vendredi 29 octobre 2021

Message pour la Toussait du père François

   Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5, 1- 12

« En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »

Dans nos épreuves ou nos attentes, nous faisons souvent appel à tel ou tel autre saint comme par exemple : Ste Thérèse, St. François d’Assise, St Antoine, … ou plus près de nous : Mère Theresa, Ste Hildegarde de Bingen, le Bienheureux Charles de Foucault…. témoins exceptionnels de l’Evangile dans notre histoire contemporaine et qui ont été canonisés récemment.

Mais en nous les présentant en modèles, l’Eglise ne risque-t-elle pas de nous décourager et nous donner envie de dire : « Oh, la sainteté, très peu pour moi ! ». 

 

PHOTO DR

Nous venons d’entendre dans le livre de l’Apocalypse ces paroles : « J’ai vu une foule immense que nul ne peut dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples ou langues. »

Même s’il y a beaucoup de saints canonisés, tous ensemble ils sont loin de former cette foule immense que nul ne peut dénombrer. 

Ce qui signifie : 

- Qu’ils sont bien plus nombreux qu’on ne croit ceux que nous célébrons en cette fête de Toussaint et qui ont vécu cachés, ignorés, anonymes échappant aux célébrités humaines et aux canonisations ecclésiastiques. Là je pense à nos parents, frères et sœurs, enfants, amis qui font partie de ce cortège de tous les saints.

- Ils sont bien plus nombreux qu’on imagine celles et ceux qui ont un cœur de pauvre, un cœur doux, ceux qui pleurent, des assoiffés de justice, des artisans de paix et des cœurs purs.

- Ils sont bien plus nombreux qu’on ne pense ceux qui dans leur vie au quotidien militent pour le respect de la création, pour la dignité de tout Homme et qui font advenir un monde nouveau dans la justice et la paix. 

 

Cependant, soyons réalistes, il est évident qu’en tout être humain, même ceux qui nous sont donnés en exemple, même chez les plus grands saints, il y a des petits côtés, des petits travers, des faiblesses que nous ne soupçonnons pas. Même les plus grands saints ne sont pas parfaits. La sainteté n’est pas de ce monde. Elle est ce chemin où nous peinons avec nos faiblesses, mais animés par cette force intérieure de l’Amour de Dieu dans le service de nos frères.

 

La sainteté a aussi de multiples visages, chacun à notre façon nous sommes saints, image de Dieu, sans oublier qu’au départ nous avons tout reçu, en des proportions bien différentes. Il va de soi que celui qui a beaucoup reçu est davantage responsable que celui qui a peu reçu. (Cf la parabole des talents)

 

Si la sainteté est le fruit de nos efforts, de nos conversions, elle vient essentiellement de l’amour de Dieu au cœur de nos vies. N’est-ce pas lui en nous regardant avec un cœur d’amoureux, nous rend saint, un peu comme un amoureux, lorsqu’il regarde sa chère et tendre chérie ? Plus il l’aime, plus il la voit belle. Autrement dit, notre sainteté n’aura de consistance, ne grandira que si elle suscite la sainteté chez les autres, si elle est contagieuse. Ah, laissez-moi rêver un instant : si la sainteté pouvait se propager entre nous aussi vite que le Covid19, ce serait merveilleux, il y aurait moins de pauvres, moins de violence, plus de joie de vivre ensemble !

Je ne peux vivre la sainteté tout seul, elle ne peut s’épanouir que si elle rencontre d’autres saintetés différentes dans un échange réciproque.

 

Cette fête de la Toussaint veut nous aider à scruter, à découvrir en tout homme et en toute femme qui nous ont précédés, mais aussi auprès des personnes que nous côtoyons au jour le jour, une part de sainteté qui nous aidera à grandir en pauvreté de cœur, de pureté, en justice et vivre dans la douceur et la paix.  


François , prêtre retraité

 

 

 

 

 

 

jeudi 28 octobre 2021

Les enfants ont fêté Halloween au périscolaire


Vendredi dernier les enfants fréquentant le périscolaire de Volmunster, géré par l’OPAL ont pu fêter Halloween en participant à un grand jeu organisé par l’équipe d’animation.


Une fête la veille des vacances


Une trentaine d’enfants ont effectué des épreuves et résolu des énigmes afin d’aider les sorcières à faire revivre l’esprit d’Halloween. Pour les remercier de leur aide les sorcières leur ont remis des bonbons en récompenses. Grâce à l’allègement du protocole lié à la Covid 19, l’accueil périscolaire espère pouvoir proposer ce genre d’animation à la veille de chaque période de vacances. 


Photo périscolaire

 
Accueil des enfants


Le périscolaire de Volmunster accueille les enfants le matin avant la classe de 7 h à 8 h 30, à midi de 12 h à 13 h 30 et le soir après la classe de 16 h à 19 h Entre 15 et 20 enfants sont accueillis dans une structure fonctionnelle pour toutes sortes d’activités, matin et soir, entre 50 et 60 durant la pause méridienne. Grâce aux animatrices l’Organisation Populaire des Activités de Loisirs (OPAL), accompagne les parents des enfants fréquentant les écoles de Volmunster, car elle leur permet de concilier vie professionnelle et vie personnelle.
Renseignements et inscriptions auprès de la directrice Adeline Hentzen au 03 72 29 29 16 ou periscolaire.volmunster@opal57.org et aux heures d’ouverture de l’accueil.


J.A.S.

mercredi 27 octobre 2021

Kirb le 13 novembre à Volmunster

 


Animations au Moulin d'Eschviller

 


La fête du Moulin d’Eschviller terminera le  vendredi 29 octobre avec le lancer de hache, sous chapiteau sur le parking du grenier, à partir de 16h et jusqu’à 23h. Le spectacle gratuit de Kamichibai en continu de Tonton Michel à partir de 17h30 à 20h dans le grenier pour les familles. Et en finale  un concert rock de 21h à 22h30, sous l’auvent du grenier, viendra clore cette dernière journée consacrée aux animations Halloween 2021. C’est le groupe Drekhund  qui assurera cette prestation.


J.A.S.


mardi 26 octobre 2021

Histoire de la Moselle, un lieu d'affrontements

Et voici la version française de notre histoire du premier département de la Moselle.


Moselle 1790

La frontière entre la France et la Province Rhénane prussienne va devenir le lieu de l'affrontement entre deux nations qui vont revendiquer des territoires :
-la France revendique les territoires de la rive gauche du Rhin, conquis sous la Révolution, et qu'elle considère comme un héritage gallo-romain.
-la Prusse revendique les populations de culture germanique, dont les peuples ont pris conscience lors de l'occupation française.
Le droit du sol s'oppose ainsi au droit du sang, distinction qui demeure encore aujourd'hui vivante dans les constitutions de la France et de l'Allemagne.
En Prusse la jeunesse qui s'était investie dans la "guerre de libération" devient la génération adulte, s'investit en développant le sentiment national autour de la culture germanique commune. En France Guizot investit, lui, dans la formation de la jeunesse, qui née sur le sol national, doit apprendre la langue française. Des écoles normales sont mises en place pour la formation des instituteurs. En Moselle il y en a une à Metz et une seconde à Helfedange pour former des enseignants issus de la partie germanophone afin qu'ils soient capables de diffuser la langue française. En Meurthe il y en a aussi une à Insming en plus de celle de Nancy.
Le clergé mosellan, surtout dans la partie germanophone du département, ne goûte guère l'enseignement délivré dans les écoles ainsi managées de Paris. L'utilisation de la langue des gens semble indispensable. La parution du livre de Jean-Jacques Weber en 1829 "etwas Gegengift wider den Zeitgeist für den gemeinen Mann in Deutschlothringen" fournit à propos le matériel pédagogique nécessaire à un enseignement alternatif. Il serait réducteur de ne retenir de lui que son aversion pour tout ce qui était élément marqueur de la révolution. C'était aussi un érudit et un ardent défenseur de la spécificité de notre région.
C'est dans ce contexte déjà délicat que survient la crise de 1839-1840. Les populations entraînées dans le flux et le reflux entre deux nationalismes fanatiques vont faire les frais de ces revendications. En effet la France rêve de conquêtes coloniales d'Algérie aux portes de la Turquie . Elle propose son aide à l'Egypte de Méhémet Ali qui menace la Constantinople du sultan turc Mahmoud II. Les succès égyptiens provoquent l'intervention de l'Angleterre qui réussit à ressouder la coalition anti-française avec l'Autriche, la Russie et la Prusse.
Par le traité de Londres de 1840 la France est dépossédée de ses ambitions coloniales égypto-syriennes et va chercher de nouvelles colonies sur la rive gauche du Rhin. Thiers revendique comme aux heures triomphantes de la Révolution, la frontière naturelle du Rhin, pour entraîner le peuple derrière un pouvoir affaibli qui espère ainsi souder la nation dans une ferveur patriotique renouvelée.
Cela ne fait que raviver les inquiétudes allemandes. Heine l'interprète ainsi: " damals Thiers unser Vaterland in die große Bewegung hineintrommelte, welche das politische Leben in Deutschland weckte; Thiers brachte uns wieder als Volk auf die Beine. " (« autrefois Thiers sonna le réveil de notre patrie, Thiers nous remit sur pied en tant que nation ») Toute l'élite s'y met. Les poètes composent des vers à la gloire de la nation. Max Schneckenburger écrit son hymne au Rhin allemand "Es braust ein Ruf wie Donnerhall, Wie Schwertgeklirr und Wogenprall: Zum Rhein, zum Rhein, zum deutschen Rhein! Wer will des Stromes Hüter sein? Lieb’ Vaterland, magst ruhig sein, Fest steht und treu die Wacht, die Wacht am Rhein!" (« Tel l'echo du tonnerre résonne l'appel, tel le cliquetis des épées et la force des vagues; au Rhin, au Rhin, au Rhin allemand! Qui veut en assurer la garde?») Nikolaus Becker appelle à la défense sanglante du Rhin " Sie sollen ihn nicht haben, den freien deutschen Rhein, Bis seine Flut begraben Den letzten Manns Gebein" . («Ils ne doivent pas l'avoir, le libre Rhin allemand, jusqu'à ce que son flot recouvre du dernier homme les ossements.»)
Les spécialistes des sciences humaines sont mobilisés. De la toponymie aux études sur les limites géographiques des langues en passant par l'histoire chacun y va de sa plume. Bernhardi publie la première carte sur laquelle on peut distinguer la "frontière linguistique" y compris en Lorraine. Von Moltke qui n'était pas encore général, se fait historien et réplique aux ambitions françaises par la revendication des terres germanophones. Ce n'est plus seulement la défense de la Rhénanie mais l'affirmation des ambitions prussiennes en Alsace et en Lorraine.
En retour presque toute l'élite culturelle française s'investit. Musset ironise et laisse plâner la menace: "Qu'il coule en paix votre Rhin allemand, que vos cathédrales gothiques s'y reflètent modestement, mais craignez que vos airs bachiques ne réveillent les morts de leur repos sanglant". Hugo analyse à sa façon: "Ce fut la grande adresse de lord Castlereagh et la grande faute de monsieur Talleyrand. Donner la rive gauche du Rhin à l'Allemagne c'était une idée, l'avoir donnée à la Prusse c'est un chef-d'œuvre. Chef-d'œuvre de haine, de ruse, de discorde et de calamité; mais chef-d'œuvre."
Et voici notre Moselle au cœur des rivalités entre nations européennes. La première des trois guerres qui la ravageront est déjà en filigrane.


Moselle 2021

Texte intéressant dont on ne connaît pas l'auteur

Le message du Père François

 Évangile de Jésus Christ selon St Marc 12 28–34

 

« En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger. »

 


Habituellement, Jésus est assez exigeant à l’égard des scribes et des pharisiens, or dans ce passage d’évangile, Jésus trouve ce scribe sympathique et fait même son éloge. Pour une fois, ce scribe ne vient pas polémiquer avec Jésus, mais cherche à approfondir sa foi en Dieu en allant à l’essentiel : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Il faut savoir qu’aux 10 commandements de Dieu, s’ajoutent 635 préceptes à appliquer dans la vie quotidienne des Juifs. A force de lois et de préceptes, le scribe finit par ne plus savoir ce qui est le plus important.

 

Or Jésus lui fait découvrir que l’Amour est constitué de 3 éléments unis l’un à l’autre, à savoir : l’amour de Dieu, l’amour du prochain et l’amour de soi.

Il est en effet impossible de s’aimer moi-même si je ne me sens pas aimé des autres, si ceux-ci me renvoient continuellement une image négative de moi. Les exemples sont hélas trop nombreux d’enfants ou d’adultes qui n’ont qu’une piètre idée d’eux-mêmes. Il faut remonter à leur première enfance ou dans leurs relations quotidiennes. C’est à ce moment-là qu’ils ont été marqués profondément par le rejet, la méfiance, sous-estimés, déconsidérés. « Je ne sais pas ce qu’on fera de toi plus tard ? » disait un papa à son fils.

En retour, tous ces déconsidérés n’auront évidemment que mépris pour cette société et ne pourront s’exprimer que par la violence ou, s’ils n’en n’ont pas les moyens, en se dévalorisant eux-mêmes.

 

Par contre celui qui est apprécié, reconnu à sa juste valeur puisera dans cette estime : force, dynamisme, enthousiasme et joie de vivre.

En retour, se sentant bien dans sa peau il ne jalousera pas les autres. Au contraire il fera appel à eux, valorisant ainsi leurs compétences, leurs qualités et leur personnalité.

Pour s’aimer soi-même nous avons besoin de nous sentir aimés des autres et réciproquement ; on ne peut pas aimer les autres si on ne s’aime pas soi-même ! 

 

Nous voilà arriver au 3ème élément d’où découle le véritable amour, l’Amour de Dieu.

Si l’amour du prochain est déjà d’une telle importance, combien être aimé de Dieu peut-il bouleverser toute la vie. Me sentir aimé de Dieu ne peut que me valoriser et me donner des forces de vie, et quelles que soit notre faiblesse, nos égarements, Dieu continue à nous aimer.

Quelle merveille de se savoir aimer de Dieu, car dorénavant je peux croire qu’en tout humain il y a quelque chose à aimer. Et si je regarde mon prochain avec le même regard que celui de Dieu, en chacun je pourrai découvrir en lui un frère, une sœur. 

Mais si Dieu nous aime de telle façon, n’est-ce pas peut-être que lui aussi a besoin d’être aimé pour lui-même ? Certainement que lui aussi « est aux anges » quand nous le prions, le louons et le célébrons dans l’eucharistie dominicale.

Ces 3 éléments d’amour ainsi liés ne feront que renforcer notre puissance d’amour mais aussi notre résistance aux forces de mal et de mort.

 

Tout l’enseignement de Jésus est relativement simple à comprendre. Les 3 éléments de Jésus sont à intégrer dans notre cœur au point de transformer notre existence et notre façon d’agir. Chacun ne peut apprécier l’amour de Dieu que s’il est partagé avec les autres. J’en conviens, qu'il est parfois difficile d'aimer, car aimer, est une remise en question permanente de nos façons de vivre! Nous connaissons des pulsions : la haine, la colère, le mépris, des vengeances, l’instinct de domination. Mais en même temps, l’amour de Dieu n’a pas d’autres chemins pour se manifester à chacun. Dès sa conception, l’humain est porteur de cet amour. Donc, chacun est capable de manifester et de transmettre un aspect de l’amour de Dieu, à partir de son expérience, avec ses moyens, ses qualités, ses talents, mais aussi avec ses limites, son ouverture, son espérance.

 

C'est en communauté, en Église et en société, qu'on apprend à aimer le prochain. C’est en lisant la bible que l'on apprend l'amour que Dieu a pour nous. C’est en regardant la vie des hommes, qu’on découvre les « clins d’œil » de l’amour de Dieu à l’œuvre.  Nous pouvons reprendre à notre usage la conclusion du scribe de l’évangile : « Aimer Dieu et son prochain vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »

 


François, prêtre retraité

 


Des animations pour les enfants au Moulin d'Eschviller du 25 au 28 octobre

 


Hommage à Didier Hemmert par la SHAL et la ville de Sarreguemines

 


C'est le jour de son anniversaire que la ville et la Société d’histoire, d’archéologie de Lorraine (SHAL) a rendu hommage à  Didier Hemmert  disparu l'an dernier. Les intervenants ont rappelé les innombrables apports très importants de l’histoire de notre région. Dès leur arrivée, les membres de la SHAL,  ont pu se procurer le Cahier lorrain  dédié spécialement  à Didier Hemmert au service des archives municipales  de la Cité des faïences durant quatre décennies.






Didier Hemmert


Une personnalité atypique


Après les mots d’accueil de Marc Zingraff, maire de Sarreguemines, Jean-Claude Peltre, président de Confluence (section de Sarreguemines de la SHAL) a présenté  le programme, en cette journée particulièrement émouvante organisée pour rendre en hommage à Didier Hemmert, archiviste de la ville, très expert dans l’histoire locale, mais aussi toujours avenant et  serviable. « C’était un érudit ayant une prodigieuse mémoire. Une personnalité atypique, attachante et d’une grande humanité qui travaillait avec beaucoup de rigueur. Historien, Didier l'était assurément, sa connaissance encyclopédique de ses archives et de l'histoire de sa région était toujours mise à la disposition du plus grand nombre.» d’après ses collaborateurs .

 

Photos J.A.S.


Ils étaient près d'une centaine de membres de SHAL venus de toute la Moselle et d'ailleurs pour rendre hommage à Didier Hemmert lors des journées

Passionné pour son territoire natal


Julie Kieffer, directrice des musées de Sarreguemines a présenté  l’immense travail de Didier Hemmert « Si aujourd’hui, les usagers peuvent bénéficier d’un service de qualité lors des recherches historiques ou généalogiques, c’est grâce au travail conséquent réalisé. particulièrement par Henri Hiegel et Didier Hemmert. Alors que le premier a sauvegardé les trésors patrimoniaux, le second a marqué durablement l’histoire des archives de la ville en professionnalisant ce service et en contribuant à son rayonnement à travers de nombreuses publications, des conférences ou des visites commentées. Il a un parcours professionnel exemplaire guidé  par sa passion pour son territoire natal. » « Du savant humaniste et du grand auteur, notamment pour Les Cahiers lorrains.  Pédagogue et disponible, Didier Hemmert a  conseillé nombre d’historiens amateurs. Il partageait ses connaissances en s’associant aussi avec d’autres auteurs.  Il restera pour beaucoup d’entre nous un ami qui est parti trop vite. Il l’était pour moi, et je n’oublierai  jamais nos éclats de rire aux archives municipales avec Sylvie Wolff, sa fidèle collaboratrice. »   


 Joël Beck lors de son allocution

a conclu Joseph Beck, président  de la Société d’histoire et d’archéologie de la Lorraine.


 Joseph Antoine Sprunck

lundi 25 octobre 2021

Succès inattendu du marché d’automne

 


Le soleil a donné rendez-vous au  Syndicat des arboriculteurs  du Moulin d’Eschviller pour leur marché d’automne. Grâce à ce beau temps, les




visiteurs étaient venus nombreux, dès 10 h du matin pour se ravitailler en pommes et en Quetscheschlaeggel ainsi  que d’autres produits proposés par  les producteurs locaux et les artisans. 



Certains producteurs ont proposé plusieurs variétés de pommes, certaines étaient sucrées, d’autres plus acides. Chacun pouvait  choisir selon ses goûts. Les arboriculteurs n’ont pas hésité à faire une démonstration de la cuisson du Schlaeggel dans un chaudron de cuivre. Marie de Sarreguemines aime venir aux différents marchés au moulin d’Eschviller. « Ce site bucolique me plaît beaucoup  et au  marché on est toujours bien accueilli, et de plus les produits sont excellents. »


Animations pour les enfants


Entre 14 h et 17 h, les animatrices du site du   Moulin d’Eschviller ont proposé un atelier gratuit




de bricolage dans le grenier du Moulin, sur le thème d’Halloween. De plus, les enfants ont pu assister à un spectacle de magie entre  14 h 30 et 16 h. » Cela a beau plu à Nicole de Rohrbach: «  Pendant que je faisais les stands avec mon mari, les enfants étaient au spectacle. On pouvait discuter avec les gens qu’on connaissait, ce qui ne plaît jamais aux enfants » Cette bonne organisation a   également charmé Antoine de Bitche : « J’aime venir aux différentes  manifestations du site du Moulin d’Eschviller, car  c’est toujours accueillant, de plus on peut même  faire une belle promenade sur les différents sentiers. »

 

Photos J.A.S


Et la fête continue


Les animations Halloween se prolongent du lundi 25 au jeudi 28 octobre, au Moulin et dans la Scierie, comme suit :Le matin de 10h à 12h : atelier bricolage toujours sur le thème Halloween pour les enfants de 3 à 8 ans (payant 5 €/enfant) L’après-midi de 13h30 à 16h : escape game pour les enfants de 8 ans et plus (payant 5 €/personne)-   


Très belle finale 


La fête  terminera le  vendredi 29 octobre avec le lancer de hache, sous chapiteau sur le parking du grenier, à partir de 16h et jusqu’à 23h. Le spectacle gratuit de Kamichibai en continu de Tonton Michel à partir de 17h30 à 20h dans le grenier pour les familles. Et en finale  un concert rock de 21h à 22h30, sous l’auvent du grenier, viendra clore cette dernière journée consacrée aux animations Halloween 2021. C’est le groupe DREKHUND qui assurera cette prestation.



Joseph Antoine Sprunck

 

La fête continue au Moulin d'Eschviller

 


Report de la collecte dans le Volmunstérois



En raison du jour férié du 1er  novembre, la collecte du lundi 1er  novembre est reportée au 2 novembre à  Bousseviller, Breidenbach, Epping, Erching,  Hottviller, Lengelsheim,   Loutzviller, Nousseviller-lès-Bitche, Obergailbach, Ormersviller, Rimling, Rolbing,  Schweyen, Volmunster, Waldhouse et Walschbronn.


J.A.S.

 

samedi 23 octobre 2021

Message du Père François

 Évangile de Jésus Christ selon St Marc 10 46–52

 

« En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-tôt; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin »

 Face à la montée des prix dans tous les domaines de la vie, le cri de Bartimée dans sa misère représente les cris de tous les exclus, de tous les marginaux qui veulent tout simplement vivre décemment au milieu des autres.  De par son handicap, Bartimée est mis en marge de la société de son temps, comme tant d’autres: lépreux, veuves, orphelins…C’est un exclu qu’on veut faire taire. Cette attitude me fait penser aux « gilets jaunes », avant que les casseurs s’en emparent, qui ont crié aux carrefours : « On ne peut pas vivre dignement avec 1 000 € ». La réponse : « les caisses sont vides ».  

 Bartimée doit subir le rejet d'une foule incapable de voir les vrais besoins de son frère.  Il s’agit certainement d’une foule qui suit avec ferveur et dévotion le Dieu d'amour, mais qui repousse celui qui crie. Leur attitude ressemble étrangement aux comportements des religieux dans la parabole du bon samaritain. Son cri vers Jésus, qui passe par là, exprime son refus de dépendance. Il veut être reconnu comme un Homme à part entière et pas seulement un mendiant au bord du chemin.

 La foule qui le sermonne pour le faire taire est à l’image de ce que sont la plupart des gens. Et nous aussi, ne sommes-nous pas souvent agacés par tous ces cris qui nous contrarient ? Nous nous sentons impuissants devant toutes les remises en cause : en particulier l’augmentation des prix du carburant, du gaz, de l’électricité, des produits alimentaires… Que sont devenues les belles promesses ? Faut-il devenir mendiant, chômeur, marginalisé pour se rendre compte de ce qui écrase tant de nos concitoyens ? Faut-il passer par là pour réagir et pour chercher des solutions ? Faut-il le meurtre d’un enseignant, d’une jeune fille…. pour mettre en place une cellule psychologique et ouvrir une enquête interne ? Et pourtant c’est notre façon habituelle de réagir : après coup on pleure et on cherche des moyens, mais c’est trop tard !



Photo DR

 En interpellant l’aveugle : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? ». Jésus remet Bartimée au cœur de la vie ensemble. En effet, l’être humain n’est pas fait pour vivre seul. La vie ensemble le transforme et le fait exister autrement. Dans une famille, quand chacun est respecté et estimé, on est heureux de vivre ensemble. De même, dans une société où chacun est accueilli et peut vivre dignement, les relations entre les hommes sont animées par la confiance.

 Si aujourd’hui, nous connaissons : crise, violence, suicides; mal être au travail, dans les transports, dans les quartiers… c’est d’abord, parce qu’on n’a pas su entendre et donner suite à de nombreux avertissements qui émanaient de ceux qui peinent. L’Eglise, il y a 50 ans faisait sa mise à jour par le Concile Vatican II. Elle invitait à reconnaître le visage de Jésus dans nos contemporains. Les Mouvements d’Action Catholique ont œuvré dans ce sens-là, mais certains ont tout fait pour les réduire au silence parce qu’ils sont une remise en question permanente. De même dans la vie sociale, les associations et les syndicats dans les entreprises ont alerté sur les dangers à venir, mais là aussi on est arrivé à les marginaliser voir à les ridiculiser. Nous avons la chance, en tant que chrétiens, de connaître Dieu incarné dans notre existence humaine dans l’Homme Jésus. Il nous dit que la rencontre de Dieu ne peut pas se faire en dehors des réalités concrètes. Et c’est bien là qu’il nous donne rendez-vous.

 La foi de Bartimée est vraiment pour nous exemplaire. Comme lui, avec nos limites et nos obscurités, tournons-nous vers Jésus, même si cela nous paraît difficile. Lire la parole de Dieu, participer à l’Eucharistie c’est déjà une démarche de confiance à son égard. Pour que cette confiance soit crédible, il faut veiller à ce qu’elle soit bien enracinée dans le concret de l’existence. C’est là que Dieu se fait connaître. Et il n’y a pas d’autres chemins pour cette rencontre.


François, prêtre retraité

 



mercredi 20 octobre 2021

Les effets du sucre sur la santé

En France, la consommation de sucre raffiné est passée en un siècle de cinq kilos par an à trente kilos par an par personne ! Pourquoi ? Parce que nous commençons trop jeunes à consommer trop de sucre ajouté. Comme le ferait une drogue, le sucre crée une dépendance, tant au niveau physique, que psychique.


Difficile d’échapper à cette addiction car le sucre est partout, même là où ne s’attend pas à le trouver. Si nul n’est surpris que les sodas et autres barres chocolatées en contiennent, il est plus déroutant de savoir que du sucre est très souvent ajouté dans les préparations salées comme les conserves ou les plats cuisinés.

Sucre : des risques pour la santé

De multiples études ont démontré que le sucre favorisait, outre le diabète et l’obésité, de nombreuses autres maladies. En augmentant le taux de triglycérides et de cholestérol, le sucre fait le lit de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires. Le sucre favorise également le développement de certains cancers : côlon, estomac, pancréas, utérus et sein.

Dans l’intestin, en attaquant la flore bactérienne, il affaiblit nos défenses immunitaires. Le sucre favorise également la fermentation intestinale et crée un milieu propice au développement de mycoses intestinales et des cellules cancéreuses. Enfin, le sucre entraîne un vieillissement prématuré de tous les tissus de l’organisme, y compris de la peau.

L’Anses déclare la guerre aux sucres ajoutés



L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), reprenant la même démarche que celle qui a entraîné la réduction du taux de sel dans les aliments, a pour objectif d’obtenir une diminution de 25 % par jour (soit 20 g) de la consommation de sucres simples (par exemple, le saccharose, le glucose, le fructose), particulièrement les sucres simples ajoutés.

Si les recommandations quant aux apports en glucides totaux demeurent inchangées (50 à 55 % des apports énergétiques journaliers), il s’agit de diminuer nettement le pourcentage de sucres simples et d’augmenter le pourcentage de glucides complexes, sources d'amidon. Ces glucides complexes dont notre organisme à impérativement besoin et que nous apportent le pain, les céréales, les pommes de terre et autres féculents. Dans l’intestin, en attaquant la flore bactérienne, il affaiblit nos défenses immunitaires. Le sucre favorise également la fermentation intestinale et crée un milieu propice au développement de mycoses intestinales et des cellules cancéreuses. Enfin, le sucre entraîne un vieillissement prématuré de tous les tissus de l’organisme, y compris de la peau.

Comment se sevrer du sucre ?

Augmentez votre consommation de légumes et surtout de céréales complètes (pain, pâtes, galettes, etc.), afin de renouer avec les glucides complexes.

Dans le cas d’une fringale de sucre, vengez-vous (raisonnablement), sur des fruits secs, qui recèlent des trésors de minéraux et de vitamines ou un peu de miel.

Si vous ne pouvez vous empêcher de sucrer votre café, préférez le sucre roux complet. Idem pour vos desserts, car à la différence du sucre blanc, qui pille nos réserves en minéraux, le sucre complet a conservé ses vitamines et minéraux.

Enfin, pour vous détoxiquer et vous sevrer du sucre, pensez à faire de l’exercice physique. C’est souverain pour moins stresser et remettre votre organisme, ainsi que votre moral, en forme.

Source : “Les glucides, définition, effets sur la santé et recommandations”, Anses, 24 janvier 2013.



 

Dimanche, marché d’automne et des animations Halloween au Moulin d’Eschviller

Le site du Moulin d’Eschviller lance ses animations Halloween 2021 par un spectacle   gratuit de magie dans la scierie du moulin d’Eschviller, le dimanche 24 octobre 2021 à 14h30 et 16h  à l’occasion du marché d’automne du Moulin d’Eschviller. Il sera présenté par Magic Pirates. Le même jour, le Syndicat des Arboriculteurs du Moulin d’Eschviller organise leur marché d’automne de 10h à 18h sur l’aire de stationnement  du site avec les artisans et producteurs locaux. 



Les visiteurs pourront
  y assister à une démonstration de cuisson de Quetscheschlaeggel par le membres  du Syndicat des Arboriculteurs du Moulin d’Eschviller. La restauration et la  buvette sont assurées par le Syndicat des Arboriculteurs du Moulin d’Eschviller.



Les arboriculteurs du Moulin d'Eschviller  vous proposeront surtout leur Quetscheschlaeggel  et des pommes

Animations  pour les enfants



Pour occuper les enfants pendant que les parents déambulent sur le marché d’automne, les animateurs du Moulin d’Eschviller proposent un atelier gratuit de bricolage, dans le grenier du Moulin, sur le thème d’Halloween. Les animations Halloween se prolongent du lundi 25 au jeudi 28 octobre, au Moulin et dans la Scierie, comme suit :Le matin de 10h à 12h : atelier bricolage toujours sur le thème Halloween pour les enfants de 3 à 8 ans (payant 5 €/enfant) L’après-midi de 13h30 à 16h : escape game pour les enfants de 8 ans et plus (payant 5 €/personne)- Prévoir l’accompagnement des enfants par au moins un adulte.

Finale en apothéose

 

Les animations Halloween se termineront  le vendredi 29 octobre avec le lancer de hache, sous chapiteau sur le parking du grenier, à partir de 16h et jusqu’à 23h (dernière réservation de pistes à 22h30 – payant 20 €/piste de 2 à 4 personnes maximum). L’animation est uniquement réservée  aux adultes et aux plus de 12 ans accompagnés d’un adulte. Obligation de se présenter avec des chaussures fermées par mesure de sécurité. Le prestataire LUMBERJACK nous mettra 4 pistes et deux animateurs à disposition pour encadrer cette activité. Il est possible aux familles d’assister au spectacle gratuit de Kamichibai en continu de Tonton Michel à partir de 17h30 à 20h dans le grenier.Un concert rock de 21h à 22h30, sous l’auvent du grenier, viendra clore cette dernière journée consacrée aux animations Halloween 2021. C’est le groupe DREKHUND qui assurera cette prestation.

La boisson est assurée  par l’association des Amis du Moulin et  la restauration est assurée par l’auberge du moulin    (Hamburger Frites uniquement sur réservation)

Pour toutes ces animations, les enfants peuvent venir déguiser aux couleurs d’Halloween. Hormis le spectacle Kamichibai et le concert, toutes les autres animations se font sur réservation auprès du site du Moulin d’Eschviller : 03  87 96  76 40  Pass sanitaire requis !


Joseph Antoine Sprunck