A la fin du 19ème siècle, quatre frères Andrès d’Ormersviller émigrent dans la région des grands lacs aux Etats Unis, et dans les années 1960, un de leur petit cousin Roger Andrès émigre au Canada. Il habite avec son épouse Claudette à Toronto. Nous avons pris contact avec lui pour savoir comment cela se passe au Canada actuellement et faire le point. On constate que les règles à observer durant le confinement y sont plus restrictives qu’en France.
Où en est le confinement?
Comme en France dans l’Ontario, la région entre
dans un confinement en phase trois le 16 juillet.
Quel est le règlement de cette phase:
Cela veut dire que les coiffeurs, masseurs et autres professionnels des soins corporels vont pouvoir nous accueillir à nouveau. Si je n'avais pas acheté une tondeuse à cheveux pour que mon épouse Claudette joue à la coiffeuse, j'aurais des cheveux jusqu'aux épaules à l’arrière. Nous n'avions pas accès aux coiffeurs pour plus de 6 mois.
Qu’en est-il pour les sorties?
Nous pourrons finalement aller à l’intérieur du restaurant, ce qui était impossible pendant plus d'un an. Les gymnases et les églises, peuvent à nouveau accueillir, mais en respectant des limites quantitatives.
Y a-t-il encore des masques?
Bref, c’est un retour vers la presque normalité. La distanciation et les masques sont toujours de rigueur. Je ne suis pas convaincu que nous arriverons à l’étape 4 (quasi-liberté) qui sera théoriquement atteint après 21 jours de stade 3 sans augmentation de cas. Enfin, on verra bien.
Comment est le temps?
L'été n'est pas particulièrement chaud ici, alors qu'à l'autre bout du pays, à l'ouest, en Colombie Britannique et Alberta les températures sont anormalement élevées et il y a beaucoup de feux de forêt incontrôlés. Au sud, chez les Américains, les températures sont même dangereuses.
Propos recueillis par Joseph Antoine Sprunck, petit-cousin de Robert Andrès