L'histoire se passe en 1871 après la défaite et l'occupation de
l'Alsace-Lorraine par les prussiens ....

" L’Angélus sonna . Suivi des trompettes prussiennes .

Le français cessa d'être la langue enseignée "!

 

A lire , pour ceux qui aiment la poésie , pour ceux qui aiment  la France .

Avant peut-être que  d’autres trompettes sonnent comme  le firent à cette
époque  les Prussiennes . 

Comme cet instituteur écrivons  " Vive la France " au tableau noir pendant qu'il en est encore temps ! 

Planning des actions ML du mois de mars

 


mercredi 24 février 2021

Le message du Père François

« En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».



Tous les jours nous avons droit à des commentaires, parfois contradictoires, sur le virus et sa contamination aux variants. A force de rabâcher, les gens sont fatigués et ça joue sur leur moral. Ces dernières semaines on a souligné que les Français étaient devenus les champions du pessimisme depuis cette pandémie. On peut énumérer les difficultés à venir qui paraissent insurmontables : les magasins qui mettent la clé sous le paillasson, le nombre croissant des chômeurs, les fermetures d’entreprises, réduction d’emplois dans les services publics, les étudiants sont dans l’expectative et attendent de quoi sera fait demain ! Chacun a de quoi allonger la liste.
Est-ce que l’Evangile que nous venons d’entendre, n’a pas ses racines plantées dans un terrain semblable ? Devant ces foules désorientées, écrasées qui cherchent des solutions, il y a de quoi s’user, se fatiguer et désespérer. Alors, « Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. »
Nous connaissons tous des visages qui redonnent confiance, qu’ils soient jeunes ou adultes, souffrants ou déformés, élégants ou difformes, qui rayonnent d’indicible beauté. Ils disent mieux que tous les mots et les discours : la richesse intérieure, l’amitié, la chaleur, la lumière. On se sent bien en leur compagnie et on souhaite que cela puisse durer. Cette expérience nous l’avons vécue comme bénévoles et aumônier auprès de nos frères handicapés.
Un visage et un regard suffisent parfois - souvent - à fonder l’aventure d’une vie sur un amour partagé avant les premiers échanges et les premiers projets.
Les disciples voient, lors de la transfiguration, le visage de Jésus brillant comme le soleil. Leurs mots, sans doute, sont impuissants à décrire vraiment ce qu’il leur est donné de voir, car ils quittent un instant le monde des hommes et de la terre qui leur colle à la peau, pour entrer dans le monde de Dieu, la terre promise à tous les élus. Visage de Jésus, visage rayonnant d’un Dieu épris de l’homme.
En un éclair, les trois disciples privilégiés - Pierre, Jacques et Jean - voient, l’Ancien et le Nouveau Testament réunis. Dans la rencontre de Jésus avec Moïse et Elie, ils comprennent que Jésus, leur ami, se situe dans la tradition de la loi et des prophètes. Dans cette symphonie de lumière et de blancheur, ils soupçonnent un monde nouveau. Ils s’en souviendront aux heures sombres du doute, de l’incompréhension, de la croix, de la mort. Dans la nuée, ils approchent la vérité de Dieu et de son amour sans limites. Cette vision est un moment exceptionnel. Chacun peut avoir la grâce d’en être illuminé. Ce sont des moments forts et rares qui méritent qu’on s’en souvienne, parce qu’ils seront essentiels dans les moments difficiles. Ces moments de lucidité ont aidé Jésus dans les moments difficiles d’affrontements, de contestations sur le chemin qui va le conduire à la mort. Sans ces temps forts, si nécessaires à notre vie, la vie perd son goût, sa saveur, son sens : à quoi bon vivre !
« Jésus leur défendit de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu avant que le Fils de l’Homme soit ressuscité d’entre les morts. » Au stade où ils en étaient, les apôtres ne pouvaient pas comprendre la signification de cette vision. Après les événements de la mort et de la résurrection, ils se rappelleront que Jésus leur avait annoncé sa résurrection. Ne sommes-nous pas dans la même situation que les apôtres devant les épreuves qui nous tombent dessus ? C’est en faisant la relecture de notre vie, que nous pouvons décrypter, comprendre, approcher d’une façon nouvelle le mystère de Dieu présent à notre existence. Pour cela, il faut prendre les moyens.
En ce temps de carême des chrétiens se retrouvent pour réfléchir sur l’actualité de la Bonne Nouvelle. L’Eglise, en proposant ces 40 jours de carême tous les ans, a conscience de l’évolution de la vie et de la société. C’est pourquoi, chacun est appelé à se renouveler sérieusement, non pas pour faire semblant mais pour toucher les questions essentielles de la vie d’aujourd’hui.
Il y a des lieux concrets où nous vivons, où nous sommes engagés, où nous réagissons : dans nos familles, nos quartiers, nos lieux de travail, la rue, la voiture, l’école, les associations. C’est dans ces lieux bien concrets, si nous voulons bien l’écouter, que Dieu nous interpelle sur notre façon de vivre et de nous comporter.
Quoiqu’il arrive, Dieu nous aime, il ne revient pas en arrière et il a besoin de chacun pour que grandissent la paix, la justice, le respect, en un mot son Royaume ! Puissions-nous entendre, reconnaître et mettre en œuvre ce message du Père : « Tu es mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour » !

François, Prêtre retraité





samedi 20 février 2021

Déjections canines sur les espaces publics


Lors de la reconstruction du village après la dernière guerre, les urbanistes ont proposé au conseil municipal de Volmunster de réaliser un plan d’urbanisme.  Suite son  approbation l’élargissement les rues a été réalisé.En même temps,   des  trottoirs,   une place centrale, des aires de jeux et de plusieurs espaces verts ont été aménagés. C’est ce qui donne au village un cachet particulier.  Dans une lettre que le maire Jean-Michel Heckel a adressée aux propriétaires de chien, il  rappelle que  « ces espaces ouverts ne sont pas dédiés aux chiens et ne sont en aucun cas des crottoirs à leur usage. La plus élémentaire de ces règles d’hygiène demande au maître de ramasser les déjections de son animal sous peine d’une amende de 35 €.  Par ce geste citoyen, le maître du chien veille au respect de la propreté du village et au maintien d’un cadre de vie agréable pour eux et surtout pour ceux qui ne possèdent pas de chien »




Sur tous les espaces publics, plusieurs   chiens  ont été posés. Il n’en reste qu’un seul, les autres ont disparu.


JAS

vendredi 19 février 2021

Des beignets pour les enfants des écoles

Photos JAS
 


A l’occasion du mardi-gras le maire Jean-Heckel est passé dans toutes les classes des  écoles Adolphe Yvon et Le petit Prince. Il y a distribué  aux 140 élèves des beignets de carnaval gonflés, dorés et saupoudrés de sucre glace dans leur cornet en papier.





 Les enseignants comme les élèves ont beaucoup apprécié ce goûter. Certains élèves, particulièrement à l’école maternelle n’avaient pas oublié pour mettre leur  costume  de carnaval.


JAS

jeudi 18 février 2021

L’école Adolphe Yvon s'engage pour l’avenir de la planète

 


L’éducation au développement durable (EDD) occupe désormais une place privilégiée à l’école élémentaire Adolphe Yvon de Volmunster. Liée à tous les apprentissages scolaires, elle intègre des questions capitales telles que le changement climatique, la biodiversité, la réduction des risques de catastrophes, la consommation ou la production Chaque année un nouveau projet commun mobilise l’ensemble des acteurs de l’école. En 2020/2021, c’est le thème de la réduction et du tri des déchets qui est retenu.


Un comité de pilotage créé.  


Il se compose de tous les représentants de chaque partie prenante : les enseignants, la commune de Volmunster, la Communauté de communes du Pays de Bitche ; les élèves y sont représentés par deux 




éco-délégués: Jules Hoffmann et Lucie Meyer, élus par tous les élèves de l’école. Des parents d’élèves peuvent également y participer. 


Un diagnostic préalable. 


Dans chaque classe, un diagnostic a été réalisé et un plan d’actions défini avec le comité de pilotage. Des élèves ont notamment évoqué le problème des emballages de goûters qui traînent dans la cour et aux abords de l’école ou qui ne sont pas jetés dans la bonne poubelle. D’autres souhaiteraient généraliser l’utilisation de boîtes à goûters pour réduire la quantité de déchets…

Des actions concrètes.


Des partenariats avec des associations locales intervenant dans le domaine du développement durable seront également recherchés. Il s’agira d’abord de sensibiliser les élèves par rapport à la quantité des déchets produits quotidiennement, puis de leur rappeler et/ou apprendre comment trier les déchets grâce aux poubelles mises à leur disposition. Des conteneurs à piles ou à cartouches pourraient également être mis à la disposition des élèves. Des responsables seront désignés dans chaque classe pour veiller à la propreté des locaux et de la cour de l’école. Le tri des déchets amorcera également une étude sur les matières : papier, plastique, aluminium (composition, fabrication, usage). Enfin, en arts plastiques, certains emballages serviront de matériaux pour la réalisation de décorations et l’embellissement de l’école. 

Des éco-écoliers avant de devenir des éco-citoyens.

Ainsi impliqués, les élèves agissent directement sur l’environnement en répétant les éco-gestes appris à l’école également chez soi et partout où ils seront. Ils pourront alors prétendre à l’obtention du label ECO-ECOLE, véritable source de reconnaissance pour tous participants du projet.

« Les élèves de l’école Adolphe Yvon seront alors de futurs citoyens soucieux de la préservation de leur environnement pour les générations présentes et à venir. » nous explique le directeur Anthony Vogel.

JAS

mercredi 17 février 2021

Le rôle important de nos vergers

Invitation


 Quels intérêts et quels soins apporter à nos vergers.

 

Francois CHAZEL, coordinateur du projet LIFE Biocorridors, et Vincent WAGNER, président du Syndicat des arboriculteurs de Rohrbach-lès-Bitche, aborderont les thèmes suivants :

 

-              Principes généraux et atouts des vergers et des arbres des champs,

-              Gestion des vergers anciens et entretien de jeunes arbres fruitiers.

 

Cet après-midi d’échange fera l’objet de présentations, de projections en salle et d’une démonstration de taille d’arbres fruitiers sur le ban de la commune de Reyersviller. 

N’hésitez pas à diffuser cette information auprès de personnes intéressées par cette thématique.

Veuillez prévoir vos masques pour la session en salle ainsi des bottes et des vêtements de pluie en cas d’intempéries annoncées. 

Du gel hydroalcoolique sera mis à disposition des participants lors de la tenue de cet événement.

 

Rendez-vous le jeudi 4 mars à 13h30 à REYERSVILLER

Pour une bonne organisation de cet événement, veuillez-vous inscrire avant le lundi 01 mars 2021 au 03 88 01 49 59 ou s.stark@parc-vosges-nord.fr.

Le lieu exact vous sera communiqué lors de l’inscription. 

 

Comptant sur votre présence, recevez, Madame, Monsieur, l’expression de nos meilleures salutations.

 

François CHAZEL

 

« Forestissimo », la forêt en musique à l’école Adolphe Yvon

 

Les élèves des classes de CE1-CE2 de   Aurélie Bach et de CP de   Anny Hauck participent à un projet musical. Il est mené avec l’Ecole de Musique du Pays de Bitche. Il est financé par le Conseil Départemental de la Moselle, la Communauté des Communes du Pays de Bitche, la commune de Volmunster, l’Association des parents d’élèves et la coopérative scolaire.




Pouvoir accéder à une pratique musicale

Ce projet artistique est animé par Marie Volgringer, professeure de musique et musicienne intervenante en milieu scolaire. Elle s’associe aux enseignantes pour l’élaborer et le mettre en œuvre. Cela permet aux élèves des deux classes élémentaires d’accéder à une pratique musicale régulière et de qualité.




Apprendre à connaître les arbres

Les élèves interprètent des chansons sur le thème des arbres, les accompagnent de jeux rythmiques et de percussions ou de corps sonores de récupération. Ils apprennent à écouter, participer, reproduire mais aussi à créer et improviser.C’est avec le « Le canon des arbres » de Steve Waring  que les élèves ont commencé leur voyage musical. Ce chant leur permet d’apprendre le nom de tous les arbres. Lors d’une randonnée au Moulin, les élèves pourront découvrir en réalité sur le circuit de l’eau ainsi que dans verger  de démonstration.

Grâce à cette intervention les élèves seront à même de présenter un spectacle musical qui rend hommage aux arbres.


JAS

Le message du Père François

Évangile de Jésus Christ selon St Marc 1 12–15
« En ce temps-là, Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Jésus est à un carrefour important de son existence. Il ne s’agit pas d’un déroulement naturel de sa vie. Il est devant un choix qui va engager tout son avenir et aussi celui de ses proches. Pour ce faire, il va prendre du recul pour se préparer à cette mission: « L’Esprit le pousse au désert où il resta 40 jours. » Désert : lieu d’hostilité, de solitude, de dépaysement ; le désert oblige à revenir à l’essentiel, à se concentrer sur des gestes vitaux. Le désert est une épreuve. Il produit un choc d’où l’on sort soit plus fort, soit complètement épuisé et anéanti. Le désert est d’abord un contact avec soi-même, avec sa propre personne, ses propres tentations. Pourquoi Jésus choisit le désert ? Il veut sortir du « train-train » habituel de la vie, pour être plus libre et plus disponible à l’appel de Dieu. Cette mission consiste à faire découvrir un visage tout à fait nouveau de son Père, amoureux de l’humanité. Un Père qui ne se laisse pas enfermer dans des images menaçantes, mais un Père toujours plein d’attention et de miséricorde à l’égard de ses enfants.
L’Eglise, en ce premier dimanche de Carême, nous invite à entrer dans la même démarche que Jésus. Nous sommes également à un carrefour important de notre existence et il nous faut absolument prendre du recul pour discerner les enjeux de la mission que Dieu nous confie. Nous sommes devant d’énormes questions sur l’avenir. En premier lieu la santé avec cette pandémie qui nous fait peur. A force d’entendre les avis contradictoires, on ne sait plus faire le tri entre ce qui est vrai et faux. Puis les questions concernant la planète, les peuples, la démocratie, la foi. On a de la peine à voir clair dans cet éventail de tous les aspects importants de notre existence. Tellement saoulé par toutes ces informations que la majorité des gens décrochent. Or, rien n’est à négliger, tout mérite une grande attention et délicatesse de notre part. Le temps du carême, temps de recul et de réflexion est nécessaire pour la mise à jour des services que nous avons à rendre à l’humanité. Et ces services sont multiples.
- Par exemple, en ce qui concerne la planète. On ne peut plus continuer à gaspiller les richesses accumulées depuis des millénaires : le pétrole, le gaz, le charbon et tous les autres minéraux à notre portée. Il faut apprendre à vivre ensemble et permettre à tous de faire le meilleur usage de ce qui est à notre disposition sans compromettre l’avenir. Pourtant on nous sérine que l’avenir, c’est l’électricité. Il a suffi d’un bon coup de gel, et vlan, tous les bus électriques Némo à Amiens sont KO. Certes il faut innover, chercher de nouveaux chemins qui permettent la prise en compte de l’avenir, mais à quel prix ?
- Il est urgent de permettre à tous les peuples de se retrouver autour de la même table de décisions et de partages. Devant le fossé de plus en plus énorme entre les puissants et les peuples dépendants, plongés dans la misère, il est nécessaire de rétablir le droit de chacun à la vie. Il est grand temps que les peuples choisissent des dirigeants intègres dans tous les domaines de la vie. Chaque peuple, chaque groupe a besoin d’être entraîné par des responsables qui épousent la cause des pauvres, des plus faibles au lieu de se mettre au service des riches et de se laisser envahir par l’enrichissement et le cumul. Cette vision ouvre un avenir de paix, de justice et de fraternité. Affirmer cela, dans le contexte de notre société, dite « développée », c’est passer pour un naïf. Pour s’en rendre compte, il suffit d’observer les conflits actuels qui laissent tant de travailleurs sur le carreau avec des promesses de chômage encore plus désastreuses.
- Le but du carême, c’est de revenir à l’essentiel : le devenir de l’Homme dans la société. C’est le cœur même de notre foi. Dieu a créé l’Homme à son image, nous dit la bible. Et Jésus ajoute que Dieu aime l’Homme quoiqu’il arrive, en rappelant : « Ce que tu fais aux plus petits, c’est à moi que tu le fais. » Or, parce que Dieu aime l’Homme, en retour, l’Homme peut lui faire confiance ! Un chrétien ne peut pas admettre que Dieu soit remplacé par le pouvoir tout-puissant de l’argent.



« Il faut choisir entre Dieu et l’argent » L’argent est un moyen, un outil qui doit être mis au service de tous. Quand on l’utilise comme maître, il devient le dictateur de tous. Par contre, Dieu est Amour, et il nous invite à vivre de cet Amour. Et c’est cet Amour qu’il nous faut renouveler chaque jour à l’égard du créateur et de ses créatures.
Voilà des efforts de Carême que Dieu apprécie ! CAR’AIME !

François, prêtre retraité
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mardi 16 février 2021

Citations du Fisc...

  

 

 

 Pour une fois vous allez rire grâce aux ... impôts !!!

 

CITATIONS  DU  FISC  ...

 

  Lorsque je donne quatre coups de pédale,

il y en a trois pour le fisc

Bernard Hinault

 

Le fraudeur fiscal est un contribuable

qui s’obstine à vouloir garder

un peu d’argent pour son propre usage

Philippe Bouvard

 

Si l’état créait un impôt sur la beauté,

je serais exonéré

Sim

 

Un millionnaire est un milliardaire

qui vient de payer ses impôts

Jean Rigaux

 

C’était un Français qui payait tellement d’impôts que le jour où il mourut … le gouvernement fit faillite

Roger Pierre

 

Les conneries c’est comme les impôts,

on finit toujours par les payer

Michel Audiard

 

L’impôt est un tribu prélevé sur le travail des uns pour entretenir la paresse des autres

Inconnu

 

Puisque les impôts ont une assiette,

pourquoi mangent-ils dans la nôtre ?

Alphonse Allais

 

Chaque contribuable est quelqu’un qui travaille au profit du gouvernement

sans être astreint à passer les

concours de fonctionnaires

Ronald Reagan

 

Réunion : L’administration française adore ça. Certains fonctionnaires poussent même le raffinement jusqu’à organiser des réunions pour fixer la date des prochaines

 

Jacques Mailhot

 

Mon père était fonctionnaire et ma mère ne travaillait pas non plus

Coluche

 

Un ministère est un lieu où les fonctionnaires qui arrivent en retard croisent ceux qui partent en avance

Clémenceau

 

Les fonctionnaires sont les meilleurs maris :

quand ils rentrent le soir à la maison, ils ne sont pas fatigués et ont déjà lu le journal

Clémenceau

 

Les fonctionnaires sont comme les livres d’une bibliothèque : ce sont les plus haut placés qui servent le moins

Clémenceau


      La France est un pays extrêmement fertile :

on y plante des fonctionnaires

et il y pousse des impôts

Clémenceau

 

Et je terminerais par celle dont je ne me

rappelle plus l'auteur :

Le fisc, c'est l'inverse de l'école : c'est quand tu travailles bien que tu es puni  !!!