Malgré un temps instable, les Amis du Moulin du Moulin d’Eschviller, une association présidée par Joseph Meyer
a grâce à l’originalité de sa fête des saveurs réussi à drainer de nombreuses personnes venues de toute la région.
Les uns sont venus pour déguster des plats culinaires de grand-mère, d’autres pour faire des achats, certains pour revivre les moissons des années 1960 ou rencontrer des connaissances dans une ambiance conviviale.
Les uns sont venus pour déguster des plats culinaires de grand-mère, d’autres pour faire des achats, certains pour revivre les moissons des années 1960 ou rencontrer des connaissances dans une ambiance conviviale.
Les bénévoles des Amis du Moulin étaient une soixantaine à préparer cette fête des saveurs. Le vendredi matin, les hommes ont dressé les chapiteaux, le samedi matin tous étaient convoqués pour tout mettre en place. Le dimanche matin tout était monté pour accueillir les producteurs à 8 h et les visiteurs à partir de 10 h. Le lundi c’était le démontage et le rangement de tout le matériel.
Le couple Weisberg d’Ancy sur Moselle était sur place dès le matin. Madame voulait goûter les Dampfnudle qu’elle n’ a mangé depuis son mariage il y cinquante ans. «J’ai dit à mon mari, dimanche nous allons au Moulin d’Eschviller par n’importe quel temps. Et je ne l’ai pas regretté. Ces Dampfnudle ont le même goût que celles de ma mère. Quel bonheur!» s’exclame-t-elle.
Le couple Weisberg d’Ancy sur Moselle était sur place dès le matin. Madame voulait goûter les Dampfnudle qu’elle n’ a mangé depuis son mariage il y cinquante ans. «J’ai dit à mon mari, dimanche nous allons au Moulin d’Eschviller par n’importe quel temps. Et je ne l’ai pas regretté. Ces Dampfnudle ont le même goût que celles de ma mère. Quel bonheur!» s’exclame-t-elle.
Aline et Jean-Paul de Sarreguemines viennent, car «cette fête champêtre est trop sympathique, tout le monde est gentil et convivial. On dirait que c’est une grande famille. De plus on nous sert des plats culinaires que l’on ne trouve pas ailleurs.
Reportage photographique de Larry Cline et de Joseph Antoine Sprunck
La moisson
et Denise Paltz ramasse à l'aide d'une faucille les javelles (Leck) qu'elle dépose dans un lien en paille ou une cordelette (Strenkel) qui se terminait par une bûchette. Au retour la dernière guerre, les paysans se servaient du fil téléphonique (Oktràt) l'armée américaine comme lien.
Puis arriva la moissonneuse-lieuse qui fut remplacée par la moissonneuse-batteuse
Lucien Paltz, agriculteur retraité, explique d'une manière très explicite aux spectateurs tous les gestes et faits des moissonneurs.
Le président des Amis du Moulin d'Eschviller, Joseph Meyer, a accueilli David Suck, vice-président du conseil général et Daniel Schaff, maire de Volmunster
C'était toujours le doyen des moissonneurs qui déposait le chapeau sur la moyette (Kàste). Celle du blé se composait de dix gerbes (Garb), celle de l'orge et de l'avoine six. La plupart du temps, on engrangeait les gerbes après avoir moissonné toutes les céréales (orge, avoine et blé).
Le blé se battait à l'origine dans l'aire de la grange à quatre avec des fléaux
Puis avec la batteuse à main
On séparait les balles (Sprier) des grains grâce à un van.
puis avec un tarare cribleur (Wànmihl)
puis vint la batteuse (Dreschmaschin) après 1928 quand les villages furent électrifiés
Les saveurs anciennes à la fête du Moulin d'Eschviller
Raymond arrive très bien à s'entendre avec les huit meunières qui préparent les galettes aux pommes de terre ou aux pommes.
David Suck a trouvé les galettes aux pommes délicieuses.
Des Dampfnudle, de la farine et des pâtes maison chez la meunière Marie-Thérèse Arnet
de l'estomac de porc farci (Saumah) et du saucisson du pays chez le boucher-charcutier René Rein de Volmunster
et des produits du terroir de tout le Bitcherland chez Marianne Hoellinger de Bitche.
Le lundi au cours du déjeuner le président remercie les soixante bénévoles pour le travail accompli durant ces quatre jours.
J.A.S.