jeudi 10 juillet 2025

Sur mon chemin...

 




Sur le sentier des moulins on signale aux marcheurs le chemin de Saint-Pirmin. Si on le suit on arrive à l'abbaye de Hornbach on trouve son tombeau.
Pirmin est un moine d'ascendance wisigothe des environs de Narbonne ou de l'Espagne. Il était influencé par le christianisme irlandais. En 717, il doit fuir les Musulmans qui envahissent la Septimanie.

À partir de 718 et pendant quelques années, il dessert l'église castrale d'Anvers en Austrasie.

Saint Pirmin fonde en 724 le monastère de Reichenau, dans l'île du même nom, sur le lac de Constance, puis un grand nombre d'autres abbayes entre les Vosges et la Forêt-Noire, telles que Gengenbach en 725, dans la vallée de la Kinzig, avec le comte franc Eberhard, et Murbach en 728, avec le même Eberhard, la dotant de domaines jusqu'en Suisse. Suivront Amorbach, vers 734, dans la vallée de la Neckar où le comte Ruthard l'avait envoyé pour une mission évangélisatrice, puis Wissembourg, Marmoutier, Neuweiler, Niederaltaich et Herbitzheim, vers 740, et très probablement également l'abbaye de Mosbach dans le Palatinat. Le dernier monastère qu'il fonde est celui de Hornbach en 742 (alors situé dans le diocèse de Metz) en 742 : il est aujourd'hui situé dans le Land allemand de Rhénanie-Palatinat. Il y meurt en 753 et y est enterré. Le couvent a été transformé en hôtel.

Ses reliques demeurent dans l'abbaye jusqu'à la Réforme de 1587, date à laquelle elles sont transférées à Innsbruck. Les reliques reviendront en partie en Allemagne en 1953, réparties entre Hornbach, Spire et Pirmasens. Pirmin est déclaré saint à la fin du 18e siècle. Il est le saint patron du diocèse de Spire, de l'Alsace, de l'île de Reichenau et de la ville d'Innsbruck. Il a donné son nom à la ville de Pirmasens, dans le Land de Rhénanie-Palatinat (Allemagne).
WP
 

Décès e l'abbé Emile. Beck, originaire d'Eschviller




 


L'abbé Emile Beck est décédé le 27 avril 2025 à  Courcelles-sur-Nied.  Il est né le 28 octobre 1932 à Eschviller. Ses  parents,  Daniel Beck et Catherine Heckel, ont été   agriculteurs. Emile et sa famille  sont évacués  le 1er septembre 1939 en Charente. Revenue, Moselle en septembre  en 1940, sa famille est d'abord acheminée au couvent des religieuses de Lettenbach. Après y avoir passé six semaines, elle est transportée  par des militaires allemands à Louvigny  où elle a exploité une ferme, dont les propriétaires ont été expulsés en novembre 1940. En 1947,   ils sont retournés à Eschviller.  La famille abonnée à la revue jésuite Jeunesse et Mission, la question de la vocation travaille le cœur d'Émile, si bien qu'il a intégré le séminaire "École missionnaire"à Cormontreuil, dans la Marne, tenu par les pères jésuites. Le 1er octobre 1952, il a rejoint le séminaire à Mortain, dans la Manche, faisant le choix d'entrer chez les Pères du Saint-Esprit. Après une année de noviciat dans le Puy-de-Dôme, il a poursuivi ses études au scolasticat de Mortain et a fait un court séjour à l'armée, avant d'entrer au grand séminaire de Chevilly-Larue, dans le Val-de-Marne, en octobre 1956. C'est le 4 octobre 1959 qu'Émile Beck a été ordonné prêtre en l'église-chapelle de Chevilly-Larue par Mgr Brot, évêque auxiliaire de Paris. Il célèbre sa première messe le 11 octobre 1959  en l'église Sainte-Thérèse  à Metz. Envoyé à Lille à la Faculté catholique pour un temps d'études, il sera nommé directeur du séminaire junior à Allex dans la Drôme, puis comme enseignant à l'orphelinat "Espérance" à Fort-de-France, en Martinique. C'est lors de  ee séjour qu'il décide de quitter la congrégation des Pères du Saint-Esprit pour se mettre au service du diocèse de Metz. A son retour en métropole, en septembre 1963, il sera nommé vicaire à la paroisse de Clouange puis, en octobre 1964, à la paroisse Saint-Vincent de Metz. En 1967, il est devenu  curé de Petit-Tenquin puis, en 1972, il a desservi  la paroisse de Macheren, où il est resté jusqu'en juillet 1988. À cette date, il a choisi de rejoindre le diocèse aux Armées et il a assuré le  poste d'aumônier militaire aux Forces françaises en Allemagne (FFA) à Wittlich jusqu'en 1990. Atteint par la maladie, il a renoncé à tout ministère et a été admis à la retraite le 1er mai 1991. Au cours de sa retraite il a écrit un livre: "Quand Louvigny s'appelait Loweningen" L'abbé Beck s'est retiré à Courcelles-sur-Nied, dans sa maison, où il est décédé le 27 avril 2025. Ses funérailles ont été célébrées le 2 mai en l'église de Courcelles-sur-Nied, suivies  de l'inhumation au cimetière communal.

Nos sincères condoléances à la famille

mercredi 9 juillet 2025

Circulation à la fête des saveurs 2025

  

Photo JAS


Pour la fête des saveurs et de la moisson au moulin d’Eschviller du dimanche 14 juillet, la municipalité de Volmunster et le département de la Moselle ont  pris des dispositions spéciales par arrêté. L’accès du Moulin d’Eschviller se fait uniquement par Volmunster et il est fortement recommandé d’utiliser le parking de part et d’autre de la route vers Eschviller.    On ne peut pas accéder directement au Moulin en passant par Eschviller, puisque  la rue de la vallée est à sens unique, Moulin-Eschviller. Par   contre on pourra accéder à Volmunster, en passant par la rue de l’Eglise, cette route est à sens unique dans le sens Eschviller-Volmunster. La circulation entre Volmunster et le Moulin d’Eschviller est limitée à 50 km/h.   Renseignements au 03 87 96 76 40.

 J.A.S.

Un appel à l’écoute et à la compassion

Le samedi 5 juillet, la petite ville de Cannobio, dans la région du Piémont en Italie, a été frappée par une nouvelle bouleversante: don Matteo Balzano, prêtre du diocèse de Novare, a été retrouvé sans vie dans le logement paroissial. Âgé de 35 ans, il s’est donné la mort, laissant derrière lui une communauté profondément choquée.






Ses obsèques célébrées ce mardi 8 juillet en la collégiale San Vittore de Cannobio, suivies ensuite inhumé à Grignasco, son village natal. Dans un message empreint de pudeur, le vicaire épiscopal, don Franco Giudice, a écrit: «Seul le Seigneur, Celui qui scrute les cœurs et connaît chacun de nous, peut comprendre les mystères les plus impénétrables de l’âme humaine
Mais au-delà du choc et de la tristesse, ce drame a réveillé une conscience douloureuse: celle de la solitude et de la souffrance silencieuse que peuvent vivre certains prêtres. Le père Rodrigo Rodrigues, prêtre brésilien, a partagé sur les réseaux sociaux une méditation poignante. Sans avoir connu personnellement don Matteo, il a su mettre en mots ce que beaucoup ressentent sans pouvoir l’exprimer. Voici un extrait de sa réflexion, traduite en français :
«Aujourd’hui, la nouvelle est tombée: un prêtre s’est suicidé. Le père Matteo Balzano, 35 ans. Un autre cri qui n’a pas été entendu. Une autre âme écrasée dans le silence. Nous sommes prêtres, mais nous sommes des hommes. Et le ministère fait parfois mal.
Il fait mal de célébrer la joie des autres avec un cœur épuisé. Il fait mal de sourire à l’autel et de pleurer dans sa chambre. Il fait mal d’écouter mille confessions sans avoir personne à qui confier sa propre douleur. Il fait mal d’être vu comme fort alors qu’on ne tient plus qu’à un fil. Il fait mal d’entendre des exigences… et presque jamais un «comment vas-tu?»
L’Église que nous appelons notre maison paraît parfois aussi froide qu’un protocole. La fraternité est devenue une formalité. L’écoute, une exception. La souffrance, un scandale à dissimuler. Les prêtres ne font plus confiance aux prêtres. Il y a de la compétition là où il devrait y avoir de la compassion.
Et les laïcs, pour la plupart, nous veulent sous forme de statue: toujours debout, toujours souriants, toujours disponibles. Ils veulent des bénédictions, ils veulent des messes, ils veulent des réponses. Mais presque jamais ils ne demandent: «Tu vas bien?»
Nous vivons dans un système qui valorise la productivité mais méprise l’âme. Qui exige un don total, mais offre peu d’attention. L’obéissance est devenue une excuse pour imposer le silence. Et la solitude est devenue la compagne fidèle de bien des autels.
Matteo n’est pas mort de faiblesse.
Il est mort d’abandon.
De surcharge.
D’invisibilité.
Et demain… tout continuera comme avant. Parce qu’au fond, il est plus facile de louer les morts que de prendre soin des vivants.
P. Rodrigo Rodrigues »
Ces mots, partagés des milliers de fois, ne sont pas une simple réaction émotive. Ils posent une question essentielle à l’Église d’aujourd’hui: voulons-nous des prêtres infaillibles ou des hommes aimés, écoutés, soutenus?
La mort de don Matteo Balzano ne peut rester un fait divers. Elle doit devenir un appel. Un appel à bâtir une Église plus fraternelle.

Sur mon chemin....

 

Photo JAS

La particularité de la Place de mairie est le Bassin de la mémoire. Il nous rappelle que dans  la vallée de la Schwalb fonctionnaient 16 moulins. 

Le reste de mur, nous fait penser au village de Volmunster détruit à plus de 75% et que toutes les maisons étaient construites en grès des Vosges. La reconstruction a duré jusqu'en 1960. Les carrières de pierres existent encore, mais ne sont plus exploitées.


J.A.S.

mardi 8 juillet 2025

La table paysane a fêté ses vingt ans

 Sandra Rundstadler, gérante de La Table  paysanne à Weiskirch a non seulement inauguré  la nouvelle terrasse samedi dernier, mais a  aussi fêté  les 20 ans de la réouverture du restaurant dont la surface d’accueil a quadruplé.




Sandra, entourée de  son mari et de ses deux fils avec tout le personnel et les amis prêts pour la grande fête des 20 ans.


De cette ferme  transformée en restaurant, Sandra, grâce à son dynamisme, a su au fil des ans  réalisé des agrandissements et des transformations, en y ajoutant une terrasse couverte,   de nombreux jeux et un parc à animaux  pour enfants et  adultes. 


Une cuisine appréciée


 Grâce à ses excellents plats culinaires campagnards et ses bonnes pizzas et flamms, elle a su attirer de plus en plus de  clients  particulièrement de l’Est Mosellan et l’Allemagne. Son équipe de cuisine de cinq personnes, dirigée par la cheffe  Gaëlle van der Schrüeren et les six sympathiques serveuses, savent très bien satisfaire les clients.




 



La terrasse de Pépé Henry,

 

Cette nouvelle terrasse couverte a été baptisée  : Pépé Henry, en souvenir du   grand-père de Sandra Rundstadler. Après avoir terminé  ses études au Lycée hôtelier Raymond Mondon à Metz, Sandra a repris  le restaurant tenu par  sa grand-mère Marie-Thérèse. Ella a gardé la salle du restaurant de sa grand-mère, mais son père a pris la décision  de transformer une partie de la ferme en salle à manger qui peut accueillir une centaine de personnes. 


Une soirée très animée


Samedi soir  les clients et les nombreux amis ont envahi le parc du restaurant où étaient installés de nombreux stands et la nouvelle terrasse couverte qui est revenue à 150 000 €.

La fête a débuté  avec des pizzas-flammes, frites, galettes de pommes de terre ainsi que des desserts. La soirée a été animée à partir de 19 h par Célia Baron DJ Saxophoniste et à partir de 22 h le DJ Jungle et un magicien. 


Une vraie fête au village


Le dimanche, c’était la fête au village avec un excellent repas animé par l’orchestre la Bonne étoile. Et pour l’après-midi gourmande; il y avait un   stand de café, gâteaux, glaces et gaufres. Le spectacle de magie avec  Myster Freud a enchanté petits et grands. La somme récoltée  lors du lancer de ballons   a été reversée  aux Bulles Multicolores (soutien aux enfants malades et à leurs parents)

Tout se termina par un beau feu d’artifice.


J.A.S.


Sur mon chemin...

 

Photo JAS
Tous les matins vers 6 h 30, la biche et son faon viennent brouter dans le verger.