Jusqu’à présent, les veufs et surtout veuves d’anciens combattants pouvaient profiter de la demi-part de quotient familial réservée aux anciens combattants de plus de 75 ans, dès lors qu’eux-mêmes avaient atteint l’âge de 75 ans.
L’administration
vient de durcir la règle en ajoutant comme condition supplémentaire le
fait que le défunt devait avoir bénéficié de la demi-part supplémentaire
au moins une fois. Autrement dit, il faut que l’ancien combattant
décède après 75 ans. Le fisc soumet donc les veuves d’anciens
combattants à une loterie : Si leur conjoint a eu la chance de mourir
après 75 ans, sa veuve bénéficiera d’une demi-part supplémentaire. Si le
conjoint décède avant 75 ans, sa veuve n’aura jamais droit à la
demi-part. A force de rechercher l’économie à tout prix et en toute
discrétion, on finit par tomber dans la mesquinerie la plus absurde…
Source: Contribuables associés