dimanche 17 mars 2019

La vie des moines et des frères convers à Sturzelbronn



Photos J.A.S.
Les participants devant l'entrée de la grotte-cave

Une trentaine de membres  de Confluence de Sarreguemines et de la Section de la Société d’histoire et d’archéologie ont assisté au  déjeuner-débat autour de l’abbaye de Sturzelbronn.  

Olivier Brisbois et Rita Leppert dans la cave

Avant le repas du moine, Rita Leppert a fait visiter la grotte-cellier de l’abbaye qui a surtout servi de cave pour la conservation des  fruits (pommes, poires…) et les légumes (navets, carottes, céleris, radis noirs…) Lors de la dernière guerre, elle a servi d’abri aux habitants de décembre 1944  à mars 1945.

Le rôle des moines et des frères convers

Elle en a profité pour expliquer aux participants le rôle du moine et des frères conversPour les cisterciens, la devise est Ora et labora (Prie et travaille)Donc  le travail a une valeur cardinale, ainsi que le prouve son patrimoine technique, artistique et architectural. Outre le rôle social qu'il occupe jusqu'à la  Révolution l'ordre exerce une influence de premier plan dans les domaines intellectuel ou économique ainsi que dans le domaine des arts et de la spiritualité. Ils savent tous lire    et écrire. Par contre, les frères convers ne savent pas lire, ni écrire, mais, s’occupent de l’entretien de l’abbaye ils construisent 14 étangs et gèrent 21 granges qui sont  sont en réalité des fermes. 

Trois conférences


Le plan de l'abbaye en 18 ème siècle

Jean-Claude Peltre a parlé des forêts des abbayes qui se vendaient  pour la construction des maisons, la marine, le chauffage, mais aussi pour marine ou  régler les dettes. Fut également évoqué par un participant le produit de la vente (700 000 M) du bois des forêts du Bitcherland pendant cinq ans qui a servi   en 1900 à financer  la reconstruction du Haut-Koenigsbourg.


Sébastien Brisbois parla particulièrement du rapport des ducs de Lorraine avec l’abbaye de Sturzelbronn dont la construction  a été financée par Simon 1er, duc de Lorraine. Les ducs de Lorraine sont toujours restés protecteurs  de l’abbaye. Plusieurs d’entre eux y ont été enterrés.


Olivier Jarry évoqua les droits de patronage de l’abbaye de Sturzelbronn. Ces droits de patronage  lui permettait d’y nommer le curé et de toucher la dîme, comme ce fut le cas pour Schorbach.

Joseph Antoine Sprunck