L’Association Mosellane d’Economie Montagnarde (AMEM) a invité au grenier du Moulin d’Eschviller les agriculteurs du territoire des Vosges Mosellanes du Pays de Bitche, susceptibles de contractualiser en 2015 pour une période de 5 ans des contrats de Mesures Agro-Environnementales Climatiques (MAEC), anciennement Territorialisées. Malgré le magnifique soleil, qui a sollicité les exploitants agricoles à réaliser les travaux agricoles, nombres d’entre eux se sont réunis malgré tout à Eschviller pour connaître les Mesures Agro-Environnementales et Climatiques définitives. « A la suite de la réunion du mois de décembre, où nous étions nombreux à répondre à l’appel, il vous a été demandé d’estimer la surface que vous souhaiteriez contractualiser pour une période de 5 ans en Mesures Agro-Environnementales. » rappelle David Suck, Président de l’AMEM et conseiller départemental du canton de Bitche, pour introduire cette réunion. Il précise qu’il « a été déposé un Projet Agro-Environnemental et Climatique fin janvier et qu’après analyse, la Commission Régionale Agro-Environnementale et Climatique a validé le 13 mars dernier ce projet et les mesures qui y sont proposées.Cette campagne de contractualisation, des Mesures Agro-Environnementales Climatiques à enjeux localisés, est possible grâce au soutien financier du Conseil Général de la Moselle pour une période 5 ans à partir de cette année
2015 »
Un soutien financier aux éleveurs
Cécile Jermann, chargée de mission agri-environnementale, a présenté le territoire, les zones éligibles, ainsi que la description rapide de ces Mesures Agro-Environnementales à enjeux localisés. Elle a expliqué les trois principes d’admissibilité des éléments paysagers des prairies pour les aides de la PAC (Politique Agricole Commune). De nombreuses questions ont été soulevées, ainsi que des intérêts par rapport aux MAEC Systèmes Herbagers. L’AMEM a veillé à répondre au maximum de questions, proposant aux agriculteurs d’approfondir leur cas particulier au cours d’un entretien individuel, dont les rendez-vous ont été fixés au cours des mois d’avril et de mai, à la fin de la réunion.
«Le but de ces entretiens est de rencontrer le maximum d’agriculteurs et de voir sur le terrain les spécificités des parcelles, en fonction des mesures contractualisées, comme dans le cas des prairies fleuries, où il est important de faire au préalable l’inventaire des fleurs présentes sur la parcelle. L’objectif de ces MAEC à enjeux localisés, est de soutenir financièrement les éleveurs afin qu’ils maintiennent des surfaces en herbe sur le territoire. « conclut David Suck
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