mardi 30 mars 2021

Remise d’une médaille et commémoration du 150 ème anniversaire du siège de Bitche


 Joël Beck présente la médaille sur cousin au maire Benoît Kieffer

Pour la  commémoration du cent-cinquantenaire du siège de Bitche, la ville en partenariat avec la  section de Bitche de la Société d’histoire et d’archéologie de Lorraine (SHAL)  une exposition sur cette guerre a été réalisée, une revue a été éditée ainsi et une médaille a été remise à la ville. La cérémonie a eu lieu sur le plateau supérieur de la citadelle en présence du sous-préfet, du consul d’Allemagne, du commandant du 16 ème bataillon de chasseurs, d’élus  et des représentants des associations patriotiques.


Remise de la médaille


La cérémonie débuta par la remise de la médaille de 1870 du capitaine P-E Ravenel à Benoît Kieffer, maire de Bitche par Joël Beck, président de la SHAL. Elle sera déposée au musée de la citadelle. Il était important pour la ville de Bitche de commémorer particulièrement le fait que le Chef de bataillon Teyssier a réussi à défendre la ville  avec 2400 hommes  contre 4 000 soldats bavarois. Alors que l’armistice  est signé le 28 janvier 1871 et le traité de paix le 26 février, le  commandant Teyssier ne s’est pas rendu, car il  n’a jamais eu l’ordre de se rendre. Après des négociations entre lui et les Bavarois, le commandant Teyssier quitta avec ses troupes françaises  la citadelle  emportant les armes et les drapeaux. 

 


Laboratoire des guerres mondiales


Le Consul d’Allemagne indiqua dans son allocution les différents lieux de batailles en Lorraine et particulièrement celles de Spicheren et de Gravelotte, dont il a visité les cimetières. « La guerre du 1870, qui a permis à l’Allemagne d’annexer l’Alsace et la Moselle a été le laboratoire des deux autres grands conflits  de 1914/1918 et 1939/1945. Malgré tout, l’amitié  franco-allemande s’est créée, et a été officiellement reconnue par Adenauer et Charles de Gaulle dans la cathédrale de Reims. Il en est de même du jumelage entre Lebach et Bitche »


Une leçon de bravoure


Le sous-préfet Christophe Salin a mis en valeur « la résistance avec abnégation de Teyssier avec ses soldats. C’était  un combat d’honneur pour garder l’unité de la France. Il a vraiment défendu la liberté, l’égalité et la fraternité. » 

Devant le mémorial du Colonel Teyssier, deux gerbes ont été déposées par les différentes personnalités. La cérémonie s’est terminée par l’inauguration  de l’exposition relatant la guerre de 1870 au Bitcherland, réalisée par la SHAL dans la chapelle  de la citadelle. 


Photos JAS


Photo souvenir du 150 ème anniversaire du siège de Bitche

 « Le siège de Bitche demeure  un exemple d’engagement, de valeurs, de refus de la fatalité. Il nous permet aussi de ne pas oublier quels sacrifices, il a coûté aux garnisons des deux camps et à la population civile qui jusqu’au bout se sont montrés dignes de leurs uniformes et de leurs patries respectives. » a souligné Benoît Kieffer.















Joseph Antoine Sprunck


dimanche 28 mars 2021

Valérie Vogel, nommée adjointe honoraire à Orlmersviller

Photo JAS


Au cours d’une réception en mairie d’Ormersviller, le maire Marcel Vogel a remis la nomination d’adjoint honoraire à Valérie Vogel, d’abord conseillère municipale sous le mandat de Jean-Joseph Sprunck, puis adjointe durant les  deux derniers mandats. Après 19 ans de mandat, elle a souhaité arrêter. Durant ses mandats, elle s’est particulièrement  investie pour la bonne  la gestion de la salle socioculturelle et de la salle Joseph de Bexon ainsi que du personnel. En lui remettant le diplôme de la nomination, le maire a tenu à la féliciter vivement : « Ce titre représente particulièrement  une marque de  reconnaissance symbolique importante, car il est aussi le témoignage de nombreuses années passées au service de la commune.  Tu as rempli cette fonction avec beaucoup de savoir faire, et maintenant tu as décidé de garder cette fonction à titre bénévole. Au nom de de toute la population et du conseil municipal, je t’adresse mes remerciements les plus vifs pour ton engagement municipal rempli avec beaucoup de ferveur. »


JAS


Annonces des Ctés Sts Pirmin et J-M Vianney


 

samedi 27 mars 2021

L'importance de connaître l'histoire locale du Bitcherland

 « Souvenons-nous des tribulations des Lorrains de nos villages du Pays de Bitche.

Evacués une première fois en septembre 1939 par les Français, ils reviennent de Charente ou d’ailleurs et, se voient à nouveau chassés de chez eux  par les Allemands qui devaient choisir leurs maisons comme cible d’un Truppenübungsplatz. »

Marcel Pierron

Sur mon site https://joseph.sprunck.com vous pourrez  consulter plus de 40 histoires locales concernant notre Bitcherland



Un très bel article a été repris par Charly Dam et François Abel dans la BD La Moselle déracinée éditée en  16 000 exemplaires en octobre 2020.  L'histoire de cette BD commence en 1871, la première annexion de la Moselle  à l'Allemagne.
La Moselle et l'Alsace sont les régions de France qui ont beaucoup souffert  lors des invasions et des guerres.  
Joseph Antoine Sprunck


Le lent voyage d'une carte postale

 





Une carte postale, avec un timbre vert de 2  francs, a été envoyée le 24 juillet 1989 d’Arcachon par Monique à la famille de son frère Jean-Paul Schaff, domicilié à Epping. Elle  vient d’être remise en mains propres par le facteur à Jeannette Schaff le mardi 23 mars 2021. Pour mettre 31 ans et 8  mois, elle a sûrement pris le chemin des écoliers et visiter les villes qu’elle a traversées Elle a été adressée à M et Mme Jean-Paul Schaff par sa soeur Monique et sa famille. »  Hélas Jean Paul Schaff est décédé en 1990 et sa soeur Monique en 2005. 


JAS

Nettoyage des panneaux directionnels

 



Photo JAS


Actuellement les  agents de la route du département de la Moselle nettoient les panneaux  directionnels au Bitcherland. Grâce à des brosses tournantes fixées à un bras d’un tracteur, une seule personne arrive  à nettoyer rapidement et  correctement ces panneaux indicateurs. 


JAS

Nouveau pont sur la piste cyclable partant du Moulin d'Eschviller

 


Photo J.A.S

Le  pont en bois sur la piste  cycliste entre le Moulin d’Eschviller et la gare de Brenschelbach,  était en très mauvais état. Il en était de même pour son garde corps. Les agents du service technique   de la Communauté des communes du Pays de  Bitche viennent d’enlever l’ancien, et l’ont remplacé par un nouveau. Ce pont a été installé  afin que les  Highland Cattle puissent passer sous la piste pour aller s’abreuver au puits artésien, non loin du rucher école.


JAS

vendredi 26 mars 2021

Marché paysan à Saint-Louis-lès-Bitche


 

... Ne reste pas là à pleurer devant ma tombe

 


Je n'y suis pas, je n'y dors pas...
Je suis le vent qui souffle dans les arbres
Je suis le scintillement du diamant sur la neige
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr
Je suis la douce pluie d'automne...
Quand tu t'éveilles dans le calme du matin
Je suis l'envol de ces oiseaux silencieux
Qui tournoient dans le ciel...
Alors ne reste pas là à te lamenter
Devant ma tombe
Je n'y suis pas, je ne suis pas mort !
Pourquoi serais-je hors de ta vie simplement
Parce que je suis hors de ta vue ?
La mort tu sais, ce n'est rien du tout.
Je suis juste passé de l’autre côté.
Je suis moi et tu es toi.
Quelque soit ce que nous étions
L'un pour l'autre avant,
Nous le resterons toujours.

Pour parler de moi, utilise le prénom
Avec lequel tu m'as toujours appelé.
Parle de moi simplement comme tu l'as
Toujours fait.
Ne change pas de ton
Ne prends pas un air grave et triste.
Ris comme avant aux blagues
Qu'ensemble nous apprécions tant.
Joue, souris, pense à moi
Vis pour moi et avec moi.
Laisse mon prénom être le chant réconfortant
Qu'il a toujours été.
Prononce-le avec simplicité et naturel,
Sans aucune marque de regret.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Tout est toujours pareil, elle continue,
Le fil n’est pas rompu.
Qu'est-ce que la mort sinon un passage?
Relativise et laisse couler
Toutes les agressions de la vie,
Pense et parle toujours de moi
Autour de toi et tu verras, tout ira bien.
Tu sais, je t'entends, je ne suis pas loin
Je suis là, juste de l’autre côté.

Mary Elizabeth Frye.

jeudi 25 mars 2021

Apprendre comment élever une reine:une vidéo de 30 mn


L’association européenne du développement apicole et écologique (AEDAE) a profité d’un stage  pour réaliser un  film  dans le cadre de la formation de l’élevage de reines animée par Charles Huck, moniteur apicole en Alsace.


Photos d'archive 


Le conférencier Charles HUCK en gilet blanc au milieu des apiculteurs



Un stage formateur


Les apiculteurs du Moulin d’Eschviller ont trouvé le stage théorique et pratique  de trois jours non seulement très riche en connaissances, mais surtout formateur pour tous les apiculteurs présents. De ce fait une vidéo a été réalisée, afin de pouvoir partager tous les enseignements. 


Une vidéo pédagogique


Grâce à cette vidéo  de 30 mn, mis sur  clef USB, chaque apiculteur pourra apprendre à appliquer cette méthode et sera à même de renouveler son cheptel par une sélection rigoureuse des colonies.  En conduisant avec méthode son rucher, l’apiculteur  améliore l’état sanitaire en permettant notamment le renouvellement les cires et  possèdera des colonies productives et adaptées à lui. Il pourra maîtriser les différentes techniques d’élevage de reines, car« les meilleures reines sont celles de nos ruchers » affirme Charles Huck. 



Les stagiaires lors de la conférence


Créer un réseau


Pour l’animateur « l’objectif  d’un bon apiculteur est  d’éviter l’achat de reines importées ou de provenance non contrôlée. »  En diffusant cette clé, les apiculteurs du Moulin d’Eschviller souhaitent créer un réseau d’échanges de reines dont ils connaîtront les origines et la sélection. En devenant les  propres acteurs, ils participeront à la promotion de  l'apiculture de notre région d’Alsace-Moselle.



Deux larves






Contenu de la clef USB

La vidéo donne accès à toute la conférence de  Charles Huck qui retrace les grands principes de conduite d’un rucher, les techniques d’élevage de reines et tout ce qui s’y rattache. Elle est structurée de manière à   permettre d’accéder directement à la séquence qui vous intéresse. De plus, chacun  pourra y regarder les films que l’AEDAE a réalisés et qui  présentent des techniques simples d’élevage de reines et facilement abordables par tous : Miller, Alley, Jenter. La méthode Doolittle par picking sera rajoutée par la suite et sera transmise gratuitement. On y découvre également leurs activités au sein du rucher école du Moulin d’Eschviller : accueil de touristes, activités pédagogiques et accueil des scolaires, formation au sein du rucher-école…

 La commande du film à 20 € se fait par: https://webquest.fr/?m=99073_reservation-de-la-cle-elevage-de-reines ou au 06 89 93 83 53

La vidéo  réalisée lors du stage des apiculteurs est un outil pédagogique expliquant comment élever une reine.



Joseph Antoine Sprunck

 

 logo

RESERVATION de la clé "Elevage de reines" 

Complétez ce formulaire et pensez à régler votre commande. Une copie vous sera envoyée par mail.
separation
separation
separation
CAPTCHA Image 


Report de la collecte du multiflux du lundi de Pâques

 La collecte du Lundi 5 Avril est reportée au Mardi 6 Avril pour les communes suivantes : 

BETTVILLER ; BOUSSEVILLER ; BREIDENBACH ; EPPING ; ERCHING ; HANVILLER ; HASPELSCHIEDT; HOTTVILLER ; LENGELSHEIM ; LIEDERSCHIEDT ; LOUTZVILLER ; NOUSSEVILLER-LES-BITCHE ; OBERGEILBACH ; ORMERSVILLER ; RIMLING ; ROLBING ; ROPPEVILLER ; SCHORBACH ; SCHWEYEN ; VOLMUNSTER ; WALDHOUSE ; WALSCHBRONN

Dotation des sachets multifuflux à Volmunster et ailleurs.


La permanence  de Volmunster pour la dotation des sachets multiflux se fera  à l'ancienne   caserne de S.P. le mardi 15 juin de 14 h 30 à 19 h. 


mardi 23 mars 2021

Douce France par Guillaume. de Fonclare



On a beau dire, nous en avons tous marre de cet épisode pandémique qui n’en finit pas. Plus de bars – même si je ne suis pas de ceux qui y courent –, plus de restaurants – eh oui, pas de restaurants –, une journée masquée et un couvre-feu – vous avez bien lu, nous avons le couvre-feu – pour tout horizon, ce n’est pas une vie. 

Mes semaines sont à l’image des vôtres, ponctuées des annonces gouvernementales qui rythment notre existence, et qui enserrent ou desserrent en fonction des soubresauts coronaviriens, l’étau de la privation de nos libertés. Nous ne disons rien, pour la plupart, conscients qu’ils, ceux qui décident, font ce qu’ils peuvent. Oh certes, d’aucuns crient au complot, à l’assassinat liberticide, et dénoncent des mesures qu’ils imaginent être le fruit d’une vaste conjuration internationale pour nous asservir. Je n’en suis pas, et j’irais presque jusqu’à en sourire s’il n’y avait ce nombre effrayant, ces 90 000 morts en France en l’espace d’une année, qui me ramènent à l’essentiel, survivre.Il y a un siècle, la grippe espagnole tuait à tour de bras. On estime qu’elle fit plus de vingt millions de disparus au niveau mondial, et on n’est peut-être pas loin du double si l’on considère qu’à l’époque, compter les morts n’était pas la priorité. 

Avec un peu de recul historique, les événements d’aujourd’hui prennent une autre coloration, mais tout de même. Nous en sommes, si mes relevés sont exacts, à plus de deux millions sept cent mille morts recensés dans le monde depuis le début de la pandémie. Ce n’est pas la grippe espagnole, mais ça fait froid dans le dos. Deux millions sept cent mille familles endeuillées, deux millions sept cent mille destins brisés, en l’espace d’une année. Et ces satanés vaccins que l’on peine à produire et à administrer. Dans combien de temps allons-nous enfin en sortir ?

Mes proches ont été touchées, des amis, des connaissances, partout, le Covid-19 a frappé, sans que ce ne soit jamais dramatique. J’en suis infiniment soulagé, même si je continue à craindre pour moi-même, moi dont la santé chancelante m’a causé bien du souci. J’espère le vaccin, donc, pour pouvoir reprendre une vie un tantinet normale, sortir un peu plus, et me dégager l’esprit de ces règles contraignantes de distanciation physique. Je ne ferai pas de folie, je le jure, mais par pitié, vaccinez-moi. Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson, peu me chaut. Une piqûre pour mon bras, deux s’il le faut, et nous en aurons terminé. Au diable les effets secondaires ; je préfère quelques embarras mineurs à cette période hallucinante et liberticide.

D’où vient la bête ? De cette Chine à qui nous avons tant sous-traité. Aujourd’hui, nous ne produisons plus rien, nous privilégions de faire faire là où c’est moins cher, dans la lointaine Asie qui est devenue l’usine du monde. Je ne sais pas où sont produits nos vaccins, mais je doute qu’il y ait, sur notre territoire national, un lieu où l’on élabore le fameux antidote. J’imagine qu’on sous-traite là où c’est le moins coûteux, là où sont les capacités de fabrication. Je n’en fais pas une fin en soi, mais il me semble tout de même que fabriquer ce genre de choses chez nous ne serait pas du luxe. N’est-ce pas une activité stratégique ? Mais avons-nous encore la possibilité de faire de la stratégie, en ces temps de mondialisation galopante ? Tout est interconnecté, la planète est une vaste usine où celui qui est capable de produire à moindre coût emporte les marchés et multiplie les commandes. Nous, nous sommes trop chers avec nos salaires mirobolants, nos charges sociales et notre État providence qu’il faut financer. Et pourtant, il nous préserve, nous garantit la gratuité des soins, des vaccins, des tests, et reste l’un des systèmes les plus protecteurs au monde.

La pandémie a cela de positif que nous pouvons mesurer la chance qui est la nôtre de demeurer en France, pays dont le système de santé, même s’il a bien des tares et des inconvénients, permet à chacun de vivre sans trop se poser de questions sur sa couverture sociale. Il y a certes ces 90 000 disparus, qui sont autant de déchirures individuelles et collectives. Reste cette organisation qui fait l’admiration de nos voisins. Nous pouvons regarder vers demain sans trop nous inquiéter de savoir de quoi il sera fait, en respectant les règles prophylactiques. Oui, en ces temps de pandémie, savourons donc cette chance insigne d’être français, sans égoïsme, mais en conscience. Il est peut-être temps de relever la tête, avant de sourire un peu.


Guillaume de Fonclare, écrivain et chroniqueur, est membre du conseil d'administration de l'association "Bâtir la paix" et de celui de l'association "Ecriture & Spiritualité" depuis début 2021.



 

 
 

lundi 22 mars 2021

Ramassage des ordures le long des routes

PHOTO JAS

 Ce jeudi matin, au bord de la route départementale entre Volmunster et la frontière allemande deux agents routiers du départementaux ont récupéré les déchets jonchant le bord de la route. L’un ramassait, et l’autre le suivait avec une camionnette pour récupérer les déchets. Cette opération de ramassage a eu lieu dans tout le département, mettant à contribution de nombreux agents. Des tonnes de déchets sont ainsi récoltées chaque année. D’après l’agent, il y a moins de déchets qu’au printemps 2020. Il est vrai que durant le confinement il y a eu moins de trafic.


JAS

dimanche 21 mars 2021

Débroussaillage dangereux

Photos JAS







L’entreprise Parmentier Frères d’Epinal, spécialisée travaux d’élagage, d’abattage et de dessouchage, des plus simples aux plus complexes a été chargée de débroussailler en-dessous des lignes de haute tension. Actuellement elle débroussaille les talus sur le secteur de Volmunster C’est un travail dangereux, car le conducteur doit souvent faire des prouesses afin que l’engin ne se renverse pas.

JAS