lundi 21 juillet 2025

Sur mon chemin...

 

Photo JAS

Des tanaisies ornent l'entrée de la poste.  On l'utilise  pour ses propriétés insecticides.  Elle peut être utilisée : comme répulsif, en traitement préventif, contre  les pucerons, les fourmis, les doryphores etc...

dimanche 20 juillet 2025

Sur mon chemin...

 

Photo JAS
Une station de reines des prés et une belle rangée de saules.  L'écorce de saule blanc est considérée comme une aspirine végétale, tout comme la reine des prés et le bouleau. Cette aspirine végétale est moins active que l’aspirine synthétisée chimiquement, mais elle est dotée de propriétés de lutte contre la fièvre et les douleurs avec moins d’effets indésirables sur l’estomac.
Les saules sont plantées dans les terrains humides  pour assécher et le long des ruisseaux pour maintenir la berge.
Pour  planter un saule, il suffit de prendre une branche  de 5 mm de diamètre et de la planter au printemps.
 


samedi 19 juillet 2025

Sur mon chemin...

 

Photo JAS

La biche, après avoir  picoré sous le cerisier, est allée avec son faon  chez le voisin.

Sur mon chemin....


Un lampion a pris le sentier des moulins pour éclairer la piste aux randonneurs.

vendredi 18 juillet 2025

Message du Père François


 


« En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

 

 

En écoutant ce passage d’évangile, ne sommes-nous pas tentés de prendre parti pour Marthe la généreuse, l’hospitalière, l’accueillante, contre Marie qui paraît plus contemplative.  Il n’est donc pas facile d’être d’accord avec Jésus qui rabroue Marthe en donnant l’avantage à Marie, car dit-il, « elle a choisi la meilleure part ».

De là il n’y a qu’un pas pour tirer la conclusion : « Jésus préfère les contemplatifs aux actifs », les « Marie aux Marthe ». Se contenter d’une telle affirmation, c’est passer à côté du message que Jésus nous livre aujourd’hui ! 

 

Lorsque nous prenons la Bible, nous découvrons que l’évangile d’aujourd’hui suit immédiatement celui de dimanche dernier qui nous racontait l’histoire du bon samaritain. Autrement dit, la parabole du bon samaritain et la rencontre de Marthe et de Marie font un ensemble cohérent. Et cela change tout ! Avec la parabole du « bon samaritain » Jésus louangeait l’engagement, l’action, l’entraide, la solidarité, en un mot « l’amour du prochain ». Avec l’évangile de ce jour, Jésus souligne l’importance de la contemplation, de la prière et l’écoute de la Parole de Dieu. 

 

Très facilement nous avons tendance à séparer, à concurrencer, à opposer les 2 attitudes, alors que Jésus, lui, ne les oppose pas.

Lorsque nous cloisonnons les contemplatifs d’un côté et les actifs de l’autre, chacun revendique en même temps, la priorité de son choix. Jésus souligne que l’un est indissociable de l’autre, au même titre que le 1er commandement ne fait qu’un avec le second : « aimer Dieu et aimer son prochain ». 

 

Il est vrai que chacun, selon son histoire, selon son tempérament, se sent plus à l’aise soit dans une vie plus contemplative, soit dans une vie plus active. Mais l’un comme l’autre doit veiller dans sa vie à préserver des moments d’activité, d’engagement, tout autant que des moments de prière et de contemplation. C’est la raison pour laquelle, les chrétiens ne vivent pas leur foi tout seul, ils ont besoin les uns des autres pour que leur foi soit vivante.

 

La foi chrétienne est une pratique. Contrairement à ceux qui la réduisent à une idée, à une compréhension. La foi doit être agissante et mêlée à tout ce qu’on fait tous les jours. Il ne s'agit donc pas de sous-estimer l'action ni la réflexion et la contemplation. Jésus ne reproche pas à Marthe de faire la cuisine, mais de « s'inquiéter et de s'agiter ». A ce sujet, Jésus propose Marie comme exemple.                                                                          

 Je me demande si nous ne ressemblons pas, très souvent, et pour plusieurs raisons, à cette Marthe de l'évangile. Jésus ne critique pas son travail, mais souligne un risque, un déficit qui guette tout le monde. Quand on est trop pris par l’immédiat, on oublie la dimension spirituelle.                                                                                                                          Concrètement dans nos vies : on s'inquiète pour bien des choses qui souvent, n'en valent pas la peine. Ah, si nous prenions le temps de remettre au clair notre échelle de valeurs, que de soucis nous seraient épargnés. Jésus explique que "les soucis de la vie" risquent d'étouffer en nous la Parole.                                                                                                                                           Pourquoi ne pas profiter des vacances pour lire, méditer, connaître un peu mieux sa religion pour mieux la vivre ? La foi, c’est quelque chose de sérieux, parce que c’est l’orientation de toute une vie. Elle est comme le sel et la lumière qui donnent du goût et des couleurs.  C’est exigeant, mais on ne peut pas vivre comme si Dieu n’existait pas ! Participer à l’Eucharistie ce matin manifeste notre volonté d’être à l’écoute et d’accueillir la présence de Jésus comme Marthe et Marie à Béthanie !

 

Prière Universelle

 

1.- Aujourd’hui, la première lecture nous dit qu’en accueillant et en nourrissant les étrangers de passage, Abraham accueille Dieu. Alors que nous nous posons la question des demandeurs d’asile ; de l’aide médicale aux étrangers… aide-nous, Seigneur, à savoir accueillir l’étranger qui souffre de persécution, de faim, de guerre… et qui demande notre solidarité. Prions le Seigneur.

 

2.- Marie, la sœur de Marthe, désertait, pour un temps, les travaux ménagers pour écouter la parole de Jésus. Qu’en ce temps de vacances où nous désertons nos écoles, nos usines et nos bureaux nous ayons la sagesse de ne pas courir sans cesse après de nouveaux loisirs. Que nous sachions prendre le temps de nous assoir pour écouter la parole de Jésus et pour en nourrir notre vie. Prions le Seigneur.

 

3.- Prions aussi pour le Moyen Orient qui s’enfonce de plus en plus dans la haine, la violence et le mépris de la vie. Seigneur, donne à ces peuples des médiateurs qui les aideront à retrouver des chemins de paix. Donne-leur, donne-nous la force du pardon et du respect de l’autre. Prions le Seigneur.


François, prêtre retraité 


Sur mon chemin...

 

Photo JAS

La biche  (à gauche) et son faon à (droite) en  train de manger des cerises tombées à terre.

Les liens sociaux et affectifs évitent certaines maladies

 Julian Hold Hunstad, chercheuse à l'université de Brigham Young, a réalisé une synthèse de 148 études regroupant plus de 300 000 participants sur les liens sociaux. 



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Sa conclusion : une vie sociale riche et fréquente augmente en moyenne de 50 % les chances de survie. 

Mieux : en observant la mortalité des personnes de l'étude, Julian Hold Hunstad a calculé que, bien avant la pratique d'un sport ou le fait de ne pas fumer ou de ne pas boire, les deux facteurs qui prédisent le mieux la longévité sont :

1 . - le soutien social : le fait d'avoir des personnes proches sur qui on puisse compter régulièrement ;

2  - l'intégration sociale: le fait d’avoir des interactions fréquentes avec des personnes proches ou non au cours d'une journée.

  En 2022, une étude anglaise, menée auprès de 

25 639 personnes âgées de 40 à 79 ans,  

les a classées en fonction de leur participation à des groupes sociaux et de leur niveau d'activité

physique. Elle a observé que la participation à deux groupes sociaux ou plus était associée à une mortalité significativement plus faible.  L’effet était supérieur pour les personnes physiquement actives.

L’isolement social apparaît donc aujourd’hui comme le facteur de risque le plus important de maladies.


Emmanuel Duquoc

Jouraniste , psychopraticien