Julian Hold Hunstad, chercheuse à l'université de Brigham Young, a réalisé une synthèse de 148 études regroupant plus de 300 000 participants sur les liens sociaux.
Sa conclusion : une vie sociale riche et fréquente augmente en moyenne de 50 % les chances de survie.
Mieux : en observant la mortalité des personnes de l'étude, Julian Hold Hunstad a calculé que, bien avant la pratique d'un sport ou le fait de ne pas fumer ou de ne pas boire, les deux facteurs qui prédisent le mieux la longévité sont :
1 . - le soutien social : le fait d'avoir des personnes proches sur qui on puisse compter régulièrement ;
2 - l'intégration sociale: le fait d’avoir des interactions fréquentes avec des personnes proches ou non au cours d'une journée.
En 2022, une étude anglaise, menée auprès de
25 639 personnes âgées de 40 à 79 ans,
les a classées en fonction de leur participation à des groupes sociaux et de leur niveau d'activité
physique. Elle a observé que la participation à deux groupes sociaux ou plus était associée à une mortalité significativement plus faible. L’effet était supérieur pour les personnes physiquement actives.
L’isolement social apparaît donc aujourd’hui comme le facteur de risque le plus important de maladies.
Emmanuel Duquoc
Jouraniste , psychopraticien