Le 10 décembre 1962 à mon retour d’Algérie pour la caserne Serret à Moulin-lès-Metz, toute la campagne était recouverte d’un manteau blanc. Elle perdura jusqu’à la Saint-Joseph en mars et il faisait une température moyenne de -10°.Libéré le 27 février 1963, j’ai été affecté le 1er mars à l’école de garçons de Volmunster où une classe unique de 33 élèves m’attendait. Chaque heure il fallait faire quatre leçons, puisqu’il y avait 4 cours. CP, CE, CM et CFE. Les candidats en sixième étaient préparés à l’examen d’entrée au collège, ceux de 13 ans passaient le certificat d’études.
Intervention du génie militaire
A cette époque,seules les routes départementales étaient plus ou mois dégagées. Les routes vicinales étaient dégagées par un traîneau en forme de V tiré par des chevaux. En janvier 1967, les congères étaient très nombreuses, sur les hauteurs de Rimling, elles avaient deux mètres de hauteur. Ce sont les engins du génie militaire et des entreprises des travaux publics qui ont aidé à dégager les routes. A Rimling, ils ont dû réaliser un passage étroit pour les voitures. L’infirmier Beauvais de Volmunster était transporté par les militaires dans une jeep pour aller soigner les malades. C’était la joie des enfants. Souvent les instituteurs remplaçaient le sport par une partie de luge. A Soucht, à cette époque, on avait même installé un tire-fesse pour faire du ski.
Photos prises le 15 01 16 à11 h par J.A.S.
Voilà que depuis plusieurs années, elle devient de plus en plus rare au Bitcherland. D’après la météo, il neigera plusieurs jours, mais la pluie est annoncée le vendredi 22 janvier.
Joseph Antoine Sprunck