Né le 15 août 1769 à Ajaccio, dans une famille corse, Napoléon Bonaparte fréquente l’école militaire de Brienne-le-Château. En 1793, il est promu général des troupes révolutionnaires. Après ses campagnes d’Italie et d’Egypte, Napoléon s’empare du pouvoir le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799 et instaure le Consulat qui dure jusqu’en 1804.
Il réforme la France grâce au système judiciaire et administratif et le code civil. Il signe le concordat avec le pape et met en place la conscription obligatoire, supprimée en 1997 par Jacques Chirac.
En 1804, il s’autoproclame empereur, et organise son sacre le 2 décembre, en présence du pape Pie VII.
Avec Napoléon la France est en état de guerre permanent, contre le Royaume-Uni, contre la Russie, contre la Prusse, contre l’Autriche. Les victoires sont nombreuses, mais en 1812 la retraite de Russie avec la traversée de la Bérézina est un échec. Il part avec 600 000 hommes et revient avec 30 000, dont la plupart sont morts du typhus propagés par les poux.
En janvier 1814, la France est attaquée sur tous les fronts : Napoléon abdique le 6 avril. Il se retire sur l’île d’Elbe qu’il quitte en février 1815, rallie ses troupes et reprend le pouvoir en mars. Il est battu à Waterloo le 18 juin, face aux troupes prusso-britanniques. Il abdique le 22 juin 1815.
Le 15 octobre, Napoléon débarque à Sainte-Hélène, et il meurt le 5 mai 1821. En 1840, le roi Louis-Philippe fait rapatrier son corps aux Invalides, à Paris, où il repose depuis lors.
Le tombeau renferme cinq cercueils : le premier en fer-blanc, le second en bois d’acajou, les deux suivants en plomb, le 5e en bois d’ébène.
J.A.S.