La route d'Altheim est fermée, 20 km de détour pour les ouvriers frontaliers
Une bonne trentaine d’élus locaux allemands et français se sont réunis le mercredi 29 avril après-midi à la frontière Hornbach et Schweyen pour soutenir ensemble leur demande d'ouvrir de nouveaux points de passage au moins tous les matins et tous les soirs: Kröppen et Hirschthal pour éviter des détours de 40 à 80km de détours inutiles pour les ouvriers frontaliers.
Ils dénoncent tous que les contrôles de la police sont trop strictes et la fermeture de nombreux passages. Ils causent des retards aux ouvriers-frontaliers qui se rendent à leur travail, et les obligent à de longs détours inutiles, ce qui n’est pas écologique.
Détour de 80 kilomètres
Le maire de Hornbach, Reiner Hohn, a évoqué « les frontaliers qui font maintenant un détour de 80 kilomètres chaque jour, car ils ne peuvent plus à passer par Kröppen en direction de Pirmasens, mais doivent passer par Hornbach où ils ne sont pas été autorisés à faire le plein et à faire des achats jusqu'à la mi-avril. J’ai été scandalisé par une scène que j’ai observée quand un Français a pris de l’essence à Hornbach, un Allemand lui a fait un geste obscène, car l’Alsace-Lorraine en France est zone à risque.»
Ordre venu de Berlin
Marcel Vogel, maire d’Ormersviller raconte : « Un jour nous nous sommes réveillés avec des barrières métalliques à la frontière de la route d’Altheim. Impossible de passer, les frontaliers doivent désormais faire plus de 20 km de détour pour se rendre à leur travail. Le maire de Blieskastel, m’a confié qu’il avait reçu l’ordre directement de Berlin de fermer la frontière. » Pour le maire de Schweyen, Joël Schwartz, « ces fermetures ont créé de nombreux problèmes de détour et de vérification des contrôles techniques ».
Joseph Antoine Sprunck