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Victime de ses idées préconçues, le nouveau venu ne peut, aujourd’hui encore, s’empêcher d’interpréter cet ensemble de singularités comme le signe d’une vieille posture à l’allemande. Il se dit que, si près de la frontière, il ne faut pas s’en étonner... Pourtant, dès qu’il commence à aimer ce morceau de Lorraine, c’est-à-dire à s’habituer aux gens qui l’entourent, à ses collègues de travail, à ses voisins de palier, aux commerçants du quartier, dès qu’il se fait, en somme, de nouveaux amis en découvrant le département, il apprend que cette soi-disant imprégnation allemande est très complexe, pour ne pas dire changeante.