Dans les différents cours d’eau du Pays de Volmunster, les riverains ont souffert énormément des crues du 15 octobre1981, puis en 1993 et 1996. Ces inondations ont rappelé avec force qu’une gestion plus rigoureuse des zones inondables était nécessaire. La communauté des communes, suite à une déclaration d’utilité publique du préfet de la Moselle a fait enlever les embâcles dans le lit
Les embâcles qui forment un barrage sur la Schwalb comme sur la Horn
mineur des différents ruisseaux et fait nettoyer le lit supérieur permettant l’étalement des crues.
Une station de perce-neige sur le bord de la Schwalb
La préservation des zones inondables a permis l’étalement des crues et supprimer les inondations. Certaines communes entretiennent les lits supérieurs grâce aux Highland cattle. Par contre, il faut protéger le lit inférieur des petits ruisseaux où souvent il est piétiner par des bovins.
Dépôt de détritus
les viscères de sanglier, etc.) qui flottent à sa surface et s’accrochent dans les branchages du rivage.
Si ce phénomène peut s’expliquer en partie par un apport d’objets ravinés lors des fortes crues annuelles du cours d’eau, Il est cependant certain et prouvé, que des personnes indélicates y jettent délibérément des sacs entiers de déchets ménagers.
Même les sachets du tri atterrissent dans les ruisseaux
Certaines bouteilles contiennent encore des liquides qu’il n’est pas toujours possible d’identifier (huiles, produits ménagers etc.) de sorte que des éléments nocifs peuvent se mélanger à l’eau.»
Détritus trouvés sur les berges de la Schwalb
Concernant l’impact sur la rivière, il ne s’agit de toute évidence que de la partie visible de l’iceberg flottant à la surface. Probablement de nombreux détritus ayant coulé depuis le temps que cela perdure, gisent envasés au fond du lit mineur et polluent l’eau. La façon d’opérer nous conduise à supposer qu’il s’agit là d’agissements perpétrés par des gens indélicats qui veulent nuire à la société, (réfractaire au système actuel de collecte, secteur non desservi, vengeance etc?). Ces faits ne peuvent plus être tolérés et il faudrait absolument y mettre un terme. Faut-il à nouveau des inondations pour réveiller les responsables comme en 1981? « On ne jette rien dans les ruisseaux, ni dans les rivières. L’eau des rivières doit être exclusivement réservée aux poissons et à toute la faune aquatique. On ne doit rien y jeter, ni remblayer le lit supérieur d’un cours d’eau afin de permettre l’écoulement de l’eau lors des fortes précipitations. Nous les avons vues dans le midi, mais cela peut également se produire dans notre région.» nous explique un ami de la nature.
Joseph Antoine Sprunck