vendredi 8 avril 2022

Liturgie des RAMEAUX

PHOTO DR

Liturgie des RAMEAUX

Entrée solennelle :

Bienvenue à tous, frères et soeurs...

Que l'Amour du Christ mort et ressuscité soit toujours avec vous...

Chaque année, du dimanche des Rameaux au jour de Pâques, nous sommes invités avec les chrétiens du monde entier, à nous souvenir des derniers jours de la vie de Jésus. Sept jours précieux! Sept jours pour suivre le Christ pas à pas. Rappelons-nous son entrée à Jérusalem. Acclamons Celui qui apporte à son Eglise ses promesses de vie et de renouveau...

Tout au long de cette semaine, nous nous identifierons tantôt à ceux qui ont suivi Jésus jusqu'au Calvaire... tantôt à ceux qui dormaient ou à ceux qui s'enfuyaient... tantôt à la foule qui crie "Hosanna" ou qui crie "crucifie-le"...

Peut-être découvrirons-nous à travers le visage du Christ le visage d'un être aimé qui souffre ou le visage d'hommes ou de femmes qui, de par le monde, sont torturés, bafoués, injustement mis à mort en Ukraine – au Yémen – en Ethiopie – Afghanistan…. 

 

Avec tout notre coeur, préparons-nous à suivre Jésus dans sa Passion. Ecoutons ce que les témoins n'ont pas voulu garder pour eux... 

 

Saint Luc nous dit: (Lc 19, 28-40)

En ce temps-là, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a besoin.” » Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne? » Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. » Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus. À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples! » Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. » 

 

Frères et soeurs, en faisant mémoire de cette entrée de Jésus à Jérusalem, nous nous souvenons d'un événement du passé... nous évoquons l'actualité toujours aussi grande de l’Amour du Christ sur le monde... et nous exprimons notre attente de son retour dans la gloire...

Je vais bénir ces rameaux que vous tenez en mains: qu'ils soient signes de votre désir d'acclamer le Christ comme votre Sauveur...

 

Bénédiction des rameaux :

Daigne, Seigneur, en ce matin de printemps, bénir ces rameaux que nous portons à la main. Ils manifestent notre joie de t'acclamer comme notre roi. Ils expriment aussi notre foi en ta victoire sur la mort. Ils sont signes de l'espérance chrétienne que nous ferons éclater dans une semaine. Ils nous rappellent enfin que nous formons un peuple, un peuple en marche à ta suite, toi notre Sauveur, qui règnes avec le Père et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen!

 

Suggestion de préparation pénitentielle. 

 En son Fils livré et crucifié, Dieu a déjà donné au monde son pardon. Avec foi, reconnaissons que nous sommes pécheurs. 

-  Seigneur Jésus, par la puissance de l’amour, tu renverses toute haine, Seigneur de miséricorde, prends pitié ! — Seigneur, prends pitié ! 

- Ô Christ, par ton chemin de croix, tu combats toute violence,

ô Christ, roi de la paix, prends pitié! — Ô Christ, prends pitié ! 

- Seigneur, par ton silence doux et docile, tu fais plier les forts, Seigneur, en ton humilité, prends pitié! — Seigneur, prends pitié !

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle. — Amen

 

Prière d'ouverture :

Dieu d'Amour et de sainteté, en entrant dans la ville comme le roi promis, Jésus se préparait ainsi à mourir pour elle. Accorde-nous de reconnaître, dans les événements de sa passion, avec quelle humilité tu ne cesses d'aimer les hommes. Nous célébrerons alors ta gloire par toute notre vie, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen!

 

Introduction aux lectures

 

Isaïe 50, 4-7

Ecoutons les confidences du prophète persécuté. Pour tenir, il a rendu « son visage dur comme pierre ». Selon l’expression de l’évangéliste, Jésus aussi a « endurci son visage » pour aller vers Jérusalem, le lieu de son martyre.

 

Lecture du livre du prophète Isaïe (50, 4-7

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. – Parole du Seigneur.

 

Psaume 21 Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

1.- Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête : « Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre ! Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami! »

2.- Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure. Ils me percent les mains et les pieds, je peux compter tous mes os. 

3.- lls partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide !

4.- Tu m’as répondu! Et je proclame ton nom devant mes frères, je te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le Seigneur 

 

Acclamation de l’Évangile Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Pour nous, le Christ est devenu obéissant, jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !

 

 

Evangile : Luc 22, 14-23, 56 : La longue marche de Jésus dans notre humanité l’a conduit à Jérusalem. Ce fut une montée continue, jusque sur la croix, d’où il devait ouvrir les portes de la nouvelle Jérusalem, le paradis.

 

La Passion de Notre Seigneur Jésus Christ selon St Luc.

Les chefs des prêtres et les scribes emmenèrent Jésus chez Pilate. Ils se mirent alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le désordre dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et se dit le Roi Messie. » Pilate l’interrogea « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi qui le dis. » Pilate s’adressa aux chefs des prêtres et à la foule : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » Mais ils insistaient : « Il soulève le peuple en enseignant dans tout le pays des Juifs, à partir de la Galilée jusqu’ici. »  À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya à ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. À la vue de Jésus, Hérode éprouva une grande joie : depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les scribes étaient là, et l’accusaient avec violence. Hérode, ainsi que ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant ils étaient ennemis.

Condamnation et portement de la croix

Alors Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple. Il leur dit : F « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le faire châtier et le relâcher. » Ils se mirent à crier tous ensemble : « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. » Ce dernier avait été emprisonné pour un meurtre et pour une émeute survenue dans la ville. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils criaient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le faire châtier, puis le relâcher. » Mais eux insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur demande. Il relâcha le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, celui qu’ils réclamaient, et il livra Jésus à leur bon plaisir. 

Dernières paroles et mort de Jésus

Pendant qu’ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !” Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines “Cachez nous.Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? » On emmenait encore avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu’on fut arrivé au lieudit « le Crâne » ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font.


Liturgie des RAMEAUX

Entrée solennelle :

Bienvenue à tous, frères et soeurs...

Que l'Amour du Christ mort et ressuscité soit toujours avec vous...

Chaque année, du dimanche des rameaux au jour de Pâques, nous sommes invités avec les chrétiens du monde entier, à nous souvenir des derniers jours de la vie de Jésus. Sept jours précieux! Sept jours pour suivre le Christ pas à pas. Rappelons-nous son entrée à Jérusalem. Acclamons Celui qui apporte à son Eglise ses promesses de vie et de renouveau...

Tout au long de cette semaine, nous nous identifierons tantôt à ceux qui ont suivi Jésus jusqu'au Calvaire... tantôt à ceux qui dormaient ou à ceux qui s'enfuyaient... tantôt à la foule qui crie "Hosanna" ou qui crie "crucifie-le"...

Peut-être découvrirons-nous à travers le visage du Christ le visage d'un être aimé qui souffre ou le visage d'hommes ou de femmes qui, de par le monde, sont torturés, bafoués, injustement mis à mort en Ukraine – au Yémen – en Ethiopie – Afghanistan…. 

 

Avec tout notre coeur, préparons-nous à suivre Jésus dans sa Passion. Ecoutons ce que les témoins n'ont pas voulu garder pour eux... 

 

Saint Luc nous dit: (Lc 19, 28-40)

En ce temps-là, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a besoin.” » Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne? » Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. » Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus. À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples! » Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. » 

 

Frères et soeurs, en faisant mémoire de cette entrée de Jésus à Jérusalem, nous nous souvenons d'un événement du passé... nous évoquons l'actualité toujours aussi grande de l’Amour du Christ sur le monde... et nous exprimons notre attente de son retour dans la gloire...

Je vais bénir ces rameaux que vous tenez en mains: qu'ils soient signes de votre désir d'acclamer le Christ comme votre Sauveur...

 

Bénédiction des rameaux :

Daigne, Seigneur, en ce matin de printemps, bénir ces rameaux que nous portons à la main. Ils manifestent notre joie de t'acclamer comme notre roi. Ils expriment aussi notre foi en ta victoire sur la mort. Ils sont signes de l'espérance chrétienne que nous ferons éclater dans une semaine. Ils nous rappellent enfin que nous formons un peuple, un peuple en marche à ta suite, toi notre Sauveur, qui règnes avec le Père et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen!

 

Suggestion de préparation pénitentielle. 

 En son Fils livré et crucifié, Dieu a déjà donné au monde son pardon. Avec foi, reconnaissons que nous sommes pécheurs. 

-       Seigneur Jésus, par la puissance de l’amour, tu renverses toute haine, Seigneur de miséricorde, prends pitié ! — Seigneur, prends pitié ! 

-       Ô Christ, par ton chemin de croix, tu combats toute violence,

ô Christ, roi de la paix, prends pitié! — Ô Christ, prends pitié ! 

-       Seigneur, par ton silence doux et docile, tu fais plier les forts, Seigneur, en ton humilité, prends pitié! — Seigneur, prends pitié !

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle. — Amen

 

Prière d'ouverture :

Dieu d'Amour et de sainteté, en entrant dans la ville comme le roi promis, Jésus se préparait ainsi à mourir pour elle. Accorde-nous de reconnaître, dans les événements de sa passion, avec quelle humilité tu ne cesses d'aimer les hommes. Nous célébrerons alors ta gloire par toute notre vie, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen!

 

Introduction aux lectures

 

Isaïe 50, 4-7

Ecoutons les confidences du prophète persécuté. Pour tenir, il a rendu « son visage dur comme pierre ». Selon l’expression de l’évangéliste, Jésus aussi a « endurci son visage » pour aller vers Jérusalem, le lieu de son martyre.

 

Lecture du livre du prophète Isaïe (50, 4-7

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. – Parole du Seigneur.

 

Psaume 21 Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

1.- Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête : « Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre ! Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami! »

2.- Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure. Ils me percent les mains et les pieds, je peux compter tous mes os. 

3.- ls partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide !

4.- Tu m’as répondu! Et je proclame ton nom devant mes frères, je te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le Seigneur 

 

Acclamation de l’Évangile Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Pour nous, le Christ est devenu obéissant, jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !

 

 

Evangile : Luc 22, 14-23, 56 : La longue marche de Jésus dans notre humanité l’a conduit à Jérusalem. Ce fut une montée continue, jusque sur la croix, d’où il devait ouvrir les portes de la nouvelle Jérusalem, le paradis.

 

La Passion de Notre Seigneur Jésus Christ selon St Luc.

Les chefs des prêtres et les scribes emmenèrent Jésus chez Pilate. Ils se mirent alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le désordre dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et se dit le Roi Messie. » Pilate l’interrogea « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi qui le dis. » Pilate s’adressa aux chefs des prêtres et à la foule : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » Mais ils insistaient : « Il soulève le peuple en enseignant dans tout le pays des Juifs, à partir de la Galilée jusqu’ici. »  À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya à ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. À la vue de Jésus, Hérode éprouva une grande joie : depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les scribes étaient là, et l’accusaient avec violence. Hérode, ainsi que ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant ils étaient ennemis.

Condamnation et portement de la croix

Alors Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple. Il leur dit : F « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le faire châtier et le relâcher. » Ils se mirent à crier tous ensemble : « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. » Ce dernier avait été emprisonné pour un meurtre et pour une émeute survenue dans la ville. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils criaient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le faire châtier, puis le relâcher. » Mais eux insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur demande. Il relâcha le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, celui qu’ils réclamaient, et il livra Jésus à leur bon plaisir. 

Dernières paroles et mort de Jésus

Pendant qu’ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !” Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines “Cachez nous.” Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? » On emmenait encore avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu’on fut arrivé au lieudit « le Crâne » ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »

Ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. Le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »  Les soldats aussi se moquaient de lui. S’approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »  Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : F « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! »  Mais l’autre lui fit de vifs reproches : F « Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare, aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » Il était déjà presque midi ; l’obscurité se fit dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »  Et après avoir dit cela, il expira.

(Ici on s’arrête un instant.)

À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c’était un juste. » Et tous les gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, et qui regardaient.

Acclamons la Parole de Dieu

 

Profession de foi :

1.- Je crois en Dieu Père, qui nous donne de reconnaître son fils Jésus dans la fragilité humaine et de l’acclamer avec la simplicité des cœurs d’enfants.

2.- Je crois en Jésus, celui que le peuple attendait. Il proclame par toute sa vie que l’amour est plus fort que la haine et aujourd’hui, il entre à Jérusalem pour accomplir la pâque.

3.- Je crois en l’Esprit Saint, qui réconforte celles et ceux qui vivent aujourd’hui la passion et met dans leur cœur l’espérance de la victoire de la vie.

4.- Je crois à l’Eglise, lorsqu’elle ose avec Jésus porter la croix de toutes les femmes et les hommes qui sont menacés par les puissants de ce monde et condamnés injustement.

 

Prière universelle : Ensemble, avec confiance, prions le Seigneur crucifié, lui qui a aimé le monde jusqu'au bout.

 

 

1.- Aujourd’hui, en France, nous sommes appelés à élire notre président.

Seigneur, éclaire nos consciences. Que chacun prenne ses responsabilités en se rendant aux urnes. Donne-nous le discernement pour choisir celui ou celle qui nous semble le plus apte à diriger le pays avec justice et générosité. Et donne-nous la sagesse d’accepter que tous nos désirs ne pourront pas être réalisés si nous voulons le bien pour tous. Ensemble, prions le Seigneur.

 

2.- Jésus entre à Jérusalem sur un petit âne avons-nous lu au commencement de cette célébration, comme le faisaient les rois d’Israël.

Seigneur, nous te prions pour tous ceux qui ont un pouvoir sur un peuple. Que chacun, humblement, exerce ce pouvoir comme un service de tous. Que chacun cherche l’entente et la collaboration avec les autres peuples et renonce au pouvoir de domination par la guerre. Ensemble, prions le Seigneur.

 

3.- « L’assemblée tout entière se leva, on l’emmena chez Pilate…on se mit à l’accuser » avons-nous lu aujourd’hui dans l’Evangile de la passion du Christ.           Les massacres en Ukraine, nous montrent, comme au temps de Jésus, combien le mensonge déshumanise. Seigneur, redonne-nous un cœur de chair et un esprit de vérité. Que chacun, à son niveau de responsabilité, n’utilise pas le mensonge pour justifier des actions inhumaines ou injustes. Ensemble, prions le Seigneur.

 

Fais naître, en nous tous qui portons des rameaux pour t’acclamer, fais naître le courage de marcher avec toi sur le chemin où l’on aime Dieu et son prochain comme soi-même. Amen.

 

Prière eucharistique :

Mon Dieu, quand tu te fais homme, cela va loin, cela va très loin, mon Dieu.

Tout commence par une jeune fille de Nazareth qui dit un OUI tout simple à l'annonce faite par l'Ange, mais ça finit hors des portes de Jérusalem avec un condamné qui agitait le peuple. Tout commence dans une terre entièrement pure où le grain peut être semé, mais ça finit sur le mont Calvaire où le grain est broyé. Tout commence par ce plus haut sarment de la vigne de David où mûrit la grappe royale, mais ça finit sur ce bois de la croix, dressé par Pilate, où les grains sont pressés. Pour tant d'amour envers l'humanité, avec les anges et les saints, avec tous ceux qui nous ont précédés, nous proclamons ta gloire en chantant: SAINT...

 

Oui, quand tu te fais homme, mon Dieu, cela va loin, cela va très loin. Tout commence par le grain jeté en terre et la grappe qui mûrit au soleil, mais ça finit par du grain broyé et du raisin pressé pour devenir pain et vin.

Sanctifie ces offrandes, par la puissance de ton Esprit-Saint: qu'elles deviennent pour nous le corps et le sang de Jésus qui est mort pour nous sur la croix.

Ce soir-là, au cours du dernier repas qu'il partageait avec ses disciples, Jésus prit du pain, il le bénit, il le rompit et le leur donna, en disant:

PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS, CECI EST MON CORPS LIVRE POUR VOUS.

Puis, à la fin du repas, il prit la coupe de vin, de nouveau, il rendit grâce et la fit passer à ses disciples en disant:

PRENEZ ET BUVEZ-EN TOUS, CAR CECI EST LA COUPE DE MON SANG, LE SANG DE L'ALLIANCE NOUVELLE ET ETERNELLE QUI SERA VERSE POUR VOUS ET POUR LA MULTITUDE EN REMISSION DES PECHES. VOUS FEREZ CELA EN MEMOIRE DE MOI.

 

Oui, Père, quand tu te mets à aimer l'homme, mon Dieu, cela va loin, beaucoup plus loin qu'on ne le croit. Car l'homme n'est pas si aimable que cela, tu le sais bien, mon Dieu, il n'est pas toujours très aimable, pas toujours très digne d'amour. 

 

Parfois, cela nous est déjà arrivé, mon Dieu, ce n'est vraiment pas beau à voir quand on se détruit les uns les autres, quand on déchire un peuple à coups de bombes et de mitrailleuses, quand on trompe une fille par une caresse sans amour, quand on court après l'argent pour en mourir de suffisance.

Mon Dieu, tu le sais bien, on n'est pas beau à voir quand on laisse tomber un ami dans une mauvaise passe, quand on refuse ses erreurs pour toujours les justifier, quand on bâtit un succès sur la souffrance des autres.

Non, Père, l'homme n'est pas toujours aimable. Et pourtant, mon Dieu, quand tu te mets à aimer l'homme, tu n'attends pas que l'homme soit aimable. Non, tu viens l'aimer quand même, et cela va loin, mon Dieu, beaucoup plus loin qu'on ne le croit.

Soutiens ton église dans sa marche vers Pâques: en communion avec le pape François, Jean-Pierre notre administrateur apostolique et tous les baptisés à travers le monde, qu'elle manifeste, envers et contre tout, avec la force de ton Esprit, l'immense tendresse dont tu combles tes enfants.

Nous te confions enfin nos frères et soeurs défunts et en particulier...: qu'après t'avoir connu ici-bas, ils partagent le bonheur éternel en ta présence, avec ton fils Jésus qui a souffert, qui est mort et ressuscité pour nous introduire dans le Royaume de lumière et de paix, avec Marie ta mère, St Joseph et tous les saints.

PAR LUI, AVEC LUI, ET EN LUI, A TOI DIEU LE PERE TOUT-PUISSANT, DANS L'UNITE DU SAINT ESPRIT, TOUT HONNEUR ET TOUTE GLOIRE POUR LES SIECLES DES SIECLES. AMEN!

 

Pour introduire le "Notre Père" :

Au nom du Fils, mort pour nos péchés, ressuscité pour notre vie, tournons-nous vers le Père et disons-lui en vérité: Notre Père...

 

Prière pour la paix :

Seigneur Jésus, fils du Dieu vivant, tu n'as pas revendiqué ton droit d'être traité à l'égal de Dieu; au contraire, tu te dépouillas toi-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes, tu t'es abaissé toi-même en devenant obéissant jusqu'à mourir et à mourir sur une croix. Tout au long de ta vie, tu as fait œuvre de paix, en te donnant corps et âme pour que tous soient unis. Afin que ta volonté s'accomplisse, mets ta paix en nos cœurs et conduis-nous vers l'unité parfaite, toi qui vis maintenant ressuscité pour les siècles des siècles. Amen!

 

Prière après la communion :

Dieu notre Père, en ce jour de fête, tu nous as redit toute ta passion pour l'homme, sur la croix, il a pardonné à ses bourreaux, et nous avons célébré le repas où il se donne totalement à nous. Pour tant d'amour, reçois notre merci par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

 

Prière sur le peuple Regarde, 

Seigneur, nous t’en prions, la famille qui t’appartient : c’est pour elle que Jésus, le Christ, notre Seigneur, n’hésita pas à se livrer aux mains des méchants et à subir le supplice de la croix. Lui qui… — Amen

 

Bénédiction solennelle :

-       Dieu, le Père de toute miséricorde, nous a donné dans la passion de son Fils la plus belle preuve de son Amour: qu'il nous aide maintenant à découvrir, à son service et à celui de nos frères, jusqu'où va le don de sa grâce. Amen!

-       Il nous a donné de vivre en Jésus qui a subi la mort pour nous sauver d'une mort éternelle: qu'il nous fasse don de sa vie. Amen!

-       Après l'avoir suivi dans les épreuves, puissions-nous entrer avec lui dans sa gloire de ressuscité. Amen!  

 

Et que Dieu tout-puissant nous bénisse ...

 

 »

Ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. Le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »  Les soldats aussi se moquaient de lui. S’approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »  Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : F « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! »  Mais l’autre lui fit de vifs reproches : F « Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare, aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » Il était déjà presque midi ; l’obscurité se fit dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »  Et après avoir dit cela, il expira.

(Ici on s’arrête un instant.)

À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c’était un juste. » Et tous les gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, et qui regardaient.

Acclamons la Parole de Dieu

 

Profession de foi :

1.- Je crois en Dieu Père, qui nous donne de reconnaître son fils Jésus dans la fragilité humaine et de l’acclamer avec la simplicité des cœurs d’enfants.

2.- Je crois en Jésus, celui que le peuple attendait. Il proclame par toute sa vie que l’amour est plus fort que la haine et aujourd’hui, il entre à Jérusalem pour accomplir la pâque.

3.- Je crois en l’Esprit Saint, qui réconforte celles et ceux qui vivent aujourd’hui la passion et met dans leur cœur l’espérance de la victoire de la vie.

4.- Je crois à l’Eglise, lorsqu’elle ose avec Jésus porter la croix de toutes les femmes et les hommes qui sont menacés par les puissants de ce monde et condamnés injustement.

 

Prière universelle : Ensemble, avec confiance, prions le Seigneur crucifié, lui qui a aimé le monde jusqu'au bout.

 

 

1.- Aujourd’hui, en France, nous sommes appelés à élire notre président.

Seigneur, éclaire nos consciences. Que chacun prenne ses responsabilités en se rendant aux urnes. Donne-nous le discernement pour choisir celui ou celle qui nous semble le plus apte à diriger le pays avec justice et générosité. Et donne-nous la sagesse d’accepter que tous nos désirs ne pourront pas être réalisés si nous voulons le bien pour tous. Ensemble, prions le Seigneur.

 

2.- Jésus entre à Jérusalem sur un petit âne avons-nous lu au commencement de cette célébration, comme le faisaient les rois d’Israël.

Seigneur, nous te prions pour tous ceux qui ont un pouvoir sur un peuple. Que chacun, humblement, exerce ce pouvoir comme un service de tous. Que chacun cherche l’entente et la collaboration avec les autres peuples et renonce au pouvoir de domination par la guerre. Ensemble, prions le Seigneur.

 

3.- « L’assemblée tout entière se leva, on l’emmena chez Pilate…on se mit à l’accuser » avons-nous lu aujourd’hui dans l’Evangile de la passion du Christ. Les massacres en Ukraine, nous montrent, comme au temps de Jésus, combien le mensonge déshumanise. Seigneur, redonne-nous un cœur de chair et un esprit de vérité. Que chacun, à son niveau de responsabilité, n’utilise pas le mensonge pour justifier des actions inhumaines ou injustes. Ensemble, prions le Seigneur.

 

Fais naître, en nous tous qui portons des rameaux pour t’acclamer, fais naître le courage de marcher avec toi sur le chemin où l’on aime Dieu et son prochain comme soi-même. Amen.

 

Prière eucharistique :

Mon Dieu, quand tu te fais homme, cela va loin, cela va très loin, mon Dieu.

Tout commence par une jeune fille de Nazareth qui dit un OUI tout simple à l'annonce faite par l'Ange, mais ça finit hors des portes de Jérusalem avec un condamné qui agitait le peuple. Tout commence dans une terre entièrement pure où le grain peut être semé, mais ça finit sur le mont Calvaire où le grain est broyé. Tout commence par ce plus haut sarment de la vigne de David où mûrit la grappe royale, mais ça finit sur ce bois de la croix, dressé par Pilate, où les grains sont pressés. Pour tant d'amour envers l'humanité, avec les anges et les saints, avec tous ceux qui nous ont précédés, nous proclamons ta gloire en chantant: SAINT...

 

Oui, quand tu te fais homme, mon Dieu, cela va loin, cela va très loin. Tout commence par le grain jeté en terre et la grappe qui mûrit au soleil, mais ça finit par du grain broyé et du raisin pressé pour devenir pain et vin.

Sanctifie ces offrandes, par la puissance de ton Esprit-Saint: qu'elles deviennent pour nous le corps et le sang de Jésus qui est mort pour nous sur la croix.

Ce soir-là, au cours du dernier repas qu'il partageait avec ses disciples, Jésus prit du pain, il le bénit, il le rompit et le leur donna, en disant:

PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS, CECI EST MON CORPS LIVRE POUR VOUS.

Puis, à la fin du repas, il prit la coupe de vin, de nouveau, il rendit grâce et la fit passer à ses disciples en disant:

PRENEZ ET BUVEZ-EN TOUS, CAR CECI EST LA COUPE DE MON SANG, LE SANG DE L'ALLIANCE NOUVELLE ET ETERNELLE QUI SERA VERSE POUR VOUS ET POUR LA MULTITUDE EN REMISSION DES PECHES. VOUS FEREZ CELA EN MEMOIRE DE MOI.

 

Oui, Père, quand tu te mets à aimer l'homme, mon Dieu, cela va loin, beaucoup plus loin qu'on ne le croit. Car l'homme n'est pas si aimable que cela, tu le sais bien, mon Dieu, il n'est pas toujours très aimable, pas toujours très digne d'amour. 

 

Parfois, cela nous est déjà arrivé, mon Dieu, ce n'est vraiment pas beau à voir quand on se détruit les uns les autres, quand on déchire un peuple à coups de bombes et de mitrailleuses, quand on trompe une fille par une caresse sans amour, quand on court après l'argent pour en mourir de suffisance.

Mon Dieu, tu le sais bien, on n'est pas beau à voir quand on laisse tomber un ami dans une mauvaise passe, quand on refuse ses erreurs pour toujours les justifier, quand on bâtit un succès sur la souffrance des autres.

Non, Père, l'homme n'est pas toujours aimable. Et pourtant, mon Dieu, quand tu te mets à aimer l'homme, tu n'attends pas que l'homme soit aimable. Non, tu viens l'aimer quand même, et cela va loin, mon Dieu, beaucoup plus loin qu'on ne le croit.

Soutiens ton église dans sa marche vers Pâques: en communion avec le pape François, Jean-Pierre notre administrateur apostolique et tous les baptisés à travers le monde, qu'elle manifeste, envers et contre tout, avec la force de ton Esprit, l'immense tendresse dont tu combles tes enfants.

Nous te confions enfin nos frères et soeurs défunts et en particulier...: qu'après t'avoir connu ici-bas, ils partagent le bonheur éternel en ta présence, avec ton fils Jésus qui a souffert, qui est mort et ressuscité pour nous introduire dans le Royaume de lumière et de paix, avec Marie ta mère, St Joseph et tous les saints.

PAR LUI, AVEC LUI, ET EN LUI, A TOI DIEU LE PERE TOUT-PUISSANT, DANS L'UNITE DU SAINT ESPRIT, TOUT HONNEUR ET TOUTE GLOIRE POUR LES SIECLES DES SIECLES. AMEN!

 

Pour introduire le "Notre Père" :

Au nom du Fils, mort pour nos péchés, ressuscité pour notre vie, tournons-nous vers le Père et disons-lui en vérité: Notre Père...

 

Prière pour la paix :

Seigneur Jésus, fils du Dieu vivant, tu n'as pas revendiqué ton droit d'être traité à l'égal de Dieu; au contraire, tu te dépouillas toi-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes, tu t'es abaissé toi-même en devenant obéissant jusqu'à mourir et à mourir sur une croix. Tout au long de ta vie, tu as fait œuvre de paix, en te donnant corps et âme pour que tous soient unis. Afin que ta volonté s'accomplisse, mets ta paix en nos cœurs et conduis-nous vers l'unité parfaite, toi qui vis maintenant ressuscité pour les siècles des siècles. Amen!

 

Prière après la communion :

Dieu notre Père, en ce jour de fête, tu nous as redit toute ta passion pour l'homme, sur la croix, il a pardonné à ses bourreaux, et nous avons célébré le repas où il se donne totalement à nous. Pour tant d'amour, reçois notre merci par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

 

Prière sur le peuple Regarde, 

Seigneur, nous t’en prions, la famille qui t’appartient : c’est pour elle que Jésus, le Christ, notre Seigneur, n’hésita pas à se livrer aux mains des méchants et à subir le supplice de la croix. Lui qui… — Amen

 

Bénédiction solennelle :

-  Dieu, le Père de toute miséricorde, nous a donné dans la passion de son Fils la plus belle preuve de son Amour: qu'il nous aide maintenant à découvrir, à son service et à celui de nos frères, jusqu'où va le don de sa grâce. Amen!

- Il nous a donné de vivre en Jésus qui a subi la mort pour nous sauver d'une mort éternelle: qu'il nous fasse don de sa vie. Amen!

- Après l'avoir suivi dans les épreuves, puissions-nous entrer avec lui dans sa gloire de ressuscité. Amen!  

 

Et que Dieu tout-puissant nous bénisse ...