jeudi 30 avril 2020

Réactions des élus sur la frontière allemande

La route d'Altheim est fermée, 20 km de détour pour les ouvriers frontaliers

Une bonne trentaine d’élus locaux allemands et français se sont réunis le mercredi 29 avril après-midi à la frontière Hornbach et Schweyen pour soutenir ensemble leur demande d'ouvrir de nouveaux points de passage au moins tous les matins et tous les soirs: Kröppen et Hirschthal pour éviter des détours de 40 à 80km de détours inutiles pour les ouvriers frontaliers.
Ils dénoncent tous que les contrôles de la police sont trop strictes et la fermeture de nombreux passages. Ils causent des retards aux ouvriers-frontaliers qui se rendent à leur travail, et les obligent à de longs détours inutiles, ce qui n’est pas écologique.

Détour de 80 kilomètres

Le maire de Hornbach, Reiner Hohn, a évoqué « les frontaliers qui font maintenant un détour de 80 kilomètres chaque jour, car ils ne peuvent plus à passer par Kröppen en direction de Pirmasens, mais doivent passer par Hornbach où ils ne sont pas été autorisés à faire le plein et à faire des achats jusqu'à la mi-avril. J’ai été scandalisé par une scène que j’ai observée quand un Français a pris de l’essence à Hornbach, un Allemand lui a fait un geste obscène, car l’Alsace-Lorraine en France est zone à risque.»

Ordre venu de Berlin

Marcel Vogel, maire d’Ormersviller raconte : « Un jour nous nous sommes réveillés avec des barrières métalliques à la frontière de la route d’Altheim. Impossible de passer, les frontaliers doivent désormais faire plus de 20 km de détour pour se rendre à leur travail. Le maire de Blieskastel, m’a confié qu’il avait reçu l’ordre directement de Berlin de fermer la frontière. » Pour le maire de Schweyen, Joël Schwartz, « ces fermetures ont créé de nombreux problèmes de détour et de vérification des contrôles techniques ».
Joseph Antoine Sprunck

1er mai: marché des producteurs du terroir


Le vendredi 1 er mai, la foire ne sera pas organisée en raison de la crise sanitaire. Par contre, suite au succès du vendredi dernier,  le marché des producteurs du secteur se tiendra à nouveau sur la Place de la Mairie de 14 h à 17 h sous la houlette de l'Association Mosellane d'économie montagnarde (AMEM). Les délices d'Eider se rajoutent à ceux qui étaient présents vendredi dernier. Toutes les mesures  de distanciation seront à respecter à nouveau.


J.A.S.

mardi 28 avril 2020

RECRUTEMENT D’UN(E) ENQUÊTEUR(TRICE)


RECRUTEMENT D’UN(E) ENQUÊTEUR(TRICE)


Un organisme du ministère de l’Agriculture recherche un enquêteur pour participer à 
l’enquête statistique d’observation du territoire “TERUTI 2020”.

De quoi s’agit-il ?

Cette enquête, renouvelée chaque année, consiste à se rendre sur le terrain au plus près de points pré-déterminés afin d’y observer l’occupation du territoire

Connaissances/qualités requises :

  • Bonne capacité à se repérer et à marcher
  • Sens de l’organisation et méthode
  • Rigueur pour l’application des instructions
  • Adaptation à l’outil informatique
  • Permis B et véhicule disponible

Conditions de rémunération :

12,09 € bruts par point observé, y compris l’indemnité de déplacement (en 2019)

Période de travail :

Juin à août 2020

Zone de travail à pourvoir :

Communauté d’agglomération Sarreguemines Confluences, Communauté de communes du pays de Bitche

Adresser une lettre de motivation et C.V. à :

DRAAF Grand Est – site de Metz
SRISE
M. Benoît JACQUEMOT
76, avenue André Malraux
57000 Metz

Ouverture des déchetteries

POUR LES PROFESSIONNELS (ENTREPRISES, ARTISANS, COMMERÇANTS) 
Les lundis :
<    de 9h à 12h à Rohrbach-Lès-Bitche ;
<    de 13h à 17h à Bitche.

POUR LES PARTICULIERS & LES PROFESSIONNELS
Les mercredis 29 avril et 6 mai :
<    de 9h à 17h (en non-stop) à Bitche et à Rohrbach-Lès-Bitche.

SEULS CERTAINS TYPES DE DÉCHETS SERONT ACCEPTÉS 
En raison de l’activité réduite des filières de traitement, seuls certains déchets pourront être acceptés :
<     les cartons
<     les déchets verts
<     le tout venant
<     les gravats
<     la ferraille

Les déchets d’équipement électrique et électronique, le bois, les meubles ainsi que les déchets dangereux (peinture, acides…) ne seront pas acceptés.

RESPECT DES RÈGLES SANITAIRES 
Les mesures de confinement restent d’actualité. Pour la sécurité des usagers et celle de nos agents, il conviendra de respecter strictement les règles sanitaires suivantes : 
  • afin de limiter le nombre de personnes sur le site, il fortement conseillé de se limiter à 1 personne par véhicule
  • respect d’une distance d’au moins 1m50 entre les personnes
  • accès limité à 1 personne par benne ouverte
  • interdiction de contact avec les gardiens et respect des consignes de tri indiquées

lundi 27 avril 2020

Les conseils de la gendarmerie pour les seniors de plus de 65 ans






Succès inattendu du premier marché des producteurs à Volmunster



Photo J.A.S.
Toute la règlementation sanitaire  a été respectée

Le premier marché alimentaire du vendredi 24 avril, lancé par l’Association mosellane d’économie montagnarde (AMEM), présidée par David Suck, a eu un succès  inattendu, près de 250 clients y ont fait des achats. Alors que l’autorisation d’ouverture n’est tombée que le jeudi 23 à 16 h 30, l’équipe de l’AMEM a tout mis en branle pour informer la population. Il a surtout été lancé, car les marchés paysans  qui attirent beaucoup de monde ne peuvent pas être organisés. Pour ce premier marché, les clients sont passés par une entrée où chacun devait se désinfecter les mains sous le contrôle de Jean-Michel Heckel, adjoint au maire,  puis devaient suivre un circuit en respectant les distanciations 

Marché hebdomadaire

 Ce marché  est uniquement réservé aux producteurs du terroir  se fera tous les vendredis de 14 h à 17 h. Situé  sur la Place de la Mairie, en plein centre village, il  a un accès facile et permettra d'y faire ses courses à pied ou en voiture. 
Une  dizaine de producteurs  y ont participé: la ferme Lang d'Ormersviller, les potagers du Bitcherland de Schweyen, les vergers de la famille Frumholtz, le Ranch des bisons de Petit-Réderching, l'horticulture Litzenburger de Bliesbruck, la brasserie De la terre à la bière de Bitche, les vergers Frumholtz d'Ormersviller, le moulin Arnet de Volmunster, la boulangerie Maurer de Volmunster, la Chèvrerie de    Steinbach, la brasserie Galibot. Le marché sera organisé tous les vendredis après-midi le temps du confinement, et peut être après. Ainsi, le premier mai, il remplacera la foire  avec ses 200 stands qui a dû être annulée.

J.A.S.


samedi 25 avril 2020

Les Amis du Moulin d'Eschviller soutiennent les soignants



Le comité des Amis du moulin  d’Eschviller a tenu à soutenir les soignants de notre région qui se sont dévoués à fond pour prodiguer des soins aux malades touchés par le corona virus. Il   a  offert  jeudi 200 casse-croûtes  aux soignants des hôpitaux de Bitche, Robert-Pax et  le CHS de Sarreguemines. Le boulanger, Petit Jean, meilleur ouvrier de France de Rohrbach-lès-Bitche, en a profité pour leur offrir  des éclairs comme dessert.



Alors que Sylvain  Oswald a livré  les repas  à l’hôpital de Bitche, le président Joseph Meyer a les a remis à Mme Schmit, responsable  de l’hôpital Robert Pax.


Les infirmières de Sarreguemines comme celles de Bitche
remercient les Amis du Moulin d'Eschviller et la boulangerie Petit-Jean de Rohrbach-lès-Bitche


mercredi 22 avril 2020

Le message du Père François

Évangile de Jésus Christ selon St Luc 24 13–35
« Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. »



Méditation :
« Deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs ». L’un s’appelle Cléophas. L’autre reste anonyme ! L’évangéliste St Luc pense certainement qu’il s’agit de moi ou de chacun de nous errant sur le chemin de la vie.
Ils quittent Jérusalem la ville sainte, un peu comme beaucoup de croyants aujourd’hui, quittent l’Eglise qui n’a pas répondu à leurs espoirs ou leurs attentes. Les prêtres, scribes et pharisiens en sont au même stade. Ils attendaient la venue du Messie et sans s’en rendre compte, l’avaient crucifié. Comme ces Juifs, nous risquons de passer à côté de l’essentiel, parce que nos yeux sont aveuglés, tellement pris par le merveilleux, le sensationnel, le confort, le matérialisme.
Certainement, chacun de nous a sa propre « Jérusalem » quelque part dans sa vie, un endroit qui fait mal, une expérience douloureuse : une blessure, un échec, une relation ratée, une déception profonde… des expériences qui nous poussent à partir, à chercher un ailleurs moins triste et moins sombre…vers un Emmaüs, qu’on situe aujourd’hui à Abu Gosh. Je ne sais si les deux disciples sont arrivés à Emmaüs :
« Lorsqu’ils s’approchèrent du village où ils allaient… » Peu importe, le sens de la vie n’est pas dans une destination mais dans un itinéraire. Le sens de la vie se trouve sur le chemin. Et c’est sur ce chemin que Dieu nous rejoint, comme Jésus a rejoint ces deux disciples déçus, « l’air découragé »
En effet, alors qu’ils sont sur le chemin, « ils parlaient ensemble de tout ce qui s’était passé ». Les 2 disciples, et c’est tout à fait humain, quand on a mal, on a besoin de parler, sans cela la vie serait vraiment tragique.
« Et tandis qu’ils parlaient, Jésus lui-même s’approcha et marchait avec eux ». Ainsi va Dieu, il marche, il marche désormais sur nos routes humaines, surtout celles qui sont marquées aujourd’hui par le Coronavirus. Remarquez que ce ne sont pas les hommes qui s’approchent de Dieu, mais c’est Dieu qui prend toujours l’initiative de la rencontre. Aujourd’hui, comme hier, il se fait proche de l’homme blessé sur le chemin de l’existence. Ce Dieu que toutes les religions ont assigné à résidence dans le ciel, prisonnier dans un tabernacle, dans un temple, ce Dieu va au large, il veut rejoindre les lieux profanes où se jouent les destinées humaines. Et ce cheminement aux côtés des disciples d’Emmaüs, Jésus va le faire à leur rythme. Il met ses pas dans les leurs.
« Mais leurs yeux étaient aveuglés et ils ne le reconnaissaient pas ». Et pourquoi, tellement enfermés dans leur passé tragique, les 2 disciples ne peuvent rien voir d’autre, de neuf. Oui, il est bien difficile de voir son frère quand on s’enferme dans sa propre douleur. Il est bien difficile de reconnaître Dieu, lorsqu’il ne se manifeste pas à l’homme blessé avec toute sa puissance, mais qu’il vient à nous incognito, dans la discrétion.
« De quoi causiez-vous donc tout en marchant » ? Les disciples sont invités à parler, à raconter. Dieu est celui qui invite à raconter sa vie. N’est-ce pas le rôle de chaque prêtre, se mettre d’abord à l’écoute de la personne, avant de parler à la légère comme celui qui sait tout et qui a réponse à tout. ? La prière ne pourrait-elle pas être aussi le récit de notre vie que nous racontons à Dieu, ce qui nous fait mal, nos incompréhensions et même parfois l’impression que nous avons : notre rejet de lui ? La vraie prière, c’est celle qui jaillit de mon cœur heureux ou blessé. C’est le dialogue qui s’établit entre Dieu et nous.
« Toutefois quelques femmes qui sont des nôtres nous ont bouleversés, s’étant rendues de grand matin au tombeau n’ayant pas trouvé son corps, elles ont même eu la vision d’anges qui le déclarent vivant ». Qu’il est difficile pour les hommes, de voir dans le tombeau autre chose que du vide ! Et pourtant, le tombeau n’est-il pas la crèche d’un monde nouveau ? Bethléem berceau d’un Dieu qui s’est fait Homme – et de ce tombeau vide a surgi une vie nouvelle, celle du Ressuscité !
« Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin ». Quand il voit nos vies reprendre le goût de l’espérance et de la confiance, alors Dieu peut se retirer. Il a un tel respect de notre liberté, il ne s’impose pas. Il se veut le Dieu de la proposition.
« Reste avec nous », disent les apôtres. Dieu doit être au comble de bonheur lorsqu’il entend cette prière qui monte du cœur de l’homme : « Reste avec moi » !
Remarquez que dans ce récit, c’est Dieu qui se laisse inviter à la table des hommes. Jésus nous révèle un Dieu incroyable : un Dieu qui ose s’asseoir aux tables humaines surtout quand les convives ne sont pas du premier choix.
(J’ouvre une parenthèse : On pourrait résumer l’Evangile avec cette expression : « Passer d’une table à l’autre » - occasion d’aller chercher dans la bible
- La table du matin : au bord du lac Jn21
- La table du soir : Emmaüs Lc 24
- La table de nuit : Nicodème Jn 3
- La table de l’appel : Lévi Mt 9
- La table de l’amitié : chez Marthe et Marie Lc 10
- La table du pardon : banquet de l’enfant prodigue Lc 19
- La table du bonheur : Béatitudes Mt 5
- La table des noces : Cana Jn 2
- La table de la fraternité : multiplications des pains Jn 6
- La table du service : lavement des pieds Jn 13
- La table de l’Eucharistie : dernière Cène Mt 26
- et il y encore bien d’autres tables où Jésus se retrouvait au milieu de son peuple. )
« A l’instant même ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. » « Se levèrent » littéralement ce verbe signifie « ressusciter » – changement radical – plus comme avant. C’est l’heure de la résurrection car ils ont reçu les 2 signes de la résurrection : la Parole partagée : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant en nous quand il nous parlait sur le chemin et nous expliquait les Écritures ? » Et le pain de la fraternité :
« Comme il était à table avec eux, il prit le pain, il le bénit et, après l’avoir rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent »
La présence mystérieuse de Jésus, renouvelle nos forces et nous invite à être des témoins de confiance qu’il est bien vivant.
Nous souhaitons que chacun puisse croire un peu à la beauté de la vie qui ouvre à l’avenir.

François, prêtre retraité

mardi 21 avril 2020

Les bons conseils du pape

Message exceptionnel du pape pour bien passer la période du confinement








  En vieillissant et devenant plus sages, nous réalisons lentement que :

  - Une horloge de 3 000€ marque le même temps qu'une montre de 30€.

  - La solitude dans une maison de 70m2 ou de 300m2 est la même.

  J'espère qu'un jour vous réaliserez que votre bonheur intérieur ne vient pas des choses matérielles du monde.

  Peu importe si vous voyagez en première classe ou en économie, c’est le même tarif si l'avion tombe.

  J'espère que vous réalisez que lorsque vous avez des amis et des frères et sœurs avec qui parler, rire et chanter, c'est le vrai bonheur.

  5 faits indiscutables de bonheur :

  1 - Ne pas éduquer vos enfants à être riche, les éduquer à être heureux, afin qu'ils voient la valeur des choses et non leur prix.

  2 - Mangez votre nourriture comme si c'était votre médicament, autrement vous devriez prendre votre médicament comme s'il s'agissait de nourriture.

  3 - La personne qui t'aime ne te quittera jamais. Même s'il y a 100 raisons d'abandonner, vous trouverez une raison de rester.

  4 - Il y a une grande différence entre être un humain et être humain. Très peu le comprennent.

  5 - Vous êtes aimés quand vous êtes nés et vous serez aimés quand vous mourrez. Entre les deux cela dépend de vous.

  Les six meilleurs médecins du monde:

  Lumière du soleil, repos, exercice, régime, confiance en soi et... amis.

  Garde-les pendant toutes les étapes de ta vie et profites-en pour une  vie saine.

  C’est difficile un être humain : il ne demande pas à naître, il ne sait pas vivre et il ne veut pas mourir !!!

  Le meilleur cadeau que vous pouvez donner à quelqu'un est votre temps et il faut TOUJOURS en donner à la famille ou à un bon ami.

  Prenez le temps d'envoyer ce message à au moins un membre de votre famille ou un à bon ami. 

Décès de Sr Anne-Thérèse Conrad


Le 18 avril 2020,  le Seigneur a accueilli dans sa demeure notre chère 



Sœur Anne Thérèse CONRAD

Née le 14 novembre 1921 à Volmunster (Moselle), Sœur Anne Thérèse CONRAD est entrée dans la vie éternelle le 17 avril 2020, dans sa 99ème année.
Sœur Anne Thérèse avait cinq frères et trois sœurs. Elle a rejoint une première fois le Couvent des Sœurs de la Divine Providence à Saint Jean de Bassel le 24 septembre 1936. Ne pouvant entamer sa formation à la vie religieuse du fait de la Seconde Guerre Mondiale, elle a exercé comme employée de bureau, dans la région de Metz de novembre 1940 à fin mai 1945. Entrée au noviciat le 8 décembre 1945, elle a fait profession religieuse le 9 décembre 1946 et s’est engagée définitivement dans la Congrégation le 8 septembre 1951.
De 1946 à 1971, elle a vécu sa mission de Sœur de la Providence auprès des enfants du primaire comme enseignante, successivement à Longeville-les-Saint- Avold (Moselle) de 1946 à 1951 ; à Réding (Moselle) de 1951 à 1957 ; à Barr (Bas- Rhin) de 1957 à 1970 puis à Graffenstaden (Bas-Rhin) de 1970 à 1971. Dans ces deux derniers lieux, elle a également assuré la direction de l’école.
De 1971 à 1973, elle est envoyée à Saarlouis (Allemagne) pour y donner des cours à l’école d’infirmière. En 1973, elle rejoint le Couvent à Saint Jean de Bassel où durant de longues années elle a été chargée des relations avec les Caisses d’Assurance maladie et de retraites vieillesse. Très vite, elle a su s’initier aux arcanes de ces administrations dont elle a rigoureusement suivi l’évolution. Au fil des années, elle a anticipé puis liquidé les dossiers de retraite professionnelle de la plupart des Sœurs. Fragilisée dans sa santé, elle a été accueillie dans la Communauté du Home de la Providence à Siersthal en août 2018. Elle a rejoint la Maison du Père d’une manière inattendue, ce 17 avril 2020.
D’une intelligence vive et d’une mémoire remarquable, Sœur Anne Thérèse a vécu sa mission d’enseignante avec passion. Elle a su allier rigueur, exigence et bonté à l’égard des enfants. Certaines de ses élèves lui sont restées très fidèles la visitant régulièrement au Couvent de Saint Jean de Bassel. Ouverte à toutes les nouveautés, elle s’est initiée aux nouvelles techniques, toujours soucieuse de perfectionner ses acquis, au service de la mission à caractère administratif qui lui était confiée.
Très sociable, elle a tissé de nombreux liens, est restée proche de sa famille et avait particulièrement à cœur de visiter ses Sœurs hospitalisées ou en Maison de Retraite et de se mettre, sans compter, au service de celles qui avaient besoin d’une aide administrative.
Toujours en éveil, elle a participé à de nombreuses sessions de formation continue dans différents domaines dont l’art floral et manifestait beaucoup d’intérêt pour les sorties à caractère culturel.
Femme d’action, entreprenante, Sœur Anne Thérèse était également une femme de prière à l’école de ses auteurs préférés, - auxquels Jean-Martin MOYË, notre Fondateur, se référait également - Jean de la Croix et Thérèse d’Avila, sa patronne. Nul doute qu’elle ne portait dans une prière d’intercession instante tant d’intentions confiées, celles de personnes proches, de la Congrégation, de l’Eglise et du monde.
Dans l’action de grâce pour sa longue vie donnée, nous remettons avec confiance Sœur Anne Thérèse entre les mains du Père, Dieu Providence. Après avoir médité longuement ces mots de Thérèse d’Avila « Celui qui possède Dieu ne manque de rien, Dieu seul suffit », puisse-t-elle maintenant les vivre pleinement.

Sœurs de la Divine Providence de Saint Jean de Bassel Maison Provinciale 8 Rue de la Chapelle 67490 FRIEDOLSHEIM

Compte-tenu des circonstances particulières liées à l’épidémie du coronavirus,
Sœur Anne Thérèse sera inhumée dans la plus stricte intimité au cimetière du Couvent des Sœurs de la Divine Providence
à Saint Jean de Bassel
lundi 20 avril 2020, à 14h30

Monsieur le Curé Olivier MIESCH
de la Communauté de paroisses « Au cœur de la Zorn », dont fait partie la Maison provinciale à Friedolsheim, célèbrera seul, une Eucharistie à son intention
ce lundi 20 avril à 14h30,
en l’église de Hochfelden (Bas-Rhin).

Une Eucharistie en mémoire de Sœur Anne Thérèse
sera célébrée à une date ultérieure, quand cela sera rendu possible.


Les Bitcherlandais offusqués par les élus de la Pfalz




Photo Chtistian Freyburger

Dans un article du Pfäzlsicher Merkur  des élus allemands approuvent les discriminations appliquées par la police allemande  à la frontière. Alors que les citoyens français, n’ont pas le droit de faire des courses en Allemagne, par contre les citoyens allemands vivant en France ont le droit. Pour ces élus, le virus connaît probablement la  nationalité  des hommes. Bizarre!

Inquiétudes chez les Mosellans

Christian Klein, adjoint au maire de Walschbronn, a été outré en lisant cet article  « Comment des élus peuvent-ils donner leur soutien à une telle discrimination. De plus, les ouvriers transfrontaliers français, en plus des détours parfois importants pour se rendre au travail, sont soudainement harcelés en Allemagne, parfois avec un air sceptique, notamment en jetant des œufs et en grattant des voitures. Certains ont mal au ventre lorsqu'ils franchissent la «frontière».Le prétexte de la peur des Français contaminés semble   révéler une haine réprimée. L'Europe n'est pas seulement l'économie, mais aussi les personnes et leur coexistence. Malgré ces chicaneries, je crois toujours fermement en l'Europe et à l'amitié franco-allemande et je ferai toujours de mon mieux pour le faire. »

On a scié les barrières

On se souvient du 1er janvier 1993, où les  citoyens de Hornbach ont célébré la fin des contrôles aux frontières franco-allemandes. Werner von Blon  maire de Deux-Ponts et le maire de Bitche, Joseph Schaefer ont scié symboliquement la barrière ensemble.   « Ce geste  symbolique entrera dans les annales de l'histoire dans quelques années", a déclaré le maire de Zweibrücken-Land, Kurt Pirmann (SPD). Mais 27 ans plus tard, des contrôles sévères se pratiquent aux frontières à Hornbach pour refouler les Français.  
Le motif: les nombreuses infections à coronavirus dans la région voisine Grand Est. Pour le ministre de l’intérieur Klaus Bouillon de la Sarre pense autrement «  Un virus ne peut pas être stoppé avec des grilles barrières, et la France a des règles de protection corona encore plus strictes qu'en Allemagne, et en Allemagne il n'y a pas de barrières entre les régions avec de nombreux et peu de cas, affirment les critiques. »

Positions opposées des élus du Palatinat

Pour Jürgen Gundacker, président de la communauté des communes Deux-Ponts-Campagne Jürgen Gundacker «Les mesures frontalières sont gênantes », mais il est important de "faire tout ce qui est nécessaire" pour ralentir la propagation du dangereux virus corona. Pour Marold Wosnitza, maire de Deux-Ponts cela ne brisera pas notre amitié franco-allemande. Car « ce sont de mesures importantes pour empêcher la propagation du virus. » 

Aucun risque pour l’amitié franco-allemande  

 L'amitié franco-allemande n'est certainement pas en danger: "Si la situation redevient normale, nous aurons à nouveau une fête avec nos amis de Schweyen » affirme  Reiner Hohn, maire de Hornbach «  Pour l'amour de Dieu", répond Christian Schwarz, maire de Riedelberg "l'amitié est trop solide pour être affectée par de telles restrictions."  
La députée de circonscription du Bundestag, Anita Schäfer (CDU), connue pour son soutien de longue date à l'amitié franco-allemande, "Je pense que c'est justifié et bon, car la santé passe avant tout »


L'amitié franco-allemande plus forte que le virus

Dans une vidéo,  plusieurs  maires sarrois se sont exprimés pour confirmer l’amitié franco-allemande et la solidarité  européenne. La plupart se sont exprimés en français pour solidifier les ponts entre la France et l’Allemagne, pour continuer à s’entr’aider. Leurs coeurs restent ouverts, malgré  la  refermeture des frontières à cause de la crise sanitaire, qui en somme est une chance  pour resserrer les liens. Ce sont les maires de Lebach, Illingen, Gersheim, Freisen, Heusweiler, Sanckt-Ingberg, Schwalbach, Neunkirchen, Tholey, Ensdorf, Wadern, Hochwald, Schmelz, Puttlingen, Illingen, Mittlach, Riegelsberg et Merchweiler  qui se sont exprimés dans une vidéo  qu’on peut voir   avec le lien HTTPS://youtu.be/kgaUYwPbWqA. 

Joseph Antoine Sprunck