samedi 27 juillet 2024

Sur mon chemin...

 

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Le cerf vous informe que l’auberge du Moulin d’Eschviller a le plaisir de vous accueillir tous les jours de la semaine dans son restaurant, afin de pouvoir déguster Entrées, Plats, Tartes aux fruits, Glaces,Desserts… « Faits maison »
Pizza/Flam (le Week End)
Toute l’équipe vous souhaite un agréable moment passé dans l’établissement.

Sur mon chemin...

 


Photo JAS

Cette angélique haute de deux mètres pousse dans la vallée de la Schwalb où la biodiversité nous étonne tous les jours plus lors de nos marches.

J.A.S.

Message du Père François

 ◊Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,1-15

 

En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient l’enlever pour faire de lui leur roi; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

 

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Il y a de quoi s’émerveiller devant la mobilisation que Jésus suscite par sa venue. En allant au-devant des personnes et des foules, Jésus est à l’affût des vrais besoins de ceux qui se tournent vers Lui. Une fois de plus, Il a su créer une dynamique qui va mettre la foule en marche ! Les guérisons de toutes sortes : rendre la vue à l’aveugle, redonner la parole au sourd-muet, remettre sur pied le boiteux… tous ces gestes faisaient de Jésus un être hors du commun. Ça ne pouvait être qu’un envoyé de Dieu qui donnait des « signes du Royaume » !

Sa Parole, fascinante et mystérieuse, son attention, ses gestes respectueux ouvraient un horizon d’espérance. Pas étonnant que le peuple le poursuivait jusque dans ses retraites, même le lac le Tibériade ne devenait plus un obstacle.

Ils devaient être fatigués les disciples, messagers de la Bonne Nouvelle en quête de repos, de solitude et de partage. Mais, elle était à nouveau là, cette foule qui les pressait ! Une fois de plus, Jésus ne résiste pas à l’avidité populaire : la foule a toujours prise sur lui, parce qu’il aime ceux que le Père lui a confiés.

Il voulait les enseigner, lorsqu’il se rendit compte que cette foule avait faim de nourriture.  On connaît le dicton : « Ventre affamé n’a pas d’oreille. »  Avant d’enseigner, Jésus se devait de répondre aux besoins les plus urgents. Il interpelle ses disciples pour les associer à sa mission. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu'ils aient à manger ? » Chacun essaie de trouver une réponse.  André, lui dit: « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ! »

Par bonheur, un gamin se présente avec 5 pains et 2 poissons. - (Ration donnée à l’orphelin pour la semaine par le gouvernement) Tout devenait donc possible, du moins au Christ. Il fait asseoir la foule. Alors, geste merveilleux, il reçoit de l’enfant le don du pain – ce « fruit de la terre et du travail de l’homme » - et après avoir invoqué le Père et prononcé la bénédiction, il fait distribuer les 5 pains et les 2 poissons.  Il y en a pour tous, et il en reste encore ! 

 

Le Pape François, qui a connu les bidonvilles en Argentine, ne cesse de rappeler aux responsables des peuples : « les pauvres ne se contentent plus de subir les injustices, mais ils luttent contre leur sort »…..« les pauvres n’attendent plus les bras croisés des solutions qui ne viennent jamais ; maintenant, les pauvres veulent être acteurs de leur destin et trouver eux-mêmes une solution à leurs problèmes » car, ajoute-t-il, « les pauvres ne sont pas des êtres résignés, ils savent protester, et se révolter ». Et de conclure: « J’espère que le vent de cette protestation deviendra un orage d’espérance. » Autrement dit, la grâce de l’espérance passe par les mains d’un chacun.

 

Et c’est au soir du Jeudi Saint, que les mains de Jésus nous livrent son propre corps, l’espérance pour toute l’humanité. Les disciples comprendront la portée prophétique de l’événement rapporté dans l’évangile de ce jour.

Et nous, comment comprenons-nous cet événement ? Il ne nous est pas demandé de croire aveuglément, mais au contraire de tenter de comprendre. Nous avons tous tendance à dire : « Nous ne pouvons pas faire grande chose ». Pourtant, la multiplication des pains a été rendue possible par un petit garçon, qui avait seulement 5 pains et 2 poissons. Ce garçon a tout donné, tout ce qu’il avait pour se nourrir. Quelle leçon pour nous : même si nous croyons avoir peu de chose à donner à Dieu, il peut en tirer une bénédiction pour beaucoup d’autres. Pour cet enfant il ne s’agit pas de peu de chose, mais du cœur de sa vie. 

 

Ne l’oublions pas, Dieu a besoin de nous, pour un grand travail. Au lieu de demander au Seigneur de donner du pain à ceux qui ont faim, prions-le de multiplier notre amour, notre générosité, notre sens du partage. Nous ne pouvons joindre nos mains pour une prière vraie qu’à la condition de les ouvrir pour partager ce que nous avons d’essentiel. Dieu aujourd’hui n’a pas d’autres mains pour agir, d’autres cœurs pour aimer que les nôtres. 

 

Prière Universelle

 

1.- Pendant 2 mois, nous allons vivre à l’heure des jeux olympiques. Seigneur, ces jeux nous offrent un rêve de fraternité universelle. Qu’ils nous invitent à vouloir réaliser ce rêve. Aide toute notre humanité à se réjouir de ces affrontements comme un jeu et à renoncer aux affrontements guerriers. Que la compétition entre les sportifs nous montre qu’il est possible de concourir sans haine et avec respect de l’adversaire. Prions le Seigneur.

2.- Prions aussi pour tous les athlètes qui concourent à ces jeux. Qu’ils récoltent ou non une médaille, que ces jeux aident chacun à grandir en humanité. Que tous y apprennent le respect de l’adversaire, la loyauté dans la compétition et la joie de l’effort. Que nous tous, qui seront spectateurs, grandissions aussi en respect et en loyauté. Donne-nous la joie de participer à un effort commun.

Prions le Seigneur.

 

3.- Dans l’Évangile, Jésus demande à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Cette question se pose encore à notre monde.

Seigneur, tu sais que nous avons la réponse si nous acceptons le partage et la solidarité. Libère-nous de nos haines qui détruisent les récoltes. Libère-nous de nos égoïsmes qui empêchent le partage. Ouvre nos mains pour le don et le geste fraternel. Prions le Seigneur.

François, prêtre retraité

vendredi 26 juillet 2024

S’excuser ;;;

 


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Souvent, la fierté  empêche de présenter des excuses à quelqu’un. Et au lieu d'excuses, c'est une réplique , un reproche à l’autre qui vient

 

C’est un réflexe de défense que l'on employe pour ne pas  perdre la face. Le problème, c’est que  cette attitude,  entretient les tensions avec l’autre. 
Il n’y a de réconciliation possible que si on reconnaît ses erreurs.
Il ne faut donc pas avoir honte de s’excuser.

Le dramaturge français  Nivelle de La Chaussée en 1735 dans  " Le préjugé "  :

 

« La honte est dans l'offense, et non pas dans l'excuse. »

Celui qui est capable de s’excuser montre qu’il sait reconnaître ses torts et qu’il a de la considération pour ce que ressent l'autre.

C’est une marque d’écoute et d’empathie essentielle pour entretenir de bonnes relations.

Mais c’est aussi le signe d’une grande solidité intérieure :

 

- je peux admettre que je commets une erreur sans que cela n’ébranle l’estime que j’ai de moi - .

Une étude sur  « le pouvoir des excuses »

Pour démontrer l’intérêt des excuses, le professeur en psychologie Nicolas Guéguen a eu l’idée d’une expérience étonnante, relayée dans le magazine Cerveau & Psycho.

Des volontaires, répartis en deux groupes, devaient bousculer des passants dans la rue.

Les participants du premier groupe devaient les percuter violemment, puis présenter leurs excuses à la personne. Le second groupe devait heurter légèrement le passant, mais sans s’excuser cette fois-ci.

Ensuite, tous les expérimentateurs continuaient leur chemin en faisant mine de perdre derrière eux un document…

Les chercheurs ont alors eu une drôle de surprise.

Parmi les passants qui n’avaient pas reçu d’excuses, seulement 58% prévenaient la personne qu’elle avait perdu un document… contre 90% des passants heurtés de plein fouet, mais qui avaient reçu des excuses.

Même si ceux-ci ont été davantage bousculés, ils étaient plus disposés à aider le « gêneur » qui s’était excusé…

Autrement dit, le simple fait de dire « pardon » réduit fortement le sentiment de rancune chez l’autre.

Mais c'est aussi bon pour soi-même 
Une équipe de l’université de Queensland, en Australie, a demandé à des participants de se remémorer des situations de leur vie personnelle où ils avaient eu une situation conflictuelle avec quelqu’un avant de s’excuser.

D’autres volontaires devaient, quant à eux, se souvenir d’une situation semblable où ils avaient refusé de s’excuser. 

Lorsqu’on les interrogea sur leur ressenti durant cet exercice, les premiers manifestèrent un plus fort sentiment d’estime de soi que les seconds.

Un rôle social même chez les petits enfants et les animaux

À partir des années 1990, les scientifiques ont mené diverses études sur  "le pardon" et son rôle social.

Ils ont ainsi démontré que le pardon s’apprenait très tôt dans le développement de l’enfance et que des enfants de 2 ou 3 ans étaient déjà capables de s’excuser lorsqu’ils pensaient avoir endommagé un objet.

D’autres chercheurs ont découvert que la capacité à demander pardon et à pardonner existait chez la plupart des animaux sociaux.

Ainsi, les biologistes ont observé des comportements amicaux (baisers, étreintes…) lors de situations conflictuelles chez les chimpanzés, les gorilles et les bonobos… mais aussi chez d’autres animaux comme les chèvres et les hyènes.

Le pardon permettrait de désamorcer les conflits : il jouerait un rôle social essentiel pour garantir des relations d’entraide entre individus d’une même société, même après des épisodes conflictuels.

         

                                            Florent Cavaler

Incivilité

 

Photo Mairie

  L’un des agents techniques de la commune a découvert   une vingtaine de canettes à proximité d’un banc public sur le sentier menant vers le Moulin d’Eschviller. Ces canettes ont été ramassées et triées. Une plainte a été déposée à la gendarmerie..

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Siur mon chemin...

 


Photo JAS

La Balsamine de l'Himalaya pousse au bord du sentier des moulins. C'est une grande plante herbacée invasive. Elle peut atteindre deux mètres de haut, ce qui fait d'elle la plus grande fleur annuelle d'Europe.  Ses fleurs sont roses ou rouges . Les graines sont contenues dans des capsules allongées, puis  projetées parfois jusqu'à 5 mètres. C'est pourquoi on les appelle des impatientes. 


J.A.S.