mercredi 18 novembre 2020

La transhumance des bovins en bétaillère

 


Malgré le temps doux, les éleveurs sont obligés de rentrer leur bétail, car dans les parcs, suite à la sècheresse, l’herbe n’est pas suffisante pour les génisses, les vaches allaitantes ou les chevaux. Depuis plusieurs semaines, il fallait que les éleveurs leur ramènent   du foin ou de la paille comme supplément. 

Alors qu’il y a plusieurs années, les agriculteurs les ramenaient à pied  pour passer l’hiver à l’étable,  actuellement cela se réalise grâce à une grande bétaillère. Pour pouvoir les rassembler, l’éleveur les rassemble  dans un parc mobile dans lequel, il leur donne des compléments alimentaires. Le jour de la transhumance; il en profite  pour fermer cet enclos pouvoir  les faire entrer dans la bétaillère grâce à un couloir créé pour la circonstance. Alors qu’à pied, il fallait plusieurs personnes,  et avec la bétaillère deux suffisent. 











Grâce à l’insistance de Philippe et de son oncle Michel, il n’a fallu que trois minutes  pour charger toutes les génisses 



Les poilus cornus  passent l’hiver dans  leur parc


Alors que Philipe Seibert a rentré ses génisses charolaises; dans le parc communal voisin les  poilus cornus ne verront pas l’étable.  Les seuls bovins qu’on ne rentre pas, ce sont les Highlands Catle.  En effet, la Highland Cattle est réputée pour sa rusticité et sa capacité de pâturer durant toute l’année des zones de landes ou marécageuses. C’est pourquoi, le Parc naturel régional des Vosges du Nord les préconise  pour ce type de travaux d’entretien de terrains difficilement accessibles : il s’agit de la reine de l’éco-pastoralisme ! Grâce à ses longs poils, elle a la capacité de rester dehors même durant l’hiver où elle vit surtout sur ses réserves et le foin qu’on lui donne tous les jours.



Tous les matins Freddy Muller, agent communal,
  donne du foin  aux Highland Cattle pendant la période hivernale.

Texte et photos de Joseph Antoine Sprunck