Photos J.A.S.
Dans le cadre de la restauration des corridors écologiques à l’échelle de la réserve de biosphère transfrontalière Vosges du Nord-Pfälzerwald, Sébastien Mangin de la Grange aux paysages (GAP) est venu sensibiliser les élèves du cours moyen de l’école Adolphe Yvon dirigé par Anthony Vogel.
C’est ainsi qu’ils sont allés planter trois arbres fruitiers au lieu-dit Forst sous la direction de Pishum Migraine, coordinatrice du programme LIFE Biocorridors et de la Trame verte et bleue transfrontalière. Freddy Muller avait creusé les trous et ramener la bonne terre. Avant le planter l’arbre, René Scheid a taillé les racines et les branches, puis a plongé les racines dans du pralin ((mélange de terre, de fumier et d'eau qu'on utilise pour enrober les racines des plantes avant leur plantation) La préparation (mise en jauge, trous, pralin, arrosage, paillage) a été faite très sérieusement et les enfants ont fortement bénéficié de l’encadrement et des quelques parents d’élèves, qui sont venus compléter l’intervention de Sébastien Mangin de la Grange aux paysages (GAP).
La trame verte
La trame verte du projet transfrontalier LIFE Biocorridors vise à favoriser la libre circulation de la faune et de la flore, essentielle à la sauvegarde de la biodiversité. Les actions s’articulent sur trois milieux: la forêt, la zone agricole et les cours d’eau. Les objectifs visés d’ici 2019 : créer 50 ha d’ilots de sénescence, planter 3 ha de feuillus, 6 km de haies, 800 arbres fruitiers, restaurer 4 km de ripisylve, 25 ha de prairies maigres et humides et 20 ha de vergers.
La trame verte du projet LIFE Biocorridors est une réalité !
Réalisation du projet
Le projet LIFE Biocorridors fournit les arbres, les tuteurs et protections individuelles contre le gibier. Le but étant aussi d’associer et de sensibiliser la population, les arbres sont plantés par le propriétaire ou par la commune et ses habitants. Sur certains sites, dès le plus jeune âge, les classes d’écoles primaires participent aux plantations. Le projet LIFE Biocorridors, budgétisé à 3,5 millions est financé à 60 % par l’Europe.
J.A.S.