Le 25 août 1946, le ministre de la reconstruction François Billoux visite la région.
Il est nommé commissaire aux territoires occupés fin août 1944, puis, le , ministre de la Santé publique. En raison d'une pénurie pendant l'hiver 1944, il explique : « Nous avons alors tout fait pour que nous puissions fabriquer le plus rapidement possible de la pénicilline en France pour ne plus seulement compter sur celle qui était livrée par les services américains1. »
Le , il devient ministre de l’Économie nationale, avant d'être nommé ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme du 26 janvier 1946 au 22 janvier 1947. Il réorganise ce ministère où règne, selon lui, « la plus grande pagaille ». Il s'occupe notamment du relogement des sinistrés, de la reconstruction des logements endommagés en privilégiant les réparations plutôt que les démolitions1.
Le journaliste du “Courrier de la Sarre” l’interpelle en lui demandant d’intervenir et de venir en aide à cette population sinistrée, et particulièrement celle du Bitcherland qui avait été expulsée, spoliée et sinistrée.
Le 30 avril 1949, Pierre Pfimlin, ministre de l’Agriculture visite le Bitcherland. Député du Bas-Rhin à partir de 1945, cet Alsacien est nommé plusieurs fois ministre, chargé de portefeuilles aussi importants que l'Agriculture, la France d'outre-mer, les Finances et les Affaires économiques. Les élus du canton de Volmunster lui font part des difficultés auxquelles la population locale est confrontée et demandent l’annulation des amendes infligées aux paysans qui n’ont pas livré de lait ou pas assez et la suppression des impôts sur les bénéfices agricoles.