Décès du chanoine Marcel Schneider
Le chanoine Marcel Schneider,est décédé le vendredi 28 juin à Mercy à l'âge de 90 ans. Il est né le 28 mars 1923 à Guiderkirch. Il est ordonné prêtre le 2 juillet 1950 en la cathédrale de Metz. II sera nommé vicaire à Sarralbe, devient en 1960 aumônier du Lycée Charlemagne et des équipes Notre-Dame au niveau régional. En 1964, il crée et anime le Centre diocésain des vocations et en janvier1967, il succède au chanoine Henri Auer. Il est installé curé-archiprêtre de Volmunster par le vicaire général avec la responsabilité pastorale du Bitcherland et en 1971 il ajoute à ses fonctions celle de vicaire épiscopal de la zone Sarreguemines-Bitche.
Début 1974, la messe télévisée sera diffusée à partir de l’église Saint-Pierre de Volmunster.
En 1976, il est nommé curé-archiprêtre de Sarralbe tout en gardant la fonction de vicaire épiscopal. Il célèbre les confirmations pendant 20 ans dans toute la région. En 1980, il est nommé chanoine honoraire de la cathédrale de Metz.
La messe d’enterrement a été célébrée par l’évêque de Metz , Mgr Jean-Christophe Lagleizel le mardi 24 juin à 15 h à la Chapelle des Petites sœurs des Pauvres à Metz. Une délégation de Guiderkirch et de la paroisse de Volmunster ont participé aux obsèques. De nombreux prêtres, dont le curé de Volmunster, ont concélébré l’Eucharistie. Ce fut le chanoine Raymond Poirson qui retraça le parcours de la vie du chanoine Marcel Schneider.
La forme avec la Zumba
C'est le 26 juin que Ingrid Baden a animé la dernière Zumba avant les vacances sur le Parking de l'Espace Émile Gentil de Volmunster.
Les moulins d'hier et d'aujourd'hui fascinent les visiteurs à Volmunster
Pour la journée nationale des moulins de France Les moulins d’Eschviller ont ouvert leurs portes. Joseph Meyer, président des amis du moulin d'Eschviller a su fasciner les visiteurs en leur expliquant le fonctionnement du moulin à grains.
«Le froment est moulu grâce à deux meules en pierre volcanique. L’une est dormante et l’autre tourne grâce à sa roue à aubes courbes, inventée par le Messin Jean-Victor Poncelet, grand mathématicien. Avec ses deux meules, il broie le grain. L’alerte du moulin indique au meunier la vitesse de sa roue à aubes qui doit tourner à 16 tours minutes. La mouture est tamisée par le blutoir et trie la mouture en trois variétés de farine: celles pour le riche, le bourgeois et le pauvre.»
Puis il présente les outils et les machines utilisés par le paysan avant l’arrivée du tracteur dans les fermes.
Puis à 15 h, les visiteurs rejoignent le moulin artisanal Arnet de Volmunster.
André Arnet fait l’historique de son moulin que son grand-père a acheté en 1901. Il leur explique le fonctionnement de sa minoterie. «Elle fonctionne avec une turbine qui actionne quatre appareils à cylindres installée au rez-de chaussée. Elle est aspirée vers les planchisters au premier étage, les fameuses «danseuses» du moulin, qui la tamisent.» Au troisième étage, le meunier leur montre le trieur qui nettoie le blé avant d’être broyée.
«Chaque meunier a son secret du choix des variétés de blé, de son broyage et du tamisage pour avoir une bonne farine. Ainsi la pâtisserie aura un goût différent en fonction de son origine.» conclut-il.