dimanche 20 mai 2018

Pourquoi a-t-on arrêté le marché couvert à Volmunster?


  

Photos J.A.S.
L'adjoint  au maire Didier Nègre,  s'entretenant avec André Arnet

Le marché couvert du terroir hebdomadaire, mis en place le jeudi 29 septembre 2016 par la municipalité de Volmunster, à l’initiative de Didier Nègre, adjoint au maire a  attiré au début tous les jeudis de 17 h à 19 h de nombreux clients. Ils étaient  7 producteurs lors du début, et très rapidement ils étaient 15, mais   jeudi dernier, ils n’étaient  plus que 5. 

Les producteurs  étaient nombreux au début

Ce premier marché couvert  s’est développé et  a poursuivi lentement sa progression et a commencé à avoir ses fidèles clients qui sont venus   de tout le Bitcherland. En juin 2017, a ouvert le marché  couvert de Bitche. Et c’est à ce moment que certains clients  de Bitche ont préféré celui de la cité fortifiée.  De plus, Bitche a commencé à  créer des animations et a beaucoup misé sur la communication.

Des producteurs toujours présents

Au fil des semaines,  certains producteurs   sont venus irrégulièrement, puis certains ont quitté définitivement. La fermeture du marché annoncée par le R.L. a incité  le jeudi17 mai beaucoup de clients à revenir faire des achats chez les commerçants fidèles : la famille Lang, le moulin Arnet, les délices de Marie, Tatiana et la cave de la Bremerdell. « Si les clients ne peuvent pas compter sur les producteurs, un marché ne  peut pas perdurer » nous explique le meunier André Arnet,  doyen des producteurs.  

 André Arnet avec ses pâtes et sa farine

 La cave de la Bremerdell

 La ferme Lang avec ses légumes  et sa charcuterie paysanne

 Suzy  propose les produits de Tatiana

Les délices de Marie

Le désistement définitif

« La vraie cause de l’arrêt du marché couvert  de Volmunster est le désistement définitif des producteurs. Certains, auxquels il manque  la vraie fibre du commerce, sont uniquement venus pour se faire connaître et pensent que les clients vont aller de ferme en ferme. C’est une mauvaise tactique.  Avec ce désistement, certains produits ont manqué ce qui a incité certains clients à ne plus revenir.  De plus, il aurait fallu  fermer le marché de Noël à mars, car il faisait trop froid dans la caserne avec les portes ouvertes. C’est vraiment dommage que cela se termine ainsi.  Pourtant certains clients étaient comme certains producteurs   toujours présents. Je les remercie vivement pour leur fidélité »  ajoute  André Arnet.
Joseph Antoine Sprunck