mercredi 31 octobre 2018
Des jeunes de 3 à 12 ans au centre aéré
Photos J.A.S.
Une vingtaine de jeunes de 3 à 12 ans participent au centre aéré de la Toussaint au Colimaçon, dirigé par Fleur Montag. Le thème retenu est celui de la famille Addams. Les jeunes en profitent pour se rencontrer tout en se divertissant par les animations proposées par les animateurs.
Les mercredis récréatifs et de 13 h 17 h, -repas de 12 h à 13 h
Les samedis récréatifs de 10 h à 13 h 30
Les prochains centres aérés sont:
Hiver:11 au 15 février 2019
Printemps: du 8 au 12 avril 2019
Eté: du 8 au 26 juillet du lundi au vendredi, clôture des inscriptions le 26 juin au 06 76 79 38 60 ou 03 87 96 77 31
Les mercredis récréatifs et de 13 h 17 h, -repas de 12 h à 13 h
Les samedis récréatifs de 10 h à 13 h 30
Les prochains centres aérés sont:
Hiver:11 au 15 février 2019
Printemps: du 8 au 12 avril 2019
Eté: du 8 au 26 juillet du lundi au vendredi, clôture des inscriptions le 26 juin au 06 76 79 38 60 ou 03 87 96 77 31
ou lecolimaconvolmunster@gmail.com
J.A.S.
« Le Cochonnet » est généreux
A l’occasion du repas paroissial, André Arnet, président du conseil de Fabrique de Volmunster a rappelé aux paroissiens de Volmunster qu’actuellement, le presbytère de Volmunster est en travaux depuis quelques années. « Il a fallu refaire entièrement l’électricité, supprimer les cheminées et remplacer des tuiles. Et maintenant, nous allons rendre le presbytère accessible aux personnes à mobilité réduite et créer un parking pour quatre voitures. Je tiens à remercier Dominique Glad, président de l’association Le Cochonnet qui nous a remis un chèque de 350 €. » explique le président.
« Comme nous organisons le repas à la fête de la Saint-Michel, le comité a décidé de remettre un don de 350 € au conseil de fabrique ainsi qu’à une association d’enfants malades. » ajoute Dominique Glad. L’abbé Stéphane Pontello, curé de la paroisse, a souhaité la bienvenue à l’abbé Jean-Paul Wey, prêtre retraité à Erching-Guiderkirch, qui se propose de l’aider pour la célébration des messes dans les deux communautés de paroisses.
J.A.S.
mardi 30 octobre 2018
Commémoration du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918
Photos J.A.S.
Pour les Mosellans et les Alsaciens, le 11 novembre 1918 est une date importante. Tout d’abord c’est le retour des soldats mobilisés et prisonniers. C’est aussi un grand changement pour la population, la région est occupée par les soldats français et ce ne sera française qu’à partir du 28 juin 1919. Les habitants pourront redemander la nationalité française en s’inscrivant sur le registre de réintégration.
L’annexion en 1871
Il faut rappeler qu’en Alsace-Lorraine, c’est d’abord une période de transition qui voit le retour à la France de l’Alsace-Moselle annexée en 1871 par l’Empire allemand, car les députés ont voté le 1 er mars 1871 la cession de l’Alsace Moselle par 570 voix pour et 140 contre et entérinent la victoire des militaires prussiens. En Alsace Moselle ce vote est perçu comme un abandon de la France. Pressé d'en finir avec la guerre, Thiers peut enfin signer le traité le 10 mai 1871.
L’arrivée des troupes françaises
Les troupes françaises franchissent la ligne de front en Alsace-Lorraine à partir du 17 novembre 1918 et sont accueillies triomphalement par la population, très majoritairement favorable à la France. Poincaré et Clémenceau sont reçus en Alsace et en Lorraine du 8 au 10 décembre 1918.
Très riche exposition à Cassin
La ville de Biche a tenu avec la collaboration de nombreuses associations et surtout le Société d’histoire et d’archéologie, présidée par Joël Beck à monter une exposition à l’espace René Cassin pour le 100 ème anniversaire de l’armistice.
Inauguration
Elle a été inaugurée le dimanche 28 octobre 2018 en
présence du sous-préfet Christophe Salin, de Tajana Malova vice-consule de Russie à Strasbourg et de nombreux invités. Cette exposition s’articule autour de 27 panneaux traitant la fin du conflit, de l’installation des militaires et de l’administration française. Elle sera ouverte jusqu’au 13 novembre tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h. Entrée libre.
Joseph Antoine Sprunck
Animations au marché couvert
Photo J.A.S
Le jeudi 4 octobre, à la demande de 12 producteurs, le marché couvert a rouvert à Volmunster dans l’ancienne caserne de sapeurs-pompiers. Pour faire un bilan, Suzy Keller, coordonnatrice, a invité les exposants à une réunion en mairie de Volmunster en présence de Christian Seibert, premier adjoint. « Avec un début difficile, les clients deviennent à chaque fois plus nombreux » est le constat fait par les exposants. Pour ne pas décevoir les clients, il est demandé à chaque participant à en informer par téléphone David Buchheit qui le publiera sur Face book et le blog de Volmunster. Pour la période de Noël une animation sera faite avec un jeu concours sur le patrimoine du Bitcherland. Il débutera le jeudi 29 novembre avec la possibilité de gagner un panier garni.
Le jeudi 1er novembre, le marché couvert est fermé.
J.A.S.
lundi 29 octobre 2018
Message de la Toussaint du Père François
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5, 1- 12
« En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
Par la proclamation des Béatitudes, Jésus nous annonce une nouvelle extraordinaire, dans le contexte d’aujourd’hui, qui est plein de menaces et d’incertitudes. Par neuf fois, l’évangéliste Matthieu utilise le mot « Heureux ». Il annonce que, non seulement le bonheur est possible, mais qu'il est déjà là, aujourd'hui, à la portée de chacun de ses auditeurs. Les béatitudes sont le fondement du message original de Jésus. Toutes ses interventions sur le bonheur s’enracinent dans notre vie quotidienne.
Ce projet de Jésus bouscule les façons de faire de son époque, mais aussi celles d’aujourd’hui. On utilise facilement l’évangile pour se rassurer, alors que la Bonne Nouvelle est annoncée pour libérer les consciences et, ainsi, participer au bonheur de tous. Or le bonheur, dont parle Jésus, est à vivre dans le concret de notre existence. Jésus a proposé de travailler au bonheur de tous, et on a fait de notre religion quelque chose de triste, d'ennuyeux, voir un repoussoir où les jeunes générations ont du mal à trouver leur place. C’est la principale motivation du Pape François quand il a proposé le synode sur la jeunesse. Il souhaite une religion basée essentiellement sur le respect, l’entraide, la fraternité, la miséricorde, la paix, ce sont là des attitudes humaines indispensables qui peuvent donner un goût divin à la vie humaine. Ce que Dieu vient nous annoncer par Jésus Christ, c'est le bonheur donné à l’Homme.
Redécouvrons la richesse du verbe AIMER. Quand on aime, on ne peut pas faire seulement ce qui nous plaît ou ce qui nous arrange. Aimer a des exigences. Aimer, c’est être heureux ensemble du même amour, et cela se construit jour après jour. Tous les textes de cette fête de la Toussaint rayonnent de joie. Apprenons donc à accueillir cette joie, à en vivre et à la faire nôtre.
En cette fête de la Toussaint, nous fêtons tous les amoureux de la vie. De tous ceux et celles qui se sont laissés saisir par la Parole de Dieu et qui l’ont mise en pratique dans leur vie. Les Saints, les amis de Dieu? Ce sont aussi ceux qui ont marqué notre existence, qui nous ont laissé le témoignage d’une vie tournée vers l’amour, malgré leurs faiblesses, leurs fragilités et leurs hésitations. Il n’y a rien à idéaliser dans leur histoire. Nos aînés ont emprunté un chemin pleins d’embûches mais aussi d’espérance et de joie. Les saints et les saintes, sont nos frères et sœurs en humanité ; ce sont des personnes qui ont permis à l'humanité de progresser vers plus de vie. Ils nous ont aidés à aimer et à nous mettre au service de cette vie.
Pour notre temps, certaines béatitudes méritent un soin particulier. En voyant toutes les violences, et toutes les bagarres organisées aujourd’hui par des ados qui donnent la mort de façon systématique, pour se défouler, sans se soucier des conséquences sur les blessés. Alors on peut mieux comprendre aujourd’hui l’appel de Jésus, disant : « Heureux les doux », ceux qui mettent un peu de liant et de douceur sur les blessures.
François, prête retraité
dimanche 28 octobre 2018
samedi 27 octobre 2018
Les brèves du Bitcherland
Volmunster
Nouveau parking
Comme, il y a très souvent des problèmes de stationnement dans la rue du presbytère à Volmunster, la commune y aménage actuellement une aire nouvelle de stationnement, directement à côté de la maison Faber. Il a fallu remblayer et stabiliser toute la surface utilisée. Ce nouveau parking est prévu pour huit places de stationnement.
Intronisée à la chaîne des rôtisseurs
Samedi dernier, Tatiana Henius, ancienne chef cuisinière au Moulin d’Eschviller et de l’Auberge du Hungerplatz à Andlau a eu le privilège d'être intronisée à la Chaîne des Rôtisseurs... Elle a fait le serment de toujours honorer l'art de la cuisine et la culture de la table. Depuis samedi, Tatiana est Maître Rôtisseur du Bailliage de France et membre de l'Ordre Mondial des Gourmets Dégustateurs. Elle a été parrainée par Benoît Ghestern. Il faut rappeler que lors du concours lancé par TF1: « L’addition, s’il vous plaît. » au Hungerplatz , elle s’est classée seconde. La Chaîne des Rôtisseurs est une Association Internationale de la Gastronomie aujourd'hui implantée dans plus de 80 pays et qui réunit des passionnés qui partagent les mêmes valeurs de qualité, gastronomie, promotion des arts culinaires et des plaisirs de la table. Toutes nos félicitations.
Un travail de Romain
Un travail de Romain
Pour construire le mur de soutènement de la rue des Romains à Volmunster, l’entreprise Grébil a construit un nouveau mur avec des blocs de grès rose des Vosges du Nord. Ils conviennent très bien, d’autant plus que le mur rejoint un rocher en grès. Ces blocs pèsent chacun 550 kg. Les Romains utilisaient des blocs identiques lors des constructions des arènes. Pour les manipuler, les ouvriers utilisent un engin de levage. Les mêmes pierres ont servi au mur de soutènement derrière le périscolaire et le bassin de réception de la cascade. Ces blocs de pierre sont extraits de la carrière de Rothbach en Alsace.
Bitche
Chemin rénové
Le chemin de promenade de l’hôpital Saint-Joseph, long de 110 m vient d’être rénové. Le sol n’est plus recouvert de gravillons, mais d’une résine minérale qui amortit éventuellement les chutes des personne âgées. Il est revenu à 12 000 € et a été financé par le Rotary Club de Bitche et des entreprises. Le Rotary club avait organisé un concert de bienfaisance à l’espace Cassin pour cette opération.
Goetzenbruck
Rénovation de la toiture
Pour 24 800 €, la toiture de la chapelle du cimetière sera rénovée par les Ets Malriat. Il en est de même pour le presbytère, dont le pan de la toiture du côté de la rue sera également changé pour 12 093 € l’entreprise Erdal Tanrioven.
Rohrbach-lès-Bitche
Logements très accessibles
Une résidence entièrement destinée aux personnes à mobilité réduite a été construite dans la rue du Moulin à Rohrbach-lès-Bitche. Ces huit logements sont particulièrement destinés aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Ils disposent d’un balcon, d’un ascenseur, de douches à l’italienne et des couloirs larges. La domotique y a été développée et l’isolation a été soignée. Les logements pourront être occupés vers la fin de l’année.
Soucht
Retour du Ziggel
Le président des arboriculteurs Tommy Schmidt a terminé la réplique du Ziggel. C’est le nom familier donné par les habitants des villages à ce petit train qui les reliait au monde vers Wingen-sur-Moder, Strasbourg, Sarreguemines… Cette ancienne ligne de chemin de fer Wingen - Saint-Louis a été mise en service en 1897. Elle desservait les verreries et cristalleries de Meisenthal et Saint-Louis-Lès-Bitche jusqu’en 1974. En subsistent les remblais, des gares, des vestiges de ponts, un tunnel situé entre Rosteig et Soucht. Lors de l’exposition des fruits et légumes les wagons du Ziggel en seront remplis. Cette réalisation rappellera de nombreux souvenirs aux anciens de Soucht.
J.A.S
Vente des brioches
La distribution des 200 brioches de l’amitié par les membres des associations locales a rapporté la somme de 1001,30 €. En déduisant 400 € pour le coût des brioches, 601,30 € ont pu être reversés à l’Association familiale d’aide à l’enfance inadaptée de Sarreguemines.
J.A.S.
vendredi 26 octobre 2018
Le message dominical du Père François
Évangile de Jésus-Christ selon saint 10,46-52
« En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils
de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. »
de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. »
Sortant de Jéricho pour se rendre à Jérusalem, Jésus rencontre Bartimée, un mendiant aveugle, assis au bord de la route. Cet homme se sent seul au milieu d’une foule. Aujourd’hui, ils sont nombreux les « Bartimée » qui ont l’impression d’être abandonnés et livrés à eux-mêmes. Ils sont aux portes de nos églises, dans les lieux de grands passages ou se cachent dans les forêts. A la différence de ceux qui n’ont plus la force de crier et qui sont assis sur nos places, Bartimée pousse un appel au secours. Mais, c’est un exclu qu’on veut faire taire. Il subit le rejet d'une foule qui est incapable de voir un frère dans le besoin. Bartimée n’a qu’un désir, c’est de se mettre en marche et personne ne peut le faire taire. Jésus s’arrête, et oriente le regard de la foule vers Bartimée. Il demande à la foule de conduire Bartimée au milieu d’eux. Du coup, cette foule se tourne vers celui, qui était inexistant au milieu d’elle.
Aujourd’hui nous sommes aussi alertés, par des personnes et des associations qui soutiennent les : sans papiers, sans toits, sans emplois, sans revenus, sans sécu, et par les médias qui veulent bien prendre le relais. Trop souvent, il faut des scandales pour alerter l’opinion publique. Il faut des morts pour rappeler que la vie de chaque être humain est précieuse.
Bartimée a entendu parler de Jésus et de son respect pour les gens en difficultés. Parce qu’il a l’ouïe plus fine que la foule, il a entendu les bienfaits de Jésus, mais aussi les critiques et tous les démêlés que Jésus a eu avec les biens pensants et les autorités. Et pourtant, le voilà qui se met à crier. Il crie, il crie fort : « Jésus, Fils de David » ! C’est son cri d’espoir.
Les disciples, qui ont vu tant de faits et de gestes merveilleux de leur Maître, n’ont pas remarqué le cri de Bartimée.
Cet aveugle ne voit pas le soleil, il ne voit pas la lumière du jour, mais il voit plus loin. C’est avec les yeux de son cœur qu’il discerne l’ami des pauvres et des souffrants. Il reconnaît en Jésus celui que les prophètes avaient annoncé, celui qui ferait voir les aveugles, chanter les muets et danser de joie les paralysés. Alors, il proclame la prière de son peuple : « Aie pitié de moi ! » - Et Jésus n’a qu’une réponse : « Ta foi t’a sauvé. »
OUI, TA FOI… cela peut paraître étrange, mais Jésus sait reconnaître et apprécier le coeur des hommes. Il reconnaît en Bartimée la foi intrépide, la foi qui voit plus loin que les apparences.
Pour nous, quel sens pouvons-nous donner à cette page de la Bonne Nouvelle ? Nous sommes souvent, assourdis, effrayés et découragés comme les disciples, et notre foi, notre espérance, sont bien fragiles. C’est vrai qu’il y a des jours où tout paraît dur et même trop dur : le divorce d’un prochain, l’échec scolaire d’un enfant, la maladie, la mort d’un être cher, les tentatives de suicides chez les jeunes et les anciens, le chômage. Même les repères de la société : l’accueil de l’étranger, les droits de vivre dignement proclamés haut et fort, sont bafoués. Où mettre sa confiance, quand les responsables de la mise en œuvre font le contraire de ce qu’ils disent ? Alors, on est comme l’aveugle, qui n’a d’autres repères que ce qu’il porte en lui. La vie est trop dure. Alors on s’adresse à Dieu, on prie, on crie vers Lui et on a l’impression qu’il ne nous entend pas. Dans ces épreuves et ce passage au « désert de la foi », le chrétien est touché comme les autres. Nous disons facilement que croire facilite les choses. Oui, la foi donne un sens à l’événement et de la valeur à la banalité. La foi peut être lumière sur la route. La foi peut être une simple lueur dans l’obscurité de nos interrogations et de nos attentes. Et cette lueur nous vient souvent, par la présence aimante de tous ceux qui nous aiment. Encore faut-il, la reconnaître ?
Aujourd’hui, Dieu souhaite que nous prenions exemple sur l’aveugle de Jéricho.
Il ne voyait rien, mais il a crié sa foi et son espérance. Jésus nous redit : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Notre foi ne s’inscrit-elle pas dans cette longue histoire des hommes qui ont cru, qui ont douté, qui ont cheminé à tâtons et qui ont tout quitté pour suivre le Christ ? N’est-ce pas là l’intérêt de la foi vécue avec les autres : ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, ceux qui sont loin de nous et ceux qui sont à nos côtés ? A l’image de la foule qui accueille l’aveugle, Jésus nous invite à faire place en nous, aux cris des hommes de ce temps, et à reconnaître la présence de son Esprit Saint.
Aujourd’hui nous sommes aussi alertés, par des personnes et des associations qui soutiennent les : sans papiers, sans toits, sans emplois, sans revenus, sans sécu, et par les médias qui veulent bien prendre le relais. Trop souvent, il faut des scandales pour alerter l’opinion publique. Il faut des morts pour rappeler que la vie de chaque être humain est précieuse.
Bartimée a entendu parler de Jésus et de son respect pour les gens en difficultés. Parce qu’il a l’ouïe plus fine que la foule, il a entendu les bienfaits de Jésus, mais aussi les critiques et tous les démêlés que Jésus a eu avec les biens pensants et les autorités. Et pourtant, le voilà qui se met à crier. Il crie, il crie fort : « Jésus, Fils de David » ! C’est son cri d’espoir.
Les disciples, qui ont vu tant de faits et de gestes merveilleux de leur Maître, n’ont pas remarqué le cri de Bartimée.
Cet aveugle ne voit pas le soleil, il ne voit pas la lumière du jour, mais il voit plus loin. C’est avec les yeux de son cœur qu’il discerne l’ami des pauvres et des souffrants. Il reconnaît en Jésus celui que les prophètes avaient annoncé, celui qui ferait voir les aveugles, chanter les muets et danser de joie les paralysés. Alors, il proclame la prière de son peuple : « Aie pitié de moi ! » - Et Jésus n’a qu’une réponse : « Ta foi t’a sauvé. »
OUI, TA FOI… cela peut paraître étrange, mais Jésus sait reconnaître et apprécier le coeur des hommes. Il reconnaît en Bartimée la foi intrépide, la foi qui voit plus loin que les apparences.
Pour nous, quel sens pouvons-nous donner à cette page de la Bonne Nouvelle ? Nous sommes souvent, assourdis, effrayés et découragés comme les disciples, et notre foi, notre espérance, sont bien fragiles. C’est vrai qu’il y a des jours où tout paraît dur et même trop dur : le divorce d’un prochain, l’échec scolaire d’un enfant, la maladie, la mort d’un être cher, les tentatives de suicides chez les jeunes et les anciens, le chômage. Même les repères de la société : l’accueil de l’étranger, les droits de vivre dignement proclamés haut et fort, sont bafoués. Où mettre sa confiance, quand les responsables de la mise en œuvre font le contraire de ce qu’ils disent ? Alors, on est comme l’aveugle, qui n’a d’autres repères que ce qu’il porte en lui. La vie est trop dure. Alors on s’adresse à Dieu, on prie, on crie vers Lui et on a l’impression qu’il ne nous entend pas. Dans ces épreuves et ce passage au « désert de la foi », le chrétien est touché comme les autres. Nous disons facilement que croire facilite les choses. Oui, la foi donne un sens à l’événement et de la valeur à la banalité. La foi peut être lumière sur la route. La foi peut être une simple lueur dans l’obscurité de nos interrogations et de nos attentes. Et cette lueur nous vient souvent, par la présence aimante de tous ceux qui nous aiment. Encore faut-il, la reconnaître ?
Aujourd’hui, Dieu souhaite que nous prenions exemple sur l’aveugle de Jéricho.
Il ne voyait rien, mais il a crié sa foi et son espérance. Jésus nous redit : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Notre foi ne s’inscrit-elle pas dans cette longue histoire des hommes qui ont cru, qui ont douté, qui ont cheminé à tâtons et qui ont tout quitté pour suivre le Christ ? N’est-ce pas là l’intérêt de la foi vécue avec les autres : ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, ceux qui sont loin de nous et ceux qui sont à nos côtés ? A l’image de la foule qui accueille l’aveugle, Jésus nous invite à faire place en nous, aux cris des hommes de ce temps, et à reconnaître la présence de son Esprit Saint.
François, prêtre retraité
jeudi 25 octobre 2018
Tatiana Henius, intronisée à la chaîne des rôtisseurs
Samedi dernier, Tatiana Henius, ancienne chef cuisinière au Moulin d’Eschviller et de l’Auberge du Hungerplatz à Andlau a eu le privilège d'être intronisée à la Chaîne des Rôtisseurs... Elle a fait le serment de toujours honorer l'art de la cuisine et la culture de la table. Depuis samedi, Tatiana est Maître Rôtisseur du Bailliage de France et membre de l'Ordre Mondial des Gourmets Dégustateurs. Elle a été parrainée par Benoît Ghestern. Il faut rappeler que lors du concours lancé par TF1: « L’addition, s’il vous plaît. » au Hungerplatz , elle s’est classée seconde. La Chaîne des Rôtisseurs est une Association Internationale de la Gastronomie aujourd'hui implantée dans plus de 80 pays et qui réunit des passionnés qui partagent les mêmes valeurs de qualité, gastronomie, promotion des arts culinaires et des plaisirs de la table. Toutes nos félicitations.
J.A.S.
Sécuriser du mur de soutènement
Photo J.A.S.
Pour consolider le mur de soutènement entre la rue du Presbytère et l’atelier Fischer-Muller, l’entreprise Tetra a enfoncé des tirants, créé des écoulements d’eau et posé un grillage. Le tout est consolidé par une projection d’une couche de béton de 10 cm, préparé avec du ciment spécial hydrofuge et coercitif. Une opération longue et pénible pour les techniciens.
J.A.S.
Un travail de Romain
Photo J.A.S.
Pour construire le mur de soutènement de la rue des Romains, l’entreprise Grébil a construit un nouveau mur avec des blocs de grès rose des Vosges du Nord. Ils conviennent très bien, d’autant plus que le mur rejoint un rocher en grès. Ces blocs pèsent chacun 550 kg. Les Romains utilisaient des blocs identiques lors des constructions des arènes. Pour les manipuler, les ouvriers utilisent un engin de levage. Les mêmes pierres ont servi au mur de soutènement derrière le périscolaire et le bassin de réception de la cascade. Ces blocs de pierre sont extraits de la carrière de Rothbach en Alsace.
J.A.S.
mercredi 24 octobre 2018
Assemblée générale de l'Association Le Cochonnet
L'assemblée générale de l'Association Le Cochonnet se tiendra le lundi 19 novembre à19 h sous la présidence de Dominique Glad
Ordre du jour:
Election du 1/3 sortant,
rapport moral d'activité et financier,
questions diverses.
Tous les membres et intéressés sont invités.
Le Cochonnet organise une excursion dans les Dolomites
Sous condition d'un minimum de 40 participants, notre association souhaite organiser du jeudi 27 juin (départ au petit matin) au dimanche 30 juin 2019 (retour en fin de soirée), une excursion en autocar dans les Dolomites/Lac de Garde en Italie (Süd-Tirol).
L'hébergement en demi-pension (3 x petit-déjeuner, 3 x dîner et 3 nuitées) est prévu à l'hôtel « Leitgamhof », Josef-Röd-Weg 15, I-39039 KIENS/CHIENES Süd-Tirol Italie.
Le tarif par personne comprenant l'hébergement proposé avec accès libre à la piscine/Sauna, une soirée animée à l’hôtel (folklore local), une promenade en bateau avec un guide sur le Lac de Garde ainsi que le trajet A/R en autocar, avec la société NUSSBAUM REISEN de Merzalben en Allemagne, est fixé à 280 €. (Voir conditions de paiement sur bulletin d'inscription au dos de cette feuille)
Merci aux personnes « isolées» de bien vouloir préciser si elles sont d’accord de partager leur espace en chambre double à 2 lits, avec une personne de leur choix. (Les chambres individuelles sont moins nombreuses dans l’hôtel). Il n’y a cependant aucune obligation, mais un supplément de 50 € est demandé pour une chambre individuelle.
Les boissons et repas de midi restent à la charge de chacun.
Jusqu'au 28 février 2019 date limite, les inscriptions sont ouvertes à tout le monde.
Toute inscription sera accompagnée d'un chèque d'acompte de 50 euros par personne, à l'ordre de « le cochonnet », et adressée à l'adresse ci-dessus en entête. Celui-ci ne sera remboursé que pour un motif sérieux dûment justifié. (maladie, événement familial inattendu…..).
En te suggérant de ne pas hésiter trop longtemps (nombre de places forcément limité dans le bus), « le cochonnet » te prie d'agréer ses plus amicales salutations et compte te voir ou revoir bientôt à ses côtés.
A VOIR INFOS concernant l'hôtel sur le site internet: www.leitgamhof.com
Renseignements chez le président du cochonnet, Dominique GLAD au 06 33 07 24 42 ou par mail à domiglad@yahoo.fr
Merci de nous communiquer tes coordonnées (téléphone ou e-mail) lors de l’inscription.
Le président : Dominique Glad
L’homme qui plantait des arbres
Le spectacle « L’homme qui plantait des arbres » de Jean Giono, présenté par La compagnie Théâtre des turbulences au Moulin d’Eschviller, a beaucoup impressionné les spectateurs, petits et grands.
La participation du public au spectacle a été très apprécié et a particulièrement enchanté les enfants.
La conteuse évoque l'histoire du berger Elzéard Bouffier, qui fait revivre sa région, en Haute-Provence entre 1913 et 1947, en plantant des arbres. Au début le berger campe alors auprès d'un « squelette de village abandonné » au milieu d'une « désolation » sans pareille, où pourtant la vie a jadis existé. L’auteur reprend son chemin, il fait par chance la rencontre d'un berger silencieux nommé Elzéard Bouffier, qu'il prend, au début, pour « le tronc d'un arbre solitaire » Il vit seul en compagnie de son chien et de son troupeau de moutons. L’auteur décide de suivre un chemin parallèle à celui du berger afin d'observer ce qu'il compte faire de ses glands qu’il avait ramassés.
Planter des arbres
Ce dernier s'arrête enfin sur une petite clairière désertique et, à l'aide d'une « tringle de fer », fait des trous dans lesquels, il met un gland, puis rebouche le trou. Le narrateur comprend qu'Elzéard Bouffier plante des chênes et, ce jour-là, il en plante cent, « avec un soin extrême ». Engageant de nouveau la conversation, le narrateur Il apprend qu’il plante depuis trois ans des arbres : « Il en avait planté cent mille. Sur les cent mille, dix mille chênes qui allaient pousser dans cet endroit où il n'y avait rien auparavant. » On constate que tout était sorti des mains et de l'âme de cet homme. Il revient donc à chacun de respecter la nature et de planter la graine que le berger a distribuée à la fin du spectacle.
J.A.S
Découvrir les bornes de la frontière
Photos Joseph Antoine Sprunck
Dans le cadre du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918, et à la demande de l’amicale des enseignants de la circonscription de Sarreguemines, Joseph Sprunck a fait une visite commentée sur les bornes frontières qui se dressent entre la France et l’Allemagne.
La borne du traité de Versailles
La borne du traité de Versailles
A la gare de Brenschelbach, au pont de la Schwalb, une borne de chaque côté du pont, indique la frontière entre Loutzviller et Brenschelbach. C’est au moulin de Schweyen que se dresse une borne spéciale, c’est celle du traité de Versailles avec la date 28 juin 1919. D’après Joël Beck, président de la société d’histoire et d’archéologie de Lorraine, elle serait unique. Le guide a rappelé que « du 11 novembre 1918 au 28 juin 1919, la Moselle et l’Alsace étaient occupées par les troupes françaises et les habitants ont été dotés de cartes d’identité spéciales A, B, C, D en fonction de l’origine des parents. Les habitants ne sont devenus français à la condition qu’ils fassent la demande de réintégration à la mairie de la commune du domicile. Pour les Mosellans et les Alsaciens qui voulaient devenir fonctionnaires devaient présenter l’acte de réintégration au juge d’Instance pour obtenir le certificat de nationalité française jusque dans les années 1970. Il en fut de même pour leurs enfants. Par contre pour être mobilisé en 1939 et pour participer à la guerre d’Algérie, cet acte n’était pas réclamé. »
Joseph Antoine Sprunck
Bienvenue à Maëlle
Photo DR
De Sarreguemines, nous apprenons la naissance de Maëlle, au foyer de David Radosévic, exploitant agricole et d’Aurélie Bach, professeure des écoles, domiciliés à Epping.
Nos félicitations.
J.A.S.
mardi 23 octobre 2018
Les belles cascades de la Neubach
Les huit randonneurs du Colimaçon, sous la conduite de Joseph Sprunck, ont emprunté le chemin forestier de la Redoute en partant de Hanviller. Dans la forêt poussent de
magnifiques douglas avec diamètre d'environ un mètre. Pour rejoindre la Schwingmuhle,
ils sont passés devant les deux belles cascades de la Neubach.
Photos J.A.S.
Photo Marcel Schneider
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