C’est en l’an 2000 qu’Albert Sprunck, président des Aînés, a proposé d’organiser un repas lors de la fête patronale de l’Exaltation de la Sainte-Croix du
14 septembre et a eu l’idée de cuire du Quetscheschlaeggel qui serait mis en vente pour alimenter la trésorerie. En effet, grâce à ces des deux manifestations, il a réussi à créer une véritable convivialité au village.
1946, une année riche en fruits
Un ancien du village raconte l’histoire de cette marmelade sans sucre : « Les habitants d’Ormersviller évacués en 1939 puis expulsés en 1940, ne sont revenus à Ormersviller qu’en 1946. À leur retour, ils ont vécu dans des baraquements sans eau courante ni électricité. Il fallait se débrouiller pour remettre tout en marche, le ménage et la ferme. Comme le sucre était rationné jusqu’en 1949, cuire du Quetscheschlaeggel était le seul moyen d’avoir une marmelade pour les tartines du petit déjeuner et au goûter."
Le but des retrouvailles
Grâce à cette cuisson du Schlaeggel sans sucre, où il fallait dénoyauter les quetsches et les cuire dans un chaudron en cuivre et remuer durant toute la cuisson qui dure plusieurs heures que les habitants se sont retrouvés. Albert Sprunck a également proposé d’organiser également un repas lors de la fête patronale de l’Exaltation de la Sainte-Croix du 14 septembre.
Grâce à ces deux manifestations une convivialité s’est créée non seulement au niveau des aînés, mais aussi dans les deux autres associations. C’est ainsi que plusieurs footballeurs aident les aînés à remuer le Schlaeggel et à la fête de la chapelle des membres du club des aînés et des footballeurs aident au pèlerinage du 15 août.
Joseph Antoine Sprunck