Évangile de Jésus Christ selon St Luc 12 49–53
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Photo DR Tribune juive Info
Le décompte des jours de vacances commence à s’accélérer et déjà apparaissent les signes précurseurs de la rentrée et avec la rentrée la reprise de toutes les activités. Que ce soit pour chacun dans ses activités familiales, à son travail, dans son quartier. Et puis, il y a aussi celles et ceux qui ont des engagements dans un groupe ou association.
C’est souvent avec beaucoup de joie que nous allons retrouver nos amis, mais c’est parfois aussi avec une certaine appréhension. Nous savons que ces activités partagées avec d’autres personnes actives et engagées, ne peuvent pas toujours se dérouler sans respecter les différences. Il y a alors des sans heurts et des oppositions. Nous aspirons tous à une vie douce et tranquille là où nous vivons et sommes investis. Et pourtant la réalité nous rappelle les difficultés qui viennent des différences, des désaccords et de l’originalité de chacun.
C’est souvent avec beaucoup de joie que nous allons retrouver nos amis, mais c’est parfois aussi avec une certaine appréhension. Nous savons que ces activités partagées avec d’autres personnes actives et engagées, ne peuvent pas toujours se dérouler sans respecter les différences. Il y a alors des sans heurts et des oppositions. Nous aspirons tous à une vie douce et tranquille là où nous vivons et sommes investis. Et pourtant la réalité nous rappelle les difficultés qui viennent des différences, des désaccords et de l’originalité de chacun.
Dans l’évangile de ce jour, Jésus dit : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » Il faut se rappeler que tout au long de l’histoire sainte, le symbole du feu a toujours tenu une grande place. Rappelons-nous Moïse devant le buisson ardent. C’est là qu’il prend conscience de la mission que Dieu lui propose : sauver son peuple de l’esclavage. Déjà ici Dieu apparaît comme un Dieu de libération. Il y aussi le prophète Elie qui est emporté sur un char de feu nous dit la Bible.
Dans le même sens nous voyons aussi les langues de feu descendre sur les apôtres, le jour de la Pentecôte, lorsqu’ils sont envoyés de par le monde. Par ces langues de feu, chacun des apôtres est envoyé pour annoncer la bonne nouvelle d’un Dieu plein d’attention pour son peuple et qui invite à travailler ensemble à la libération des petits et des opprimés.
Dans le même sens nous voyons aussi les langues de feu descendre sur les apôtres, le jour de la Pentecôte, lorsqu’ils sont envoyés de par le monde. Par ces langues de feu, chacun des apôtres est envoyé pour annoncer la bonne nouvelle d’un Dieu plein d’attention pour son peuple et qui invite à travailler ensemble à la libération des petits et des opprimés.
Moïse comme les apôtres seront très souvent confrontés à la réaction d’un peuple, qui préfère l’esclavage à la reprise en main de sa propre destinée.
Ce n’est sûrement pas plus facile aujourd’hui pour celui qui veut suivre Jésus. L’évangile nous dit aujourd’hui, que vivre en chrétien, c’est oser accepter les différences et faire la vérité en même temps, grâce au dialogue.
Il n’est pas facile en effet de résister à la mode, de ne pas penser comme tout le monde, de prendre ses distances par rapport à la mentalité générale.
Il est beaucoup plus difficile de parler de partage que de rendement, de douceur que de violence. Il n’est pas facile de parler de prière, de recueillement dans le brouhaha de nos villes, ou de pardon, là où il y a de la haine et du don de soi, devant l’égoïsme…
Pour être chrétien, se démarquer face à l’opinion générale, il faut un véritable feu intérieur appelé « Amour ». En effet « être chrétien », c’est risquer de passer pour un naïf ou pour un fou. C’est accepter que certains se moquent de ce qui nous tient le plus à cœur.
Il est plus facile de suivre le troupeau, d’obéir sans réfléchir, et de laisser d’autres prendre des décisions à notre place. C’est aussi malsain, que de signer un chèque en blanc. Il est plus facile de se laisser entraîner par le mouvement de la masse et de se laisser manipuler comme des pantins.
Or tous, tels que nous sommes, nous choisissons bien souvent et adoptons facilement les comportements les moins dérangeants, qui ne demandent aucune réflexion.
Ce n’est sûrement pas plus facile aujourd’hui pour celui qui veut suivre Jésus. L’évangile nous dit aujourd’hui, que vivre en chrétien, c’est oser accepter les différences et faire la vérité en même temps, grâce au dialogue.
Il n’est pas facile en effet de résister à la mode, de ne pas penser comme tout le monde, de prendre ses distances par rapport à la mentalité générale.
Il est beaucoup plus difficile de parler de partage que de rendement, de douceur que de violence. Il n’est pas facile de parler de prière, de recueillement dans le brouhaha de nos villes, ou de pardon, là où il y a de la haine et du don de soi, devant l’égoïsme…
Pour être chrétien, se démarquer face à l’opinion générale, il faut un véritable feu intérieur appelé « Amour ». En effet « être chrétien », c’est risquer de passer pour un naïf ou pour un fou. C’est accepter que certains se moquent de ce qui nous tient le plus à cœur.
Il est plus facile de suivre le troupeau, d’obéir sans réfléchir, et de laisser d’autres prendre des décisions à notre place. C’est aussi malsain, que de signer un chèque en blanc. Il est plus facile de se laisser entraîner par le mouvement de la masse et de se laisser manipuler comme des pantins.
Or tous, tels que nous sommes, nous choisissons bien souvent et adoptons facilement les comportements les moins dérangeants, qui ne demandent aucune réflexion.
Lors de sa visite au Brésil, le pape François a souligné sa grande préoccupation de l’embrigadement des jeunes dans l’évasion de la drogue et des sectes.
Or nous savons que le propre d’une secte, c’est de faire perdre à ses membres toute personnalité. Ceux-ci doivent se laisser modeler. Il leur suffit pour cela d’obéir, d’adhérer à la pensée du gourou. Il faut avouer que certaines communautés d’Eglise se laissent aussi entraîner par cette tentation de dominer les consciences.
Cette façon de faire est totalement contraire aux Ecritures et au message de Jésus. Jésus vient comme un libérateur pour que chaque femme, chaque homme, puisse devenir lui-même, quelle que soit la pression extérieure provoquée par les médias, la mode, la publicité, les mœurs nouvelles. Toutes ces formes d’esclavage et de dépendance risquent de nous enchaîner à notre insu.
Or nous savons que le propre d’une secte, c’est de faire perdre à ses membres toute personnalité. Ceux-ci doivent se laisser modeler. Il leur suffit pour cela d’obéir, d’adhérer à la pensée du gourou. Il faut avouer que certaines communautés d’Eglise se laissent aussi entraîner par cette tentation de dominer les consciences.
Cette façon de faire est totalement contraire aux Ecritures et au message de Jésus. Jésus vient comme un libérateur pour que chaque femme, chaque homme, puisse devenir lui-même, quelle que soit la pression extérieure provoquée par les médias, la mode, la publicité, les mœurs nouvelles. Toutes ces formes d’esclavage et de dépendance risquent de nous enchaîner à notre insu.
Etre chrétien c’est être un peu révolutionnaire, c’est savoir ramer à contre-courant, c’est acquérir avec l’aide de Dieu et de la communauté, une personnalité sans cesse plus forte, plus libre et plus humaine. C’est cet amour « brûlant » qui nous transforme en vrai disciple du Christ.