La liberté est une dynamique, un processus ! Les lois du vivant n’autorisent pas certaines libertés, car en fait de lois, ce sont plutôt des règles de fonctionnement optimales. Un être humain n’a pas la liberté de voler. Il pourra battre des bras aussi vite qu’il le peut, il ne volera pas. Il s’écrasera ! Pourtant, il y arrive ! À travers des machines, des structures dont il est l’auteur. Parce que sa liberté est d’observer, de rêver, d’imaginer, de comprendre et finalement de créer. L’évolution elle-même s’oriente vers toujours plus de liberté, mais aussi vers plus de coopération. C’est l'idée des scientifiques qui observent, mesurent, évaluent et concluent. - Nous sommes libres de rêver, d’avoir une vision.
- Nous sommes libres de l’imaginer comme une réalité manifeste.
- Nous sommes libres de transcender l’impossible.
- Nous sommes libres de la créer.
Croire que la liberté des uns réduit celle des autres est un leurre ! La véritable liberté ne réduit rien, car elle porte par nature en elle, la responsabilité, c’est-à-dire notre capacité à prendre soin. La liberté porte en elle le fruit de la coopération. Tout le reste n’est qu’agression, besoin de domination, réflexe de survie. Parce que nous ne croyons pas en notre véritable liberté, nous ne nous rendons pas libre d’être à la hauteur de nos rêves. L’athlète qui fait du saut en hauteur ne saura jamais s’il est à la hauteur de son rêve, tant qu’il n’aura pas sauté ! Et si c’est trop haut… il prendra une perche ! Il y a cet espace de liberté qui nous habite, dont nous sommes faits. Nous pourrions faire le parallèle avec la physique et les deux aspects du Réel que sont l’univers matériel manifesté et le vide multi-potentiel qui le sous-tend ! Notre espace de liberté est comme le vide quantique : une dynamique prête à émerger. Cette émergence, La conscience…, Notre conscience, en est la clé ! L’écrivain et mystique Yvan Amar parlait d’obligation de conscience. On pourrait affirmer qu’effectivement, c'est la seule obligation que nous ayons si nous voulons profiter de la vie et de notre singulière présence sur cette terre. Lorsque l’on gagne en conscience, on découvre alors l’ampleur de cet espace de liberté qui nous anime. Si nous consacrons de notre temps à notre évolution personnelle sans nous engager dans plus de conscience, dans plus de présence, alors nous jouons le jeu du narcissisme spirituel sans même nous en rendre compte. Et il n’y a pas de liberté d’être sans conscience d’être libre. Pour reprendre Yvan Amar :
« Ne restons pas prisonniers de ce que l’on croit avoir atteint ». Stéphane Leroy | 
