vendredi 1 novembre 2024

Le très bon conseil d'Anne

 


Photo DR 

20 minutes par jour de jardinage, de marche légère ou de ménage suffisent déjà à blinder le corps contre les maladies.

Et s’il y a bien une maladie contre laquelle l’activité physique est recommandée, c’est le cancer.

 Cela on nous le rabâche tout le temps, c’est devenu une banalité. Comme si l’activité physique était une formule magique !

On ne donne jamais la raison scientifique derrière les bienfaits du sport.

Or une fois qu'on a compris pourquoi, on se rend compte que l’activité physique est le remède le plus accessible, le plus efficace  pour rester en bonne santé.

Tout se passe dans l’extraordinaire chimie des hormones.

L’activité physique dont on parle n’a pas besoin d’être du sport.

Dans la chimie du corps, les apports bénéfiques du sport, par rapport à une activité modérée, sont marginaux.

Car du moment qu'on s'active un minimum, des réactions chimiques se déclenchent immédiatement en nous.

L’exercice physique va agir plus précisément sur les taux d’hormones. En particulier, l’IGF-1.

L’insuline-like growth factor (facteur de croissance ressemblant à l’insuline) ou IGF-1 est le meilleur ami des tumeurs.

L’IGF-1 est en effet un puissant facteur de croissance des cellules – or les cellules cancéreuses ne sont rien d’autre que des cellules qui ne s'arrêtent pas de croître.

Cette hormone est produite en excès dans le corps en cas :

  1. De surpoids
  2. De sédentarité

Quand elle est produite en excès, l’IGF-1 stimule directement les processus qui transforment les cellules saines en cellules cancéreuses.

Il y a plusieurs manières naturelles de ramener les taux d’IGF-1 à des niveaux sains (120–160 ng/ml de sang).

Mais la manière la plus simple reste encore de faire vos 20 minutes d’activité physique modérée par jour.

Cela suffit à baisser le taux d’IGF-1 jusqu’à 20%.

En comparaison, le sport intense n’augmentera ce taux “que” jusqu’à 25%... beaucoup d’efforts pour peu de résultats !

On peut donc observer des résultats spectaculaires déjà avec une promenade.

Les études l'affirment : les individus pratiquant une activité physique modérée ont entre 17% et 24% de risques en moins de développer un cancer du côlon.

Et ce risque diminue en fonction du temps  passé à bouger. 

Plus on bouge, plus le risque diminue.

Le constat est similaire pour le cancer du sein, avec une réduction de 20%. 

De nombreuses publications vont dans le même sens pour d’autres cancers, comme celui de la prostate, des poumons et même du pancréas.

 Anne