Évangile de Jésus Christ selon St Marc 12 38–44
« En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait aux foules : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Il y a cent ans, ce 11 novembre 1918 a été signé l’Armistice, le but était d’arrêter la guerre pour construire la paix. Cette guerre mondiale avait plongé notre pays, et bien d’autres nations dans de multiples souffrances. Chaque année, il est fait mémoire de cet événement pour rappeler aux générations actuelles le prix de la liberté et de la vie. C’est un événement historique, social, international, qui ne peut laisser personne indifférent. La paix reste toujours fragile, 20 ans plus tard, la deuxième guerre mondiale éclate. Les conflits armés d’aujourd’hui à travers le monde sont là, pour nous redire que la paix est sans cesse à défendre, à reconstruire.
Le sang versé, les vies données de tous les combattants de la première guerre mondiale, nous font mesurer jusqu’où l’homme peut aller, aussi bien dans le tragique que dans le courage. La guerre fut mondiale en raison des alliances, et la paix est venue au prix de bien des sacrifices et d’une volonté commune de vouloir vivre ensemble.
Le sang versé, les vies données de tous les combattants de la première guerre mondiale, nous font mesurer jusqu’où l’homme peut aller, aussi bien dans le tragique que dans le courage. La guerre fut mondiale en raison des alliances, et la paix est venue au prix de bien des sacrifices et d’une volonté commune de vouloir vivre ensemble.
De même dans l’évangile de ce jour, Jésus voit qu’un certain nombre de notables cherchent par tous les moyens à se mettre en valeur et se faire reconnaître comme bienfaiteurs. Scribes et riches, des gens imbus de leur supériorité, sont centrés sur eux-mêmes. Le sens de leur vie est dans la richesse et l'apparence.
Mais, Jésus repère une femme pauvre, très discrète qui donne de son nécessaire pour l’entretien de la vie ensemble. Il en était de même pour la veuve de Sarepta dont parle la première lecture. Elle est un exemple de foi en la Parole de Dieu qui lui fut adressée par Élie. Elle donna tout ce qu'elle avait : une poignée de farine et un peu d'huile. Neuf siècles séparent ces deux veuves qui n’ont rien en commun et pourtant, elles sont animées par une même foi, une même attitude. C'est toute leur vie qu'elles abandonnent à Dieu.
Mais, Jésus repère une femme pauvre, très discrète qui donne de son nécessaire pour l’entretien de la vie ensemble. Il en était de même pour la veuve de Sarepta dont parle la première lecture. Elle est un exemple de foi en la Parole de Dieu qui lui fut adressée par Élie. Elle donna tout ce qu'elle avait : une poignée de farine et un peu d'huile. Neuf siècles séparent ces deux veuves qui n’ont rien en commun et pourtant, elles sont animées par une même foi, une même attitude. C'est toute leur vie qu'elles abandonnent à Dieu.
En chacun de nous se mêlent l’attitude du scribe et celle de la veuve. D'un côté, la recherche de possessions toujours plus grandes pour soi à travers les honneurs et la richesse. De l'autre, le don humble et gratuit de soi-même. Il nous faut, nous aussi donner ce que nous avons de plus précieux. Dieu souhaite simplement que chacun lui apporte le " vrai " de sa personne.
Vingt siècles après, ce 11 Novembre met en valeur l’Armistice de 1918.
Aujourd’hui, c’est bien cet effort de paix que nous commémorons. Comme chacun le sait, l’armistice, c’est le moment où les armes se taisent enfin, où les hommes entrent en dialogue, où la parole de réconciliation remplace les combats fratricides. Toute cette journée-souvenir se veut comme un hymne à la paix : par les célébrations religieuses, les manifestations devant les monuments aux morts, les discours qui sont prononcés par les diverses autorités civiles et militaires, c’est pour dire un « oui » solennel à la paix.
Aujourd’hui, c’est bien cet effort de paix que nous commémorons. Comme chacun le sait, l’armistice, c’est le moment où les armes se taisent enfin, où les hommes entrent en dialogue, où la parole de réconciliation remplace les combats fratricides. Toute cette journée-souvenir se veut comme un hymne à la paix : par les célébrations religieuses, les manifestations devant les monuments aux morts, les discours qui sont prononcés par les diverses autorités civiles et militaires, c’est pour dire un « oui » solennel à la paix.
L’Eglise, en ce jour prie spécialement pour la paix entre les hommes, et pour la fin des conflits qui résonnent encore à nos oreilles aujourd’hui : Honduras, la Palestine, les forces Françaises engagées dans plusieurs conflits d’Afrique….
Puissions-nous, être, chacun et chacune, des artisans de paix, là où nous sommes, dans les responsabilités qui sont les nôtres.
Puissions-nous, être, chacun et chacune, des artisans de paix, là où nous sommes, dans les responsabilités qui sont les nôtres.
Un chant du répertoire chrétien ose dire : « Voici venir des jours de justice et de paix ». Plus qu’une espérance, que cela devienne vraiment la réalité de nos vies.
François, prêtre retraité