Dimanche le soleil était au rendez-vous avec les Amis du Moulin d’Eschviller, pour la fête originale des saveurs et de la moisson créée en 1997. Le temps chaud, ils étaient nombreux à venir de toute la Moselle, d’Alsace et d’Allemagne, non seulement pour déguster les plats culinaires délicieux du Bitcherland, mais aussi pour revoir la moisson et le battage à l’ancienne au Moulin d’Eschviller. Certains ont en profité pour suivre la visite guidée du moulin du 18 ème siècle et du musée de la scierie.
Le succès de la moisson à l’ancienne``
Un couple Bitche vient depuis la création de la fête. « Nous aimons venir à cette fête particulièrement pour assister à la moisson qui se faisait avant guerre et jusque dans les années 1970. Heureusement que notre meunier André Arnet explique tout: la moisson à la faux, à la faucheuse mécanique et sa javeleuse la moissonneuse lieuse, la mise en place des moyettes. Mais aussi le battage au fléau, à la batteuse manuelle et mécanique, le nettoyage des grains avec le van, ou au tarare cribleur. » Cette fête est réalisable grâce aux nombreux bénévoles de l’association des Amis du Moulin d’Eschviller.
Les délicieuses galettes
Un couple de Sarreguemines vient depuis plusieurs années aux fêtes paysannes du moulin d’Eschviller et nous confie: « Nous venons particulièrement pour savourer les fameuses galettes aux pommes de terre et les bonnes tartes flambées. » Un groupe de Sarrois vient surtout pour l’ambiance paysanne du site du Moulin d’Eschviller. Ils étaient nombreux à déjeuner au grenier et sous le préau. Certains ont en profité pour déjeuner chez la nouvelle aubergiste. Au marché paysan, nombreux ont été les visiteurs à faire des achats auprès des producteurs locaux et des artisans.
La moisson d’antan
Dans l’après-midi, lors de la moisson commentée par André Arnet, Etienne Buchheit a non seulement montré comment on fauche avec une faux armée, mais aussi, comment on la fixe, l’aiguise et bat la lame de la faux sur l’enclumette. Ensuite, il a fait une démonstration d’aiguisage des couteaux de la faucheuse avec deux meules différentes. Lors de la moisson une équipe formée par Barbara Gädtke a moissonné avec la faucheuse mécanique, puis avec une moissonneuse-lieuse. La même équipe a battu le blé au fléau et à la batteuse.
_Photos JAS
Tous ont réussi à enchanter les nombreux spectateurs.
Joseph Antoine Sprunck