mardi 21 avril 2020

Les Bitcherlandais offusqués par les élus de la Pfalz




Photo Chtistian Freyburger

Dans un article du Pfäzlsicher Merkur  des élus allemands approuvent les discriminations appliquées par la police allemande  à la frontière. Alors que les citoyens français, n’ont pas le droit de faire des courses en Allemagne, par contre les citoyens allemands vivant en France ont le droit. Pour ces élus, le virus connaît probablement la  nationalité  des hommes. Bizarre!

Inquiétudes chez les Mosellans

Christian Klein, adjoint au maire de Walschbronn, a été outré en lisant cet article  « Comment des élus peuvent-ils donner leur soutien à une telle discrimination. De plus, les ouvriers transfrontaliers français, en plus des détours parfois importants pour se rendre au travail, sont soudainement harcelés en Allemagne, parfois avec un air sceptique, notamment en jetant des œufs et en grattant des voitures. Certains ont mal au ventre lorsqu'ils franchissent la «frontière».Le prétexte de la peur des Français contaminés semble   révéler une haine réprimée. L'Europe n'est pas seulement l'économie, mais aussi les personnes et leur coexistence. Malgré ces chicaneries, je crois toujours fermement en l'Europe et à l'amitié franco-allemande et je ferai toujours de mon mieux pour le faire. »

On a scié les barrières

On se souvient du 1er janvier 1993, où les  citoyens de Hornbach ont célébré la fin des contrôles aux frontières franco-allemandes. Werner von Blon  maire de Deux-Ponts et le maire de Bitche, Joseph Schaefer ont scié symboliquement la barrière ensemble.   « Ce geste  symbolique entrera dans les annales de l'histoire dans quelques années", a déclaré le maire de Zweibrücken-Land, Kurt Pirmann (SPD). Mais 27 ans plus tard, des contrôles sévères se pratiquent aux frontières à Hornbach pour refouler les Français.  
Le motif: les nombreuses infections à coronavirus dans la région voisine Grand Est. Pour le ministre de l’intérieur Klaus Bouillon de la Sarre pense autrement «  Un virus ne peut pas être stoppé avec des grilles barrières, et la France a des règles de protection corona encore plus strictes qu'en Allemagne, et en Allemagne il n'y a pas de barrières entre les régions avec de nombreux et peu de cas, affirment les critiques. »

Positions opposées des élus du Palatinat

Pour Jürgen Gundacker, président de la communauté des communes Deux-Ponts-Campagne Jürgen Gundacker «Les mesures frontalières sont gênantes », mais il est important de "faire tout ce qui est nécessaire" pour ralentir la propagation du dangereux virus corona. Pour Marold Wosnitza, maire de Deux-Ponts cela ne brisera pas notre amitié franco-allemande. Car « ce sont de mesures importantes pour empêcher la propagation du virus. » 

Aucun risque pour l’amitié franco-allemande  

 L'amitié franco-allemande n'est certainement pas en danger: "Si la situation redevient normale, nous aurons à nouveau une fête avec nos amis de Schweyen » affirme  Reiner Hohn, maire de Hornbach «  Pour l'amour de Dieu", répond Christian Schwarz, maire de Riedelberg "l'amitié est trop solide pour être affectée par de telles restrictions."  
La députée de circonscription du Bundestag, Anita Schäfer (CDU), connue pour son soutien de longue date à l'amitié franco-allemande, "Je pense que c'est justifié et bon, car la santé passe avant tout »


L'amitié franco-allemande plus forte que le virus

Dans une vidéo,  plusieurs  maires sarrois se sont exprimés pour confirmer l’amitié franco-allemande et la solidarité  européenne. La plupart se sont exprimés en français pour solidifier les ponts entre la France et l’Allemagne, pour continuer à s’entr’aider. Leurs coeurs restent ouverts, malgré  la  refermeture des frontières à cause de la crise sanitaire, qui en somme est une chance  pour resserrer les liens. Ce sont les maires de Lebach, Illingen, Gersheim, Freisen, Heusweiler, Sanckt-Ingberg, Schwalbach, Neunkirchen, Tholey, Ensdorf, Wadern, Hochwald, Schmelz, Puttlingen, Illingen, Mittlach, Riegelsberg et Merchweiler  qui se sont exprimés dans une vidéo  qu’on peut voir   avec le lien HTTPS://youtu.be/kgaUYwPbWqA. 

Joseph Antoine Sprunck