jeudi 6 juillet 2017

La rue d'Ormersviller fermée à la circulation durant deux mois

Pour aller de Volmunster à Ormersviller, on passe avant la sortie du village sur un ancien pont de chemin de fer de la ligne  qui devait aller de Deux-Ponts à Saint-Louis-lès-Bitche.  Sa construction commencée en 1910 sera terminée fin 1913 du côté allemand, mais du côté lorrain les travaux ont été arrêtés  le 4 août 1914.  Sur le ban de Volmunster subsiste encore la rampe de débarquement près de la gare, le pont sur lequel passe la route Volmunster-Ormersviller et le pont enjambant le ruisseau Trubach près du moulin d’Eschviller. 

Route barrée durant deux mois

Photos J.A.S
Ce pont de chemin de fer permettant de rejoindre Ormersviller et le quartier du Rebberg à Volmunster donne des signes de faiblesse. Pour assurer la sécurité des usagers de la route, le département de la Moselle a décidé de le supprimer et de remblayer. Pour retenir le remblai un mur de soutènement sera construit. Pendant la période des travaux qui va du 10 juillet au 3 septembre 2017, entre le carrefour la rue du stade et de Rebberg, le trafic des véhicules sera dévié  par Epping pour tous les véhicules. Un cheminement piétonnier sera néanmoins utilisable entre 18 h et 7 h 30 en période d’activité chantier y compris pour les riverains ainsi les week-ends et les jours fériés. Le stationnement des véhicules est interdit dans l’emprise du chantier.

Vraie gêne


Les travaux  ont été programmés pendant les grandes vacances pour ne pas gêner les élèves des écoles. Il sera possible d’aller chercher le pain chez le boulanger à pied  avant 7 h 30 pour tous ceux qui habitent dans le quartier du Rebberg. Par contre, pour un chef d’exploitation agricole  c’est une vraie gêne. « Comme nous habitons dans la rue Emile Gentil, et notre bâtiment d’élevage n’est accessible que par la rue d’Ormersviller, nous devons passer par Weiskirch et Epping, ce qui fait environ 9 km. Nous y allons une dizaine de fois par jour. Comme les travaux sont nécessaires nous devons nous y résoudre.» nous  explique Gilbert Meyer.

Joseph Antoine Sprunck