samedi 16 mai 2015

Rencontre des anciens du Collège Saint-Augustin


A l’initiative de l’abbé Aloyse Schaff, ancien supérieur, une quarantaine d’anciens élèves du Collège Saint-Augustin se sont retrouvés au Centre Pastoral Saint-Conrad de Bitche, qui était à l’origine le Collège Saint-Augustin. C’est à la chapelle  des Capucins, construite  à l’emplacement exact de l’ancienne chapelle détruite par les bombardements  en 1945  qu’ Aloyse Schaff a célébré la messe.
Il en a profité pour  donner un bref historique de l’ancien collège.   Il a été fondé en 1774 avec l’agrément du duc de Lorraine Léopold 1er et fut fermé en 1799 sous la Révolution. Il a été    rouvert en 1803 avec l’autorisation du Premier consul.

Une cloche de 204 ans  

Pour témoigner sa reconnaissance à Napoléon Bonaparte, la ville fit fondre une cloche en 1811 qui perpétuerait la naissance de son fils avec l’inscription: «Vive le roi de Rome 20 mars 1811». Suite à l’apparition d’une fente, elle fut déposée au musée de la ville de Bitche le 30 septembre 1937. Suite à la rénovation du musée de la citadelle, la cloche fut déposée à la mairie   qui la remit au centre pastoral Saint-Conrad. La cloche actuelle dédiée aux Saints Conrad  et Laurent de la chapelle a été mise en place en août 1955.» Avant de passer à table, chacun a pu  regarder de nombreuses photos relatives à la vie du Collège Saint-Augustin où de nombreux anciens ont accompli toutes leurs études secondaires.
C’est dans une ambiance conviviale que le repas des anciens de Saint-Augustin permit à cahcun dévoquer de nombreux souvenirs. La nouvelle destination  du Collège a bien sûr été évoquée. Pour terminer chacun a raconté devant tous les convives des anecdotes lors de son passage au Collège Saint-Augustin. Plusieurs ont évoqué «l’esprit du Collège avec sa discipline et sa rigueur qui leur a permis de  mieux affronter les difficultés de la vie et d’accomplir des projets ambitieux.» Tous ont été d’accord pour se retrouver à Bitche le dimanche 22 mai 2016 pour de nouvelles  retrouvailles. 

Photos et texte de Joseph Antoine Sprunck