Dans une petite semaine Notre-Dame de Paris rouvrira au public. Après le terrible incendie et cinq ans de travaux titanesques, elle se dévoilera à nouveau dans toute sa splendeur et dans son éclat originel, comme nous l’avait léguée son premier architecte restaurateur Eugène Viollet-le-Duc. Une reconstruction monumentale à laquelle ont pris part de très nombreuses entreprises et artisans du grand quart Est de la France et en particulier de Lorraine. Pour ne pas oublier cette considérable contribution au chantier du siècle, à 700 millions d’euros déjà mobilisés, il est important de redire le rôle majeur qu’ils ont joué. Nous leur consacrons d’ailleurs un Long Format sur nos sites et applications. Le Bras Frères, implantée en Meurthe-et-Moselle et dans la Meuse, a ainsi été au cœur du dispositif de restauration. La société a connu une véritable renaissance à mesure que la cathédrale renaissait elle aussi de ses cendres. Un temps mise en cause lors de l’incendie, l’entreprise spécialisée en charpente et en couverture s’est vu confier dix lots de la reconstruction, dont trois concernant l’emblématique flèche, surmontée aujourd’hui d’une incroyable cuirasse de métal réalisée par des couvreurs de Jarny. La fonderie Huguenin de Vézelise qui a réalisé plus de 1 500 pièces de 300 à 500 kg chacune, le coq « façon phénix » ébauché dans l’atelier du sculpteur meusien Henri-Patrick Stein, la toiture de la cathédrale signée par la société des Vosges Coanus, sans oublier Saint-Gobain Pont-à-Mousson qui a œuvré dans la conception du nouveau système de défense incendie, sont autant d’interventions qui témoignent du savoir-faire made in Lorraine déployé pour le renouveau de Notre-Dame de Paris. Alors toutes celles et ceux de nos régions qui arpenteront dans les mois et années futures les travées de la cathédrale, gardez bien en mémoire que si ce chantier de l’impossible a pu aboutir, on le doit pour partie à l’Est et à la Lorraine.