Samedi dernier, lors du pèlerinage à la chapelle Sain-Joseph, la messe a été célébrée par l'abbé Jean-Paul Wey, assisté du diacre Bernard Dillenschneider. Elle était animée par la chorale Saint-Pierre sous la direction de Jean-Marie Langbour. A la fin de l'office les enfants ont déployé une fresque relatant les bombardements de Erching le 23 février 1945 et qui se reproduisent actuellement en Ukraine.
La raison de cette intervention
Les enfants ont choisi la chapelle Saint-Joseph, car c’est sur cette colline que le 32 ème régiment d’Infanterie de Tours a affronté le 127 ème régiment d’infanterie de Zweibrücken en 1939. Et c’est sur cette même colline que 15 juin 1991 que les deux régiments ont lié amitié: « En réalité, nous n’étions pas des ennemis, mais seulement des adversaires » ont-ils conclu. Depuis, une véritable amitié s’est créée également entre les élus français et allemands.
Demander la paix
A la fin de l’office, tout en déployant la banderole relatant les méfaits de la guerre, les enfants ont en profité pour lire un poème qu’ils ont composé et qui demande la paix:
«La paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs de champs que nul ne sème, ni ne moissonne.
Que l’on trouve toutes faites un beau matin, au bord du chemin,
Au contraire, la paix est un travail, c’est une tâche.
La paix, elle surgit de nos coeurs d’amitié et d’amour.
La paix, c’est quand on lève nos mains ensemble, quelque soit notre couleur de peau.
La paix, c’est quand tous les enfants du monde pourront se donner la main.
La paix, c’est comme un coeur qui a des ailes pour parcourir le monde.
La paix, c’est comme des trompettes qui résonnent dans notre monde endormi
La paix, c’est la colombe avec son rameau d’olivier qui nous dit de garder l’espérance
La paix, c’est quand, il n’y aura plus de guerre, plus de haine.
Quand elle régnera partout dans le monde,
quand tous les hommes sont frères.
La paix, c’est comme des fleurs qui rendent notre monde plus beau.
La paix c’est comme des soleils qui brillent dans nos coeurs.
C’est important que dans nos Eglises, nous demandions au Seigneur de nous donner sa paix. »
J.A.S.