Les études montrent qu’elle est le meilleur antioxydant connu à ce jour.
Sa découverte tient d'un heureux hasard
En 1959, une médecin suisse d’origine russe est la première à émettre cette idée folle pour l’époque que :
Modifier son alimentation pourrait influencer les risques d’avoir un cancer.
Pour tester sa théorie, elle se rend à l’Institut Curie à Paris pour “emprunter” des bébés souris.
Et là, c’est le choc ! Les bébés souris sont dans un état pitoyable : 90% d’entre eux développent un cancer.
Le docteur comprend vite pourquoi. Pour faire des économies, les laborantins les nourrissent au rabais avec un comprimé contenant juste de quoi les faire survivre.
Dans l’esprit de la chercheuse,une lumière s’allume: cette nourriture, dépourvue de nutriments et donc sans intérêt pour la santé, est sans doute à l’origine de leurs cancers.
De retour chez elle, elle installe les souris dans sa cuisine et leur prépare un menu hebdomadaire, varié ,Bio, de saison, non-transformé.
Photo Niépi
Des maquereaux dans la poële
Avec la fameusevitamine F, dont les études montrent aujourd’hui qu’elle estle meilleur antioxydant naturel.
Après 4 mois, le taux de souris cancéreuses n’était plus de 90%. Mais de45% – Moitié moins !
Ces résultats, elle les a publiés dans la célèbre revueOncologica.
Elle avait réussi à montrer que l’alimentation régénère naturellement nos lymphocytes NK contre les cellules cancéreuses
Parmi ses patients, elle a enregistré28 guérisonsde cancers quasi-désespérés.
Malheureusement, cette grande dame a travaillé dans l’ombre et l’indifférence en raison de la nouveauté de ses recherches.
La nourriture moderne n’est pas meilleure que les comprimés pour souris du laboratoire !
La flore intestinale gère 80% des défenses immunitaires.
Cela veut dire que la microbiote et le système de défense contre les cellules cancéreuses travaillent ensemble.
Or aujourd’hui, la microbiote a 2 ennemis mortels :
La nourriture ultra-transformée bourrée de pesticides, d’additifs alimentaires, d’édulcorants, de nitrites, etc.
Les habitudes alimentaires comme la mauvaise cuisson, l’heure des repas, les synergies entre aliments…
Si le premier peut être évité, le second est beaucoup plus sournois !
Résultat : nous ingérons souvent une nourrituremorte et inflammatoire. Elle épuise le système digestif sans lui apporter les nutriments nécessaires pour entretenir les milliards de bonnes bactéries qui y vivent.
Exactement comme les comprimés qui ont donné le cancer aux bébés souris de l’expérience.
Des études récentes montrent les limites du régime méditerranéen. LE plus important ce n’est pasce que vous mangez maisquand vous le mangez !
– Véritable bombe antioxydante, le thé vert est le meilleur ami de votre immunité. Mais latempérature à laquelle vous le buvez va soit décupler ses bienfaits… soit endommager vos cellules ! C’est d’ailleurs la première cause du cancer de l'œsophage au Japon.
– Les cellules cancéreuses sont entourées d’un mucus qui ralentit les lymphocytes NK.La bromélaïne est la seule substance naturelle capable de dissoudre ce mucus. Vous la trouvez en grande quantité dans un fruit !
– Avant l’aspirine, les médecins d’il y a 3500 ans infusaient l' écorce du saule blanc, ou de la reine des prés. Aujourd’hui, les études suggèrent qu’en plus de ses propriétés analgésiques,elle bloquerait deux principaux médiateurs d’inflammation .
–Remettez la microbiote à zéro ! Une étude a comparé l’alimentation américaine très grasse avec l’alimentation africaine riche en fibres. Dans le régime africain, ils ont détecté une augmentation debutyrate, un acide gras quiprotège des inflammations de l'intestin. Il est présent dans les produits laitiers (lait, beurre, fromage de chèvre) Les fibres sont bonnes pour les bactéries qui produisent du bytyrate dans le colon. (avoine,quinoa, riz brun)
Et la vitamine F ou oméga 3 – le meilleur antioxydant naturel – se trouvent principalement dans les huiles (tournesol, maïs, arachide et soja) amandes et noix, ainsi que certains poissons (les poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau, le hareng, la sardine et l'anchois, etc)