vendredi 31 mars 2023

Liturgie du DIMANCHE DES RAMEAUX 02 04 23

  


 

 

Introduction: Aujourd'hui dans le monde entier, les chrétiens célèbrent l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem par des acclamations : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »  Ils lui font la fête comme on accueille un roi avec des haies d’honneur, de branchages… La foule, jeunes et âgés, hommes et femmes manifestent leur solidarité avec ce prophète qui annonce la Bonne Nouvelle. C'est une manifestation non-violente. Jésus entre dans la ville, monté sur un âne, sans armée, sans cohorte. Certains auraient sans doute préféré un guérillero victorieux. D'autres ricanent, se moquent peut-être! Mais les hommes et les femmes de bonne volonté se réjouissent. Jésus est bien le Sauveur, celui qui prêche le bonheur à tous les hommes avec prédilection pour les pauvres et les petits. 

Mettons toute notre foi à rappeler maintenant le souvenir de cette entrée triomphale de notre Sauveur ; suivons-le dans sa passion jusqu’à la croix pour avoir part à sa résurrection et à sa vie. »

 

CHANT/ Peuple où s’avance le Seigneur

 

Nous prenons les rameaux en main pour la bénédiction:

PRENDRE un rameau est une invitation adressée au Christ: "Viens, tu peux franchir les portes de ma ville, de ma maison. Ce que tu dis et ce que tu fais, je le mets dans ma vie, car je crois que tu es Dieu venu m'inviter à être heureux". Prendre un rameau, c'est prendre la décision de mettre en pratique dans le quotidien de ma vie, les paroles de Jésus. C'est une démarche libre. C'est un geste de croyant. Un choix. Venir chercher un rameau, le prendre, le tenir à la main, c'est décider d'ouvrir la porte à l'Evangile et d'accueillir Dieu par des gestes concrets à l'égard de nos frères, chaque jour.

 

PRIÈRE DE BÉNÉDICTION:

Seigneur Jésus, fils de David, comme les foules de Jérusalem, nous venons à toi avec nos rameaux verts, ces rameaux vivants, signes de printemps et signe de vie. BÉNIS + les - BÉNIS +NOUS. Par ces branches, nous voulons t'acclamer, reconnaître que tu es notre Vie, - qu'à travers toutes nos morts, tu nous ouvres à l'Espérance. Quand nous regarderons ces rameaux dans nos maisons, nous nous rappellerons que jamais avec nous ne sommes seuls et que tu es toujours avec nous, Toi le Dieu des promesses, le Dieu fidèle, notre présent et notre avenir.

 

Seigneur, bénis les demeures dans lesquelles nous les rapporterons.

 

Bénis notre communauté de croyants répandue aux quatre coins du monde, et augmentes-en chacun de nous la foi dans le mystère du salut et l'amour de Jésus Christ, notre Seigneur et notre Roi qui veut nous conduire dans le Royaume où il vit et règne avec toi et le Saint‑Esprit pour les siècles des siècles.

EVANGILE de Jésus-Christ selon St Matthieu 21,1 à11.

 

Quelques jours avant la fête de Pâques, Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent à Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. 

Alors Jésus envoya deux disciples : "Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse et un petit âne avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Et si l'on vous dit quelque chose, vous répondrez : "Le Seigneur en a besoin mais il les renverra aussitôt." Cela s'est passé pour accomplir la parole transmise par le prophète : "Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, humble, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d'une bête de somme."

Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l'ânesse et son petit âne, disposèrent sur eux leurs manteaux sur le chemin ; d'autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : "Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux!"

Comme Jésus entrait à Jérusalem, l'agitation gagna toute la ville ; on se demandait : "Qui est cet homme ?" Et les foules répondaient : "C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée."

                   

Oraison :

Dieu éternel et tout-puissant, pour montrer au genre humain quel abaissement il doit imiter, tu as voulu que notre Sauveur, dans un corps semblable au nôtre, subisse la mort de la croix : accorde-nous cette grâce de retenir les enseignements de sa passion et d’avoir part à sa résurrection. Lui qui règne pour les siècles des siècles. Amen !

 

Lecture du livre du prophète Isaïe (50, 4-7) 

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. – Parole du Seigneur.

 

Refrain : Gloire et louange à toi Seigneur Jésus.

 

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu (26, 14 – 27, 66) lecture brève

L premier lecteur :

A deuxième lecteur :

B le prêtre

L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l’interrogea : A « Es-tu le roi des Juifs ? » L Jésus déclara : B « C’est toi-même qui le dis. » L Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : A « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? » L Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur fut très étonné. Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait. Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas. Les foules s’étant donc rassemblées, Pilate leur dit : A « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? » L Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus. Tandis qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : A « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. » L Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit : A « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » L Ils répondirent : F « Barabbas ! » L Pilate leur dit : A « Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ? » L Ils répondirent tous : F « Qu’il soit crucifié ! » L Pilate demanda : A « Quel mal a-t-il donc fait ? » L Ils criaient encore plus fort : F « Qu’il soit crucifié ! » L Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant : A « Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde ! » L Tout le peuple répondit : F « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! » L Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié. Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : F « Salut, roi des Juifs ! » L Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier. En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus. Arrivés en un lieu dit Golgotha, c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire), ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder. Au-dessus de sa tête ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient : F « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! »

 L De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant : A « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime ! Car il a dit : “Je suis Fils de Dieu.” » L Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière. À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : B « Éli, Éli, lema sabactani ? », L ce qui veut dire : B « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » L L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : F « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! » L Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres disaient : F « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. » L Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit. (Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant.) Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent. Les tombeaux s’ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la Ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens. À la vue du tremblement de terre et de ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d’une grande crainte et dirent : A « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »

 

 

De quoi réfléchir et méditer :

Comme nous venons de l’entendre, Jésus a vécu sa passion et sa mort, il y a plus de 2 mille ans. Nous n’allons pas faire du dolorisme sur la souffrance du Christ, mais essayons de rejoindre la passion et la mort de nos concitoyens, ainsi que la souffrance des familles éprouvées. Chrétiens nous ne pouvons rester indifférents devant tant de détresse. Nous manifestons notre solidarité avec tous ceux qui sont en deuil, ceux qui souffrent, ceux qui ont peur des maladies, qui connaissent la solitude, la guerre…. Oui chrétiens, soyons solidaires de ceux qui soignent dans le milieu hospitalier, qui œuvrent dans le secteur alimentaire, transports, nettoyage. Nous ne pouvons oublier tous ceux qui connaissent des fins de mois difficile, et tous ces travailleurs qui luttent pour une retraite digne, fruit de leur travail

Et puis il y a tous ceux qui vivent à longueur de journée la peur du lendemain – les jeunes en recherche d’un travail, d’un logement – les étrangers – les sans domicile - les prisonniers et tous ceux qui sont mal dans leur peau. 

La grande question : Que sera demain ? La réponse est en chacun de nous !

Rien ne sera plus comme avant. C’en est fini avec l’Ancien Testament. Par sa mort et sa résurrection, Jésus a inauguré le Nouveau Testament, la Nouvelle Alliance – Pour ce faire, le Christ est d’abord passé par l’arrestation, le reniement, la flagellation, la mort pour ressusciter à une vie nouvelle. Il en est de même après des mois de grèves, de privations et de souffrance, nous avons à inventer de nouvelles manières de vivre les uns avec les autres – aller à l’essentiel : la vraie richesse, c’est la qualité de nos relations humaines et non l’argent-roi.

Nous sommes appelés à construire un monde différent pour que notre humanité retrouve les valeurs essentielles de respect, de dignité et la valeur inestimable de chaque être humain créé à l’image de Dieu. Aujourd’hui, c’est toute la planète qui est touchée, pauvres et riches et surtout de manière plus cruelle encore les plus pauvres dans tous les pays. N’est-ce pas le résultat du système économique dominant qui ne considère pas l’humain comme premier. Qu’avons-nous fait du pouvoir que Dieu a donné aux premiers hommes : « Dominer, maîtriser la terre » ? Dès que l’homme quitte le chemin proposé par Dieu pour nous faire miroiter l’argent, le confort, le chacun pour soi, il va à sa perte.

 

Chrétiens, l’espérance de Pâques qui nous habite n’est pas morte. Elle s’invite à travers tous les mots, les gestes, les attentions, les soins prodigués à nos frères souffrants. « Ce que tu fais à ton frère, c’est à moi que tu le fais » nous dit Jésus.

Et lorsque sonnera la fin de tous les virus, trafics, magouilles, lorsqu’on sortira de nouveau, la tête haute pour aller à la rencontre d’autrui, nous devrons prendre garde à ne pas nous satisfaire d’un retour au « monde ancien » - vouloir rattraper le temps perdu, c’est l’insensé, l’égoïste qui raisonne ainsi.

 

Chrétiens, ne renions, ni notre foi en Jésus-Christ ni notre engagement à le suivre, ni notre lutte pour la dignité humaine. En Jésus, l'homme créé à l'image de Dieu est bafoué et humilié. Mais la passion de Jésus nous montre aussi que c'est dans cette humiliation que l'homme retrouve sa dignité de fils de Dieu. Notre attention aux autres...c'est notre manière d'être fidèle au Christ et de commencer à construire dès maintenant le royaume de Jésus, un Royaume de PAIX, de Justice et d'AMOUR !

 

Credo : Je crois que Dieu est Père….

 

Refr. : Prière Universelle : Jésus sauveur du monde

 

1.- Cette semaine, la fin de la trêve hivernale donne le droit de mettre des gens à la rue.

Seigneur, aide-nous à prendre conscience, que nos sociétés, dites développées, soient assez fraternelles pour reconnaître un droit au logement pour tous. Apprends-nous à modérer nos exigences de confort et de chaleur pour plus de solidarité sociale. Prions le Seigneur.

2.- Un journaliste libéré en Afrique, un autre arrêté en Russie. Prions pour les journalistes qui, au risque de leur vie, cherchent à nous informer en vérité. Merci, Seigneur, pour ces femmes et ces hommes qui nous aident à comprendre la marche du monde. Donne- nous le courage d’approfondir nos informations et libère-nous de la facilité de lire quelques mots plus ou moins trompeurs sur les réseaux sociaux. Prions le Seigneur.

3.- Samedi, au cours de la veillée pascale, dans le monde entier, les chrétiens vont bénir l’eau pour se souvenir qu’elle est un don de Dieu « pour féconder la terre et donner à nos corps fraîcheur et pureté » ; mais aussi qu’elle est signe de libération et de passage vers la vie. Alors que nous savons combien l’eau devient rare, que ce rite nous aide à prendre conscience de notre devoir de respecter et de partager l’eau pour la vie de tous. Prions le Seigneur.

 

Chant offertoire : Peuple de prêtres

 

Prière sur les offrandes :

Dieu notre Père, comme tu as accueilli l'offrande de Jésus, reçois l'offrande de ton Eglise, reçois ce pain et ce vin, fruit de la terre, du travail et de la souffrance de l'humanité. Renouvelle pour nous ton alliance et conduis nos routes à la Pâque éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

 

Prière eucharistique :

Mon Dieu, quand tu te fais homme, cela va loin, cela va très loin, mon Dieu.

Tout commence par une jeune fille de Nazareth qui dit un OUI tout simple à l'annonce faite par l'Ange, mais ça finit hors des portes de Jérusalem avec un condamné qui agitait le peuple.

Tout commence dans une terre entièrement pure où le grain peut être semé, mais ça finit sur le mont Calvaire où le grain est broyé.

Tout commence par ce plus haut sarment de la vigne de David où mûrit la grappe royale, mais ça finit sur ce bois de la croix, dressé par Pilate, où les grains sont pressés.

Pour tant d'amour envers l'humanité, avec les anges et les saints, avec tous ceux qui nous ont précédés, nous proclamons ta gloire en disant: SAINT...

 

Oui, quand tu te fais homme, mon Dieu, cela va loin, cela va très loin. Tout commence par le grain jeté en terre et la grappe qui mûrit au soleil, mais ça finit par du grain broyé et du raisin pressé pour devenir pain et vin.

Sanctifie ces offrandes, par la puissance de ton Esprit-Saint: qu'elles deviennent pour nous le corps et le sang de Jésus qui est mort pour nous sur la croix.

 

Ce soir-là, au cours du dernier repas qu'il partageait avec ses disciples, Jésus prit du pain, il le bénit, il le rompit et le leur donna, en disant:

PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS, CECI EST MON CORPS LIVRE POUR VOUS.

Puis, à la fin du repas, il prit la coupe de vin, de nouveau, il rendit grâce et la fit passer à ses disciples en disant:

PRENEZ ET BUVEZ-EN TOUS, CAR CECI EST LA COUPE DE MON SANG, LE SANG DE L'ALLIANCE NOUVELLE ET ETERNELLE QUI SERA VERSE POUR VOUS ET POUR LA MULTITUDE EN REMISSION DES PECHES. VOUS FEREZ CELA EN MEMOIRE DE MOI.

 

Oui, Père, quand tu te mets à aimer l'homme, mon Dieu, cela va loin, beaucoup plus loin qu'on ne le croit.

Car l'homme n'est pas si aimable que cela, tu le sais bien, mon Dieu, il n'est pas toujours très aimable, pas toujours très digne d'amour. 

Parfois, cela nous est déjà arrivé, mon Dieu, ce n'est vraiment pas beau à voir quand on se détruit les uns les autres, quand on déchire un peuple à coups de bombes et de mitrailleuses, quand l'autre n'est plus qu'un objet ou un numéro, quand on court après l'argent pour en mourir de suffisance.

Mon Dieu, tu le sais bien, on n'est pas beau à voir quand on laisse tomber un ami dans une mauvaise passe, quand on refuse ses erreurs pour toujours les justifier, quand on bâtit un succès sur la souffrance des autres.

Non, Père, l'homme n'est pas toujours aimable. Et pourtant, mon Dieu, quand tu te mets à aimer l'homme, tu n'attends pas que l'homme soit aimable. Non, tu viens l'aimer quand même, et cela va loin, mon Dieu, beaucoup plus loin qu'on ne le croit.

Soutiens ton église dans sa marche vers Pâques: en communion avec le pape François, nos évêques Philippe et Jean Pierre, qu'elle manifeste, envers et contre tout, l'immense tendresse dont tu combles tes enfants, et cela par la force de ton Esprit, source de communion dans les cœurs.

Nous te confions enfin nos frères et soeurs défunts et en particulier...: qu'après t'avoir connu ici-bas, ils partagent le bonheur éternel en ta présence, avec ton fils Jésus qui a souffert, qui est mort et ressuscité pour nous introduire dans le Royaume de lumière et de paix.

PAR LUI, AVEC LUI, ET EN LUI, A TOI DIEU LE PERE TOUT-PUISSANT, DANS L'UNITE DU SAINT ESPRIT, TOUT HONNEUR ET TOUTE GLOIRE POUR LES SIECLES DES SIECLES. AMEN!

            

Prière pour la paix :

Seigneur Jésus, fils du Dieu vivant, tu n'as pas revendiqué ton droit d'être traité à l'égal de Dieu; au contraire, tu te dépouillas toi-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes, tu t'es abaissé toi-même en devenant obéissant jusqu'à mourir et à mourir sur une croix. Tout au long de ta vie, tu as fait œuvre de paix, en te donnant corps et âme pour que tous soient unis. Afin que ta volonté s'accomplisse, mets ta paix en nos cœurs et conduis-nous vers l'unité parfaite, toi qui vis maintenant ressuscité pour les siècles des siècles. Amen!

 

Chant de Communion : Quand vint le jour

 

Prière après la communion :

Par ce repas d'action de grâce, Seigneur notre Dieu, nous voici entraînés dans la Pâque de ton Christ.  Nous t'en prions: fais-nous passer des ténèbres de la mort à la Lumière de la vie où il nous précède, lui qui règne avec toi pour les siècles des siècles.

 

Chant final : Victoire