A la demande de plusieurs jeunes qui ont pris part au nettoyage du ruisseau « Schwartzbach » et ont bénéficié par là même, d’une sensibilisation à la protection de la nature ; une sortie découverte du castor sur la rivière « Horn » a été organisée durant les vacances scolaires et placée sous la conduite de François Wecker correspondant local du réseau castor de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), aidé par Philippe Dunoyer président de l’association de pêche et de pisciculture de Waldhouse / Walschbronn.
C’est ainsi qu’une douzaine d’enfants accompagnés pour certains de leurs parents, ont pu découvrir le castor, le plus grand rongeur d’Europe de retour sur leur territoire communal après avoir été éradiqué par l’homme dès le 17eme siècle en Lorraine.
Un support pédagogique mis à disposition par la Maison de la Biosphère de Fischbach (Allemagne), a permis la présentation d’un castor européen naturalisé et de différentes parties (peau, crâne, castoréum etc.). Cette approche détaillée a fortement impressionné les participants quant à la taille de l’animal, sa morphologie particulière, tout comme son comportement spécifique d’adaptation au milieu aquatique.
C’est au cours d’une randonnée sur les rives de la Horn, que les enfants et leurs parents ont ensuite suivi les relevés et l’analyse des indices de présence en grandeur nature (coupes d’arbres divers, réfectoire, point de marquage olfactif, passages sur berge, terrier hutte etc.)Les explications données aux nombreuses questions posées, leurs ont permis de comprendre et d’évaluer les capacités du castor à modifier son milieu de vie, tout en améliorant celui d’une multitude d’espèces autres.
A l’issue de la sortie qui s’est déroulée par une très belle journée printanière, et à la grande satisfaction de l’intervenant, plusieurs participants, enfants et adultes, déclarèrent spontanément qu’ils ne verraient plus le castor comme avant.
Gageons, qu’une prise de conscience soit née, si minime soit-elle… pour que cesse la pollution de nos rivières par l’être humain, devenu soucieux de la nécessité de garantir à ce nouveau venu, mais aussi à toute la faune sauvage autochtone, un milieu naturel préservé, propre et sain.
Texte et photos de François Wecker