Ernest Stauder, adjoint au maire d’Epping, l’oncle de Francine, célèbre le mariage civil le mardi 8 août 1961 à 9 h 30, et à 10 h le curé Charles Achereiner en l’église Saint-Donat.
En Charente de 1939 à 1946
Pierrot Seibert est né le 30 janvier 1938 à Volmunster. Alors que son père était mobilisé, sa mère et lui furent évacués le 1er septembre 1939 avec les habitants de Volmunster à Sigogne (Charente) Son père, libéré en juin 1940, les rejoignit, et la famille resta pendant toute la guerre en Charente. Ils revinrent seulement le 1 er mai 1946 avec les non-rentrés, et durent habiter dans un baraquement dans la rue du stade.
Travail au fond de la mine
A 14 ans, Pierrot obtient son certificat d’études et entre aux HBL. Il est retenu pour rejoindre le Centre d’apprentissage et réussit son CAP d’électromécanicien. Après son service militaire il travaille comme électromécanicien au fond de la mine du Puits Simon 3 à Petite-Rosselle. “A cette époque, je prenais le bus à 4 h, et revenais à 16 h du lundi au samedi, et chaque semaine, je changeais de poste.” Il devient rapidement chef d’équipe et en 1976, il est nommé porion et en 1987, il prend sa retraite.
Riche vie associative
A partir de 14 ans, il sera toujours actif dans les associations. Dans la clique de Volmunster, il jouait le cor de chasse et le clairon jusqu’à sa dissolution en 1966. Il sera longtemps trésorier de l’Association Sportive de Volmunster, sapeur-pompier volontaire du Centre de secours, guide bénévole au Moulin d’Eschviller et secrétaire du comité des Amis du Moulin et membre très actif de l’association des arboriculteurs. Son verger familial était toujours tenue d’une manière magistrale.
Rencontre au bal
Francine est née le 7 juillet 1941, alors que ses parents étaient expulsés à Rémilly durant l’annexion.«C’est en allant au bal de la Kirb à Eschviller le 21 novembre 1956 que j’ai rencontré Pierrot Seibert. J’étais venue à vélo avec des amies pour y danser. Pierrot et deux autres copains animaient le bal de la Kirb au restaurant Roth à Eschviller. Alors que lui jouait du saxophone, Gilbert Rebmann mettait de l’ambiance avec son accordéon et Gilbert Dorkel battait la mesure.» nous raconte Francine.
Elle a consacré sa vie à tenir son foyer et à élever ses trois enfants. Pendant de nombreuses années, elle était agent de service au Moulin d’Eschviller. Les jubilaires sont les parents de Martial, agent GDF, Marie-Line, couturière et Mireille, coiffeuse. Tous deux font partie de l’Âge d’Or et de la section de jeux société du Colimaçon, dont il est membre fondateur. Dimanche dernier, ils ont fêté leurs noces d’orchidée, entourés de leurs trois enfants et sept petits-enfants. A la fin de la messe d’actions de grâce, l’abbé Stéphane Pontello a béni le couple.
A Francine et Pierrot, nous adressons toutes nos félicitations et nos meilleurs vœux.
Joseph Antoine Sprunck