samedi 31 août 2024

Cuisson continue du Schlaeggel durant 9 jours

 

Pendant neuf jours, les bénévoles de l’association des arboriculteurs  ont occupé  le préau et le grenier du Moulin d’Eschviller pour cuire nuit et jour le fameux quetscheschlaeggel. 


Photo JAS

Le président René Scheid et son frère Alphonse s'investissent beaucoup


Du travail en continu 


Pour transformer 2 500  kg de quetsches, le dynamique  président René Scheid a réussi à mobiliser de nombreux bénévoles  pour réussir ce tour de force.Tous les bénévoles ont été destinataires de l’emploi du temps pour neuf jours de cuisson. C’est ainsi qu’il y a eu cinq séances de dénoyautage et  cinq jours de mise en pots. 

Par contre, pour remuer  régulièrement  durant la cuisson durant neuf jours en continu, un bénévole  en était chargé   de 8 h à 14h, un autre de 14 h à 20h et deux de 20 h à 8 h du matin.


Une association efficace




 

 Du fait que les arboriculteurs de Moulin d’Eschviller cuisent du Schlaeggel  depuis de nombreuses années, ils forment une association très dynamique et efficace. Il faut rappeler que  les arboriculteurs organisent également des stages de formation dans le verger de démonstration et accueillent de nombreux élèves  dans leurs différents ateliers. On trouve ce schlaeggel  aux points de vent habituels, mais aussi à la fête de la pomme  du dimanche 13 octobre et lors de la fête d’automne le dimanche 27 octobre au moulin d’Eschviller


J.A.S.

Sur mon chmin...

 

Photo JAS

 C'est très rare que fin août que les Highland cattle  puissent se coucher dans une herbe aussi foisonnante.

Le message du Père François

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 7,1-8.14-15.21-23

 

« En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus, et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées. – Les pharisiens en effet, comme tous les

Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats. Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures.» Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. » Appelant de nouveau la foule, il lui disait : 




« Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Il disait encore à ses disciples, à l’écart de la foule : « C’est du dedans, du coeur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »

 

 

Aujourd’hui, Jésus nous dit quelque chose d’essentiel : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme 

impur ».

Les pharisiens et les scribes interpellent Jésus parce que ses disciples n’appliquent pas méticuleusement les règles habituelles avant de manger. Jésus est accusé de laxisme, c’est une façon de le déconsidérer et de le mépriser aux yeux de tous ceux et celles qui ont mis leur confiance en lui. Aujourd’hui, n’est-ce pas la même chose pour le pape François et bien d’autres qui ont le courage d’aller à l’essentiel ?

 

Jésus est agacé par leurs réactions. Il refuse d’entrer dans cette logique. Il ne se laisse pas impressionner par la critique. Il met le débat sur le fond de l’attitude religieuse : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi…Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. » 

Jésus reproche aux pharisiens et aux scribes de se contenter de « l’emballage » pour trouver des motifs d’accusation.

 

Et pour nous, qu’est-ce qui nous paraît important dans l’exigence de Jésus ?

Bien souvent dans notre vie, on est plus sensible au « qu’en dira-t-on », aux convenances, au paraître, qu’à être vrai dans tout ce que nous faisons. On se laisse piéger par les beaux discours, qui mettent en valeur, des faux semblants. On en reste à la beauté de l’emballage, en oubliant le contenu. Certes, pour vivre en société nous avons besoin de règles, de convenances, comme nous avons droit au respect et à l’estime des autres. 

De même en famille, on ne peut pas faire n’importe quoi. Les moyens choisis pour le vivre ensemble, ne sont que des moyens, ou des outils, mis à notre disposition, pour progresser dans le respect de chacun. Il en va de même dans nos célébrations dominicales. Il y a des moments où l’assistance est assise pour mieux entendre la Parole de Dieu et l’homélie. Il y a des moments où l’assistance est debout par respect à la prière eucharistique. Et pour prévenir contre toute contamination de microbes, la liturgie a prévu de mettre la main gauche sur la main droite pour en faire un trône pour accueillir le corps du Christ. Ce n’est pas que le prêtre refuse de donner la communion sur la langue. C’est pour se protéger et protéger les autres. C’est par la salive que se propage le microbe. Ça rejoint la parole de Jésus de cet évangile : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. »

 

Début septembre, c’est un temps de redémarrage : les écoles, les associations, la catéchèse, la vie syndicale et la politique…Devant cet avenir, nous devons nous engager. Il est essentiel de réfléchir, avant de décider. Et les décisions doivent se prendre au cœur de chacun.

 

Quelle est donc la volonté de Dieu, qu’est-ce que Jésus veut transmettre à ses disciples et à nous qui sommes là pour l’écouter ? 

Dieu regarde avant tout ce qui se passe dans le cœur de l’homme, là où on ne peut pas tricher avec soi-même, là où on prend les décisions qui engagent notre avenir et bien souvent celui des autres. C’est au dedans de chacun que peuvent naître et grandir les chemins de justice, mais aussi les pensées perverses, de vengeance. C’est sur ce point que chacun a besoin de réfléchir et de prier pour se mettre en accord avec Dieu.

 

C’est très difficile d’être lucide sur soi-même, car nous sommes toujours tentés de croire, que Dieu veut ce qui nous fait plaisir, et ce qui nous arrange.

La question de l’évangile de ce jour n’est pas de se justifier, ni de refiler aux autres, ce qui nous revient. Dieu met en nos mains les besoins de l’humanité et de nos proches. 

Réciproquement, les autres ont aussi la possibilité de donner de la valeur à notre vie.

Ce qui est primordial, c’est que chacun donne le meilleur de lui-même.

 

PRIÈRE UNIVERSELLE

 

1.- Le courage des athlètes, aux jeux paralympiques, réunit tous les Français dans la joie. Seigneur, donne-nous cette même union joyeuse pour choisir les hommes et les femmes qui dirigeront notre pays. Que nos diversités ne soient pas cause de rejet mutuel, mais chance de dialogue pour un enrichissement mutuel. Aide nos dirigeants politiques à retrouver la joie de construire ensemble une société solidaire et fraternelle. Prions le Seigneur.

 

2.- Demain commencent les rentrées scolaires, et plus de 2000 enfants dorment toujours à la rue, en France. Seigneur, éclaire femmes et hommes politiques. Qu’ils cherchent à donner leur chance à chaque enfant. Que le souci de la réussite de chaque enfant unisse toutes les forces politiques. Mais aide aussi chaque citoyen à penser au bien commun quand il exprime ses demandes. Prions le Seigneur.

 

3.- Nous avons vu des hommes et des femmes, lourdement handicapés, défiler dans une joie débordante. Seigneur, que leur joie nous révèle les sources de la vraie joie dans le courage, l’effort, la solidarité, l’entraide. Fais-nous retrouver la joie simple de l’effort pour participer à créer un monde fraternel. Prions le Seigneur. 


François, prêtre retraité

Relaxation-sophrologie

 


 






Evacuer les tensions physiques et mentales, permettre l’équilibre entre le corps et l’esprit, la pratique de la relaxation de la sophrologie, qu’elle soit statique ou dynamique, en position assise, debout ou allongée, favorise le lâcher-prise.

L’association « -e cochonnet », vous propose la reprise des séances le 18 septembre 2024 à 18 heures à la salle communale de Nousseviller- lès- Bitche. 

Pour les  débutants, un nouveau groupe est proposé,  les mercredis à 15 heures. Nombre de places limitées à 14.

Les séances sont animées par Sylvie Perrin, sophrologue de l’Ecole Alsacienne de Sophrologie

vendredi 30 août 2024

Les leçons de la nature.


 En passant  très souvent sur le site du moulin d’Eschviller, je suis toujours perplexe, quand je vois les saules têtards qui donnent une magnifique leçon de solidarité et d’entraide. Ils ont vécu la guerre de 1870,  de 14/18 et surtout celle  1939/1945, dont ils étaient témoins muets des bombardements de nombreux villages  du Bitcherland en février et mars 1945.  

Photo J.A.S.
Devant le moulin pousse un de ces saules  tricentenaires, qui continue à vivre malgré une grosse blessure reçue lors de la dernière guerre. Il est le témoin muet de toutes les batailles et invasions, depuis plus de trois siècles, il mériterait la légion d’honneur, mais hélas il était toujours du mauvais côté du front comme les malgré-nous d'Alsace et de Moselle.

Toujours en avant

Et pourtant, il continue à dresser ses branches au milieu desquels, par le biais de la fiente déposée par les oiseaux, la sciure restée après les différents étêtements, des graines ont poussé et ont donné naissance à un groseillier, un noisetier et un framboisier. Ce ne sont pas des plantes parasites, mais adventices. 
La récolte est effectuée chaque année par la gente volatile, qui probablement y a déposé les graines. Mais ce qui m’étonne le plus c’est le tronc à demi- mort d’un saule, ridé, crevassé d’où ont jailli un jeune bouleau et un églantier, dans l’explosion des promesses de la vie.

L'aide mutuelle

Ces deux rejetons bâtards  n’ont pas honte de soutirer leur nourriture de ce vieux tronc qui abrite des oiseaux et de nombreux petits mammifères qui y ont fait leur logis. Je ne sais pas par quelle magie, ils ont réussi à souder leurs jeunes artères aux vieux canaux. Le vieux saule s’est prêté aux jeunes arbustes en veillant à les nourrir et à les abreuver grâce à ses racines traçantes qui réussissent à pomper l’eau rare, mais pure dans le sol et le ruisseau, cela même pendant les étés secs et torrides. Tous  s’aident mutuellement, les jeunes grâce à leurs feuilles respirent, et l’ancien les nourrit généreusement de sa sève.

A chacun sa fonction

Les jeunes et l’ancien se font la courte échelle, le vieux en bas, croulant et chenu. Les jeunes, en haut, lui mettent les pieds sur la tête profitent  du soleil et de la lumière. Le cingle-plongeur, en se posant au faîte du jeune bouleau surveille le ruisseau. Il quittera rapidement son perchoir pour attraper rapidement un poisson dans l’eau  de la Schwalb.

Même processus

Actuellement dans notre société de consommation, il se produit exactement le même processus. Dans le bon vieux temps, tant décrié, beaucoup d’anciens n’avaient aucune retraite, et étaient à la charge des enfants. Mais actuellement, c’est juste l’inverse. Combien de parents et grands-parents doivent soutenir financièrement leurs jeunes enfants, souvent sans formation, qui dans cette terrible jungle humaine ont beaucoup de mal à se frayer un chemin pour trouver un travail ou une situation et gagner décemment leur vie.

Joseph Antoine Sprunck

Sur mon chemin...

 

Photo JAS

Avec son pied, le rémouleur faisait tourner la meule pour aiguiser les  ciseaux,  les  coutelas et les couteaux. Après-guerre, il passait une fois par an dans les villages  avec une meule sur roues.

J.A.S.

mercredi 28 août 2024

Découvrir la région de Troyes

Les Amis du Moulin d'Eschviller ont fait la découverte de la région de Troyes  du 31 08 au 2 09. Cela été une véritable découverte  de la région ouest du Grand EST





  



Promenade en bateau : « Au fil de l’eau » à la

station nautique Giffaumont - Champaubert

En 1974, après 10 ans de travaux gigantesques, le Lac du Der naît en plein coeur de la Champagne. Le lac est avant tout un réservoir conçu pour réguler les niveaux d'eau de la rivière Marne qui alimente la Seine. Indispensable pour éviter les crues et nourrir les cours d'eau en période d'étiage, le Lac du Der vous offre au fil des saisons des paysages à couper le souffle. Le circuit en bateau a été très bien commenté par  une guide. La création du lac a fait disparaître trois villages et couvrent plus de 5 000 hectares de terres. 300 espèces d'oiseaux y vivent.


Quand le Lac du Der se remplit totalement dès le printemps. C'est le plus grand lac artificiel de France…  

  En été, les enfants apprécient les 27°C de l'eau aux abords  de 6 plages


Visite guidée de Troyes


Troyes est une ville  de la région Grand Est. Sa vieille ville médiévale est  bordée  de maisons à colombages colorées, construites pour la plupart au XVIe siècle. Elle n'a pas été bombardée en 1944. La ville est agrémentée de plusieurs églises gothiques aux remarquables vitraux, notamment la cathédrale de Troyes, l'église Sainte-Madeleine et la basilique Saint-Urbain.


Notre guide devant l'autel de St Urbain et un rès beau vitrail



 
L'hôtel de ville




Devise de la mairie, unique en France






 A table









Chantier médiéval du nouveau château Guédelon









Démonstration de la pose d'un linteau en demi cercle


  
La roue élévatrice ou la cage à écureuil


Il fabrique les tuiles plates



Repas servi  au château 



La tour de la chapelle


Le logis seigneurial


Les mesures  et les étalons. Il explique la corde à treize noeuds:
La corde à 13 nœuds (qui présente 12 intervalles égaux) permet de construire immédiatement ce triangle rectangle. (3 + 4 + 5 = 12). C'est le "plus petit" triangle rectangle. Ce système est encore employé aujourd'hui par certains maçons.





La salle  des fêtes




Visite du domaine Champagne Gérard

Lassaigne avec dégustation de leur cuvée blanc de blancs.












 






Le patron est devant l'appareil qui introduit le bouchon de champagne.


Musée de l’outil



La Maison de l’Outil et de la Pensée Ouvrière présente une collection unique au monde de 12 000 outils de façonnage à main des XVII, XVIII et XIX siècles, scénographiée de façon prodigieuse dans 65 vitrines.Les imposantes vitrines sont principalement construites autour des métiers, le musée étant divisé en 4 familles : le bois, le fer, l’animal et le minéral. Les outils ont été minutieusement choisis pour devenir les témoins d’une vie d’homme, de maîtrise et de culture. (La maison des métiers)





Pailleur les chaises




Le vannier




Le charron de l'Intérieur travaille le bois et le fer pour les  anciens chariotst









PHOTOS. JAS


Reportage de Joseph Antoine Sprunck