mercredi 24 octobre 2018

Découvrir les bornes de la frontière


 Photos Joseph Antoine Sprunck

Les marcheurs sont sur le sentier de la Spitzbuwebrücke  emprunté par les contrebandiers.



Dans le cadre du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918, et à la demande de l’amicale des enseignants  de la circonscription de Sarreguemines, Joseph Sprunck a fait une visite commentée sur les bornes frontières qui se dressent entre la France et l’Allemagne.

La borne du traité de Versailles


La borne du traité de Versailles

A la gare de Brenschelbach, au pont de la Schwalb, une borne de chaque côté du pont, indique la frontière entre Loutzviller et Brenschelbach.  C’est au moulin de Schweyen que se dresse  une borne spéciale, c’est celle du traité de Versailles avec la date 28 juin 1919. D’après Joël Beck, président de la société d’histoire et d’archéologie de Lorraine, elle serait unique. Le guide a rappelé que « du 11 novembre 1918 au 28 juin 1919, la Moselle et l’Alsace étaient occupées par les troupes françaises et les habitants ont été  dotés de  cartes d’identité spéciales A, B, C, D en fonction de l’origine des parents. Les habitants ne  sont devenus français à la condition qu’ils   fassent la demande de réintégration à la mairie de la commune du domicile. Pour les Mosellans et les Alsaciens qui voulaient devenir fonctionnaires devaient présenter  l’acte de réintégration au juge d’Instance pour obtenir le certificat de nationalité française jusque dans les années 1970. Il en fut de même pour leurs enfants. Par contre pour être mobilisé en 1939 et pour participer à la guerre d’Algérie, cet acte n’était pas réclamé. »

Joseph Antoine Sprunck