Photos J.A.S.
L'adjoint au maire Didier Nègre, s'entretenant avec André Arnet
Le marché couvert du terroir hebdomadaire, mis en place le jeudi 29 septembre 2016 par la municipalité de Volmunster, à l’initiative de Didier Nègre, adjoint au maire a attiré au début tous les jeudis de 17 h à 19 h de nombreux clients. Ils étaient 7 producteurs lors du début, et très rapidement ils étaient 15, mais jeudi dernier, ils n’étaient plus que 5.
Les producteurs étaient nombreux au début
Ce premier marché couvert s’est développé et a poursuivi lentement sa progression et a commencé à avoir ses fidèles clients qui sont venus de tout le Bitcherland. En juin 2017, a ouvert le marché couvert de Bitche. Et c’est à ce moment que certains clients de Bitche ont préféré celui de la cité fortifiée. De plus, Bitche a commencé à créer des animations et a beaucoup misé sur la communication.
Des producteurs toujours présents
Au fil des semaines, certains producteurs sont venus irrégulièrement, puis certains ont quitté définitivement. La fermeture du marché annoncée par le R.L. a incité le jeudi17 mai beaucoup de clients à revenir faire des achats chez les commerçants fidèles : la famille Lang, le moulin Arnet, les délices de Marie, Tatiana et la cave de la Bremerdell. « Si les clients ne peuvent pas compter sur les producteurs, un marché ne peut pas perdurer » nous explique le meunier André Arnet, doyen des producteurs.
La cave de la Bremerdell
La ferme Lang avec ses légumes et sa charcuterie paysanne
Suzy propose les produits de Tatiana
Les délices de Marie
Le désistement définitif
« La vraie cause de l’arrêt du marché couvert de Volmunster est le désistement définitif des producteurs. Certains, auxquels il manque la vraie fibre du commerce, sont uniquement venus pour se faire connaître et pensent que les clients vont aller de ferme en ferme. C’est une mauvaise tactique. Avec ce désistement, certains produits ont manqué ce qui a incité certains clients à ne plus revenir. De plus, il aurait fallu fermer le marché de Noël à mars, car il faisait trop froid dans la caserne avec les portes ouvertes. C’est vraiment dommage que cela se termine ainsi. Pourtant certains clients étaient comme certains producteurs toujours présents. Je les remercie vivement pour leur fidélité » ajoute André Arnet.
Joseph Antoine Sprunck