La libération du Bitcherland en 44/45 constitue une période historique pour les habitants libérés du joug de l’occupant nazi.
La Section du Pays de Bitche de la Société d’histoire et d’archéologie de la Lorraine a édité à cette occasion une brochure relatant cette période. Pour le président Joël Beck, la revue du 70 ème anniversaire de la Libération du Pays de Bitche a comme objectif « de rappeler le souvenir de ce conflit et apporter un éclairage notamment aux jeunes, sur cette sombre page de notre histoire. » Lise Pommois y retrace le périple des Gi’s, du débarquement à l’arrivée à Bitche et sa libération. Celle de la Moselle a commencé le 6 septembre 1944 et s’est terminée le 16 mars. L’opération Nordwind commença le 31 décembre à 23 h. L’attaque fut stoppée à Gros-Réderching et à Achen. Bernard Zins y décrit avec beaucoup de détails cette opération menée à Achen et Gros-Réderching. Dans la nuit du 2 et 3 janvier les lignes américaines sont percées. Le 4 janvier Achen est repris.
Joseph Antoine Sprunck explique que les expulsés du Bitcherland comme ceux restés en Charente, étaient en pérégrination durant toute la guerre mondiale, c’est pour pourquoi, ils n’ont pas assisté à la libération de leur village. Dans un deuxième article, il parle de l’incorporation forcée, des évadés et des insoumis, humiliés par les Américains les ont les emprisonnés avec les prisonniers allemands à La Flèche (Sarthe) et à Marseille.
Jeep américaine avec le Gi's (Michel Klein) lors de la commémoration
Bruno Marion a fait des relevés très précis sur les sépultures des militaires allemands inhumés à Bitche de décembre 44 à mars 45. Il a constaté que le militaire allemand le plus âgé avait 50 ans et les trois plus jeunes 17 ans. Sébastien Schmitt et Christophe Clos-Bonnet présentent d’innombrables objets trouvés sur différents sites dans le secteur de Rimling. Le nombre d’objets trouvés dans le secteur montre que dans ce secteurs les combats ont été rudes durant l’hiver 1944-1945. Cette revue est vendu dans toutes les bonnes librairies et lors de la représentation «L’Entre deux» à Baerenthal début juillet.
Texte et photos de Joseph Antoine Sprunck