jeudi 20 février 2020

Ludovic Stauter allie la cuisine au marathon



Ludovic Stauter, chef cuisinier à La table paysanne, en est seulement au troisième marathon. Après celui d’Amsterdam où il a parcouru les 42,195 km en 3 h18, à Berlin en 2017, il a amélioré son temps et a réussi à se qualifier pour celui de Boston. Il l’a parcouru en 3 h 02’’ et s’est classé 1 887ème chez les 30 ans. Il n’est pas allé à Boston, il ira participer à celui du 5 avril à Paris.

- Quel motif vous a poussé à faire de la course à pied ?

Ludovic Stauter
- Dès l’âge de six ans, j’ai joué au football, mais ma vie professionnelle m’a empêché de continuer. C’est ainsi que j’ai choisi une activité sportive compatible avec mon travail de cuisinier à La table paysanne depuis 15 ans. Je tiens à rester en forme.- 

- A quel moment de la journée faites-vous votre entraînement ?
- Les jours de repos, c’est le matin et autrement le soir .
En été quand il fait très chaud, je cours très tôt le matin, sinon, c’est en fin de journée.

- Quelle distance parcourez-vous en une semaine?

- Je cours en moyenne quatre à cinq fois, ce qui fait une distance entre 80 et 100 km.

- Courez vous seul?

La plupart du temps je suis seul, mais les parcours de 40 km, j’aime à être accompagné. Très souvent, c’est Aurélie Bach, professeure des écoles qui m’accompagne. Elle participe également aux marathons. Quand on court à plusieurs, on est plus motivé et on arrive à persévérer.

- Courir et participer à un marathon, il y a une bonne marge ?

- Comme mes résultats sont concluants, je continue pour obtenir de meilleurs temps. Pour le marathon de Berlin, mon objectif était de le courir en mois de trois heures, hélas il me manquait 2 mn. Pour Paris, ce sera à nouveau le même objectif, j’espère que je réussirai.

On arrête sans objectif?
Dans sa vie, il faut avoir des buts précis. Après le marathon de Berlin, j’ai décidé de construire ma maison. Comme j’y ai réalisé de nombreux travaux, j’ai dû réduire mes entraînements. Maintenant que j’ai recommencé à courir plus souvent, j’ai repris une meilleure forme. Et ceci est important, c’est la récompense qui m’encourage à persévérer.
- Faites-vous encore d’autres sports?
J’aime également faire du vélo. En somme pour garder la forme, il faut sortir dans la nature, marcher, courir ou faire du vélo. Quand on est persuadé de cela, on pratique des activités physiques durant toute l’année.

Joseph Antoine Sprunck