Depuis que la pluie arrose à nouveau les prés, les sangliers en profitent pour chercher des vers, par manque de protides.
Photo J.A.S.
En labourant les parcs, les sangliers réduisent la surface herbacée pour le bétail alors qu’il a déjà fallu le nourrir avec du foin lors de la période de sécheresse. Ce foin est normalement réservé pour passer l’hiver.
Tous ces dégâts causés par les sangliers irritent énormément les agriculteurs. Il est vrai que l’on parle de plus en plus de ces dégâts, car pour les éleveurs les chasseurs ne régulent pas assez les hardes de sangliers.
Les agriculteurs sont les plus touchés par ce nuisible qui peut causer de grands dommages aux clôtures, aux pâturages et aux cultures.
Quelles ont les solutions?
Il y a tout d’abord l’agrainage qui permettrait de les tenir éloignés des champs : une fois repus, ils chercheront moins à venir se nourrir sur les terres agricoles. Un agrainage doit cependant être appliqué avec beaucoup de mesure.
Ensuite, il y a la clôture qui les empêche d’entrer dans le champ. Par contre, il faut veiller à ce qu’ils ne puissent pas passer en dessous, ce qui n’est pas évident.
Enfin, il y a la chasse. En effet les chasseurs doivent contribuer à la gestion équilibrée des écosystèmes, et leur rôle est essentiel pour résoudre le problème de surpopulation. Une étude nous révèle d’ailleurs qu’une politique d’incitation aux tirs du sanglier pourrait être adoptée pour inciter les chasseurs à augmenter le nombre de bêtes tuées, la chasse étant un moyen efficace de contrôle de la population des sangliers. qui a longtemps été, et demeure toujours une pratique.
Il a été constaté que l’utilisation d’une bonne pratique de nourrissage dissuasif et d’une pratique de tirs moins restrictive sont des solutions envisageables pour une réduction efficace de ces populations.
Indemnisations
L'indemnisation des dégâts de gibier concerne ceux qui sont causés par les sangliers, les chevreuils … sur les cultures et les récoltes agricoles. Tout exploitant qui a subi des dégâts nécessitant une remise en état ou entraînant une perte agricole peut réclamer une indemnisation à la Fédération départementale des chasseurs, sous conditions que les dégâts aient été causés par des espèces de grand gibier et que le montant des dommages soit supérieur à un minimum fixé par décret. La fédération des chasseurs instruit les demandes d'indemnisation et propose une indemnité selon un barème départemental. Ce barème est établi par la Commission départementale d'indemnisation, compétente en matière de chasse et de faune sauvage en fonction des valeurs fixées par la Commission nationale d'indemnisation des dégâts de gibier.
J.A.S.