jeudi 1 janvier 2015

Rétrospectives 2014 (5)


Décès du chanoine Marcel Schneider

Le chanoine Marcel Schneider,est décédé  le  vendredi 28 juin à Mercy à l'âge de   90 ans. Il est né le 28 mars 1923 à Guiderkirch.  Il est ordonné prêtre le 2 juillet 1950 en la cathédrale de Metz. II sera nommé vicaire à Sarralbe, devient en 1960 aumônier  du Lycée Charlemagne et des équipes Notre-Dame au niveau régional. En 1964, il crée et anime  le Centre diocésain des vocations et en janvier1967, il succède au chanoine Henri Auer. Il  est installé curé-archiprêtre de Volmunster par  le vicaire général avec la responsabilité pastorale du Bitcherland et en 1971  il ajoute à ses fonctions celle de vicaire épiscopal de la zone Sarreguemines-Bitche.

Curé novateur 

Il mettra en place  les décisions de Vatican 2 qui se termine le 8 décembre 1965. Elles sont favorablement admises par les paroissiens de Volmunster, car chaque fois, il expliquait les raisons de ces changements. C’était un grand pédagogue. A la messe,   le latin est remplacé par le français et les laïcs interviennent au niveau des lectures et de la distribution de la communion. Il introduira la célébration  pénitentielle avec absolution collective à chaque grande fête.
Début 1974, la messe télévisée sera diffusée à partir de l’église Saint-Pierre de Volmunster. 
En 1976, il est nommé curé-archiprêtre de Sarralbe tout en gardant la fonction de vicaire épiscopal. Il célèbre les confirmations pendant 20 ans  dans toute la région. En 1980, il est nommé chanoine honoraire de la cathédrale de Metz. 

Curé de la cathédrale

En 1994, il quitte Sarralbe pour Metz, devient chanoine titulaire et exerce  la responsabilité de grand-coûtre, curé de la cathédrale et membre  de l’équipe des formateurs  du grand séminaire. En 2001, à l’âge de 78 ans, il prend sa retraite tout en restant Juge au tribunal épiscopal de Metz. En 2006 il rejoint la maison de retraite des Petites sœurs   des Pauvres à Metz. Le 9 juillet 2000, il célèbre le jubilé d’or en l’église Saint-Maurice de Guiderkirch et en juillet 2010 son jubilé de diamant à Sarralbe. «Il y a 60 ans le Seigneur m'a appelé à participer à son projet d'amour sur le monde, et j'ai répondu avec joie: "Me voici!" et  il m'a envoyé au service de son Église, ici en pays de Moselle, il m'a fait confiance et j'ai essayé d'être fidèle. Toute fidélité solide a besoin de racines, et je n'ai pas oublié mon origine d'un petit village du Bitcherland» me confia-il.


La messe d’enterrement a été célébrée par l’évêque de Metz , Mgr Jean-Christophe Lagleizel  le  mardi 24 juin à 15 h à la Chapelle des Petites sœurs   des Pauvres à Metz. Une délégation de Guiderkirch et  de la paroisse de Volmunster  ont participé aux obsèques.  De nombreux prêtres, dont le curé de Volmunster, ont concélébré  l’Eucharistie. Ce fut le chanoine Raymond Poirson qui retraça le parcours de la vie du chanoine Marcel Schneider.

La forme avec la Zumba

C'est le 26 juin que Ingrid Baden a animé la dernière Zumba avant les vacances sur le Parking de l'Espace Émile Gentil de Volmunster.





Les moulins d'hier et d'aujourd'hui fascinent les visiteurs à Volmunster

 Pour la journée nationale des moulins de France  Les moulins d’Eschviller ont ouvert leurs portes.  Joseph Meyer, président des amis du moulin  d'Eschviller  a su fasciner les visiteurs en leur expliquant le fonctionnement du moulin à grains.

 «Le froment est moulu grâce à deux meules en pierre volcanique. L’une est dormante et l’autre  tourne grâce à sa roue à aubes courbes, inventée par le  Messin Jean-Victor Poncelet, grand mathématicien. Avec ses deux meules, il broie le grain. L’alerte du moulin indique au meunier la vitesse de sa roue à aubes qui doit tourner à 16 tours minutes. La mouture est  tamisée par le blutoir et trie la mouture en trois variétés de farine: celles pour le riche, le bourgeois et le pauvre.» 

Puis il présente  les outils  et les machines utilisés par le paysan avant l’arrivée du tracteur dans les fermes.
Le secret du meunier


Puis à 15 h, les visiteurs rejoignent   le moulin artisanal Arnet de Volmunster.


 André Arnet  fait l’historique de son moulin que son grand-père a acheté en 1901. Il leur explique le fonctionnement de sa minoterie. «Elle fonctionne avec une turbine qui actionne  quatre appareils à cylindres installée au rez-de chaussée. Elle est aspirée vers les  planchisters au premier étage, les fameuses «danseuses» du moulin, qui la tamisent.» Au troisième étage, le meunier leur montre le trieur qui nettoie le blé avant d’être broyée.



 «Chaque meunier a son secret du choix des variétés de blé, de son broyage   et du tamisage pour avoir une bonne farine. Ainsi la pâtisserie  aura un goût différent en fonction de son origine.» conclut-il.