Le livre «Ils étaient tous condamnés. 11 récits de guérisons inexpliquées »du Dr Yann Tiberghien (Presses du Châtelet) est passionnant à plus d'un titre.
Le docteur Tiberghien raconte les parcours hors du commun de patients atteints de cancer en phase terminale, condamnés par la médecine, et qui pourtant se sont relevés de cette épreuve et sont à présent en pleine santé.
Ne vous attendez pas à trouver dans ce livre une solution miracle pour guérir d'un cancer, mais plutôt de précieuses pistes de réflexion.
J’aimerais partager avec vous certaines d'entre elles.
Une profonde prise de conscience
La grande question que nous nous posons tous est : comment ces patients ont-ils déjoué les pronostics ?
Leurs cheminements individuels vers la guérison sont divers mais tous ont plusieurs points en commun et c'est cela qui doit retenir notre attention.
Tous ont pour particularité :
D'avoir compris et accepté qu'ils allaient mourir ;
Que la maladie était un message et non une punition ;
D'avoir réalisé qu'ils s'étaient éloignés de leur chemin de vie ;
D'avoir changé leur état d'esprit et leurs actions pour reprendre le chemin qui était le leur.
Pour accompagner ces prises de conscience, certains sont passés par des groupes de prières, la méditation, la connexion au divin, ou encore par de profonds changements dans leur façon de vivre leur existence au quotidien.
Peu importe finalement, car ce qui compte vraiment dans ce cheminement, selon moi, c'estla quête de sens.
Tous se sont réalignés avec leur chemin de vie.
Tous ont compris que leur existence avait non seulement de la valeur mais aussi une raison d'être profonde.
Je pourrais employer le terme de « mission », même s'il me semble un peu pompeux.
En ce sens, le cancer s'est révélé être une chance, un nouveau départ, pour ces personnes qui se dirigeaient tout droit au fond d'une impasse.
Toutes ont su faire demi-tour et prendre une route plus en adéquation avec leurs aspirations profondes, leur vibration énergétique intime.
Quand la maladie devient « le mal a dit »
Et si la maladie n'était qu'un message ?
Prendre les choses ainsi change véritablement la donne.
Premièrement, c'est valider le fait que le message envoyé est bien reçu, et cela libère déjà en soi des tensions internes.
Deuxièmement, cela permet de prendre conscience des choses qui ne vont pas et d'aller chercher en soi des solutions pour corriger ces erreurs (hygiène de vie, comportements, choix, etc.).
Les raisons de s'éloigner de notre chemin de vie sont multiples : la peur, le manque de confiance en soi, des circonstances défavorables, le manque de clairvoyance, etc.
La maladie nous indique toujours que nous faisons fausse route et cela, les survivants du cancer l'ont bien compris.
Ils ont aussi compris que le message que leur envoie leur corps trouve sa source dans un plan vibratoire plus subtil : le « corps énergétique ».
Le DrTiberghien fait partie de ces médecins pour qui l'être humain ne se résume pas à une simple mécanique.
Dans son livre, il fait référence à nos différents niveaux vibratoires et insiste sur le fait qu'ils sont étroitement liés.
Pour expliquer sa façon de voir les choses, il donne un exemple très parlant :
En fonction de son état vibratoire (l'agitation de ses molécules), l'eau se présente sous plusieurs formes bien différentes.
Elle peut se présenter sous forme solide, liquide, ou encore sous forme de vapeur (de gaz).
Plus ses vibrations sont hautes et plus sa présence est ténue (dans la forme gazeuse), elle peut même disparaître à nos yeux, et pourtant elle est bien là.
Et le plus formidable dans tout cela est qu'elle reste une seule et même "entité" H2O, quelle que soit sa forme.
Eh bien, pour le Dr Tiberghien, il en va de même pour l'humain.
Nous sommes constitués de différents états vibratoires plus ou moins subtils.
De fait, soigner le corps (notre état vibratoire le plus bas), c'est aussi soigner l'âme (notre état vibratoire le plus haut) et vice-versa.
Les messages que nous envoyons à nos corps énergétiques (via nos pensées) ruissellent en cascade vers notre corps physique, et lorsque nous agissons sur ce dernier (via nos actes), la cascade s'inverse et ce sont nos corps subtils qui en profitent.
Sans le savoir, c'est ce qu'ont démontré les récits extraordinaires de ces hommes et de ces femmes, que l'on pensait condamnés.
Nos pouvoirs insoupçonnés
Lorsqu'on parle d'effets psychosomatiques ou d'effet placebo, on a encore du mal à en cerner les mécanismes exacts… mais nous sommes presque tous d'accord pour dire que cela relève bien d'une réalité.
Il y a quelques temps, au détour d’une de mes lectures, j’ai lu une phrase qui m’a enthousiasmé, mais qui a aussi piqué ma curiosité :
«L’organisme humain est capable de fabriquer tous les médicaments de la création. Il est capable de fabriquer des antidépresseurs endogènes (à l’intérieur du corps), des anticancéreux endogènes, de la morphine, des anti-inflammatoires…».
Cette phrase est du psychiatre et docteur en neurosciences Patrick Lemoine, l’un des rares spécialistes français de l’effet placebo.
L’effet placebo est sans doute l'une des pistes les plus étudiées pour expliquer les guérisons spontanées, et Patrick Lemoine pense que la réponse pourrait se trouver dans l’activation de ces substances thérapeutiques créées de toute pièce par le malade.
Comment ?
Nous n’avons toujours pas la réponse.
Reste qu’aujourd’hui, un effet placebo important a été constaté dans une variété de pathologies, parmi lesquelles la maladie de Parkinson, la dépression, la douleur, l’allergie, l’hypertension, l’insomnie et même les infections !
Alors pourquoi pas le cancer ?
La psycho-neuro-immunologie tente, elle aussi, d'expliquer mais aussi d'utiliser nos pouvoirs cachés pour traiter certaines pathologies.
Psycho-neuro-immunologie, ce terme un peu barbare, nous vient tout droit des années 1970, suite aux travaux du psychologue Robert Ader et de l’immunologiste Nicholas Cohen, qui ont étudié l’interaction entre le cerveau, les systèmes endocrinien et immunitaire et leurs pathologies associées.
Ils ont alors établi que nos pensées négatives ou un état d’esprit pessimiste influent sur le développement de certaines maladies.
À l’inverse, les émotions positives permettraient de prévenir ces pathologies.
Ainsi un corps sain repose sur un esprit sain.
J’entends par « esprit sain » un esprit apaisé, en harmonie avec la vie, aimé et aimant.
Le psychiatre George Solomon, décédé en 2001, a pu constater à quel point ce qui pourrait être considéré comme une simple théorie présente en réalité des effets bien concrets.
Attaché à l’unité Norman Cousins de l’UCLA (University of California Los Angeles), il s’est consacré aux personnes atteintes du sida pendant longtemps.
Ses observations lui ont permis de constater que les malades les plus résistants à la maladie présentaient des aptitudes communes, à savoir : donner un sens à la vie, aimer coopérer, entretenir des amitiés profondes, aider autrui, compatir, ou encore accepter la maladie sans perdre le goût de vivre.
On en revient aux constatations du DrTiberghien à propos des malades atteints de cancers.
Le lien entre le corps et l’esprit fait partie de ces énigmes qui commencent à peine à être décortiquées par les scientifiques.
Ce que nous explique le DrTiberghien dans son livre n'est donc pas une recette miracle pour guérir du cancer.
Il nous fait part de simples constatations.
Son message est somme toute assez simple : pourquoi attendre d'être malade pour prendre conscience qu'on fait fausse route et qu'on se fait du mal ?
Nous avons en nous des pouvoirs d’autoguérison qui révèlent peu à peu leurs secrets.
Avant d’en comprendre tous les mécanismes, attachons-nous à prendre soin de notre mental et de nos aspirations profondes pour préserver notre santé.
Soyons aimants, positifs, généreux, sereins, curieux, en accord avec nous-mêmes.
Célébrons la vie, notre vie, à chaque
instant !
Aviez-vous déjà entendu parler de rémissions spontanées du cancer ?