Lundi dernier 120 élèves de quatrième du collège Jean-Jacques Kieffer de Bitche, accompagnés par plusieurs professeurs, ont découvert les métiers en relation avec les produits locaux sur le site du moulin d’Eschviller et à Volmunster.
A Volmunster, après avoir visité la ferme d’élevage bovin géré par Fabrice Arnet, ils ont été accueillis à l’un des quatre derniers moulins artisanaux de Moselle.
Le jeune meunier Jean-François Arnet, leur a expliqué le fonctionnement de ce moulin reconstruit en 1950 par son grand-père. Les machines fonctionnent grâce à une turbine qui a remplacé l’ancienne roue à aubes. Les grains de blé y sont moulus par plusieurs appareils à cylindre et tamisés par des plansichters. Cette farine est vendue à des boulangers, mais aussi à des particuliers, soit à la salle des ventes du moulin, soit dans des magasins.
Du grain de blé au pain
Sur le site du moulin, les élèves étaient accueillis par Roland Mazacz, président des Amis du Moulin. Ils ont découvert l’atelier des semailles où André Arnet, leur a expliqué
comment un grain de blé semé en automne, se développe au printemps et sera récolté en été.
Ensuite, la guide Brigitte Schoendorff a mis en marche devant les élèves le vieux moulin, où deux meules entraînées par la roue Poncelet moulent les grains de blé. La mouture est triée par le blutoir qui trie en trois farines différentes.
Le travail du boulanger
Deux professeurs Guillaume Freyermuth et Sébastien Kouver professeurs au lycée professionnel Simon Lazare leur ont présenté leur établissement où l’on prépare le baccalauréat de plusieurs métiers dont celui de boulanger-pâtissier.
Au préau Guillaume Freyermuth a répondu
aux questions posées par les élèves alors qu’au grenier Simon Kouver s'est adressé aux élèves avant le travail de la pâte à pain malaxée avec un pétrin. Ensuite les élèves ont réalisé de petits pains sous la direction des bénévoles du moulin d’Eschviller.
Les fruits et le miel
Alors que les arboriculteurs ont expliqué le métier arboriculteurs producteur et rôle important d’avoir un verger familial qui permet de manger des fruits non traités. Les apiculteurs leur ont appris qu’ils veillaient à la bonne santé des ruches, en les surveillant pour les protéger des prédateurs et des maladies. Ils récoltent la gelée royale, la cire et le miel fabriqués par les abeilles, et les commercialisent en l'état ou après transformation.
Joseph Antoine Sprunck